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ARVEM ASSOCIATION - Page 184

  • Lire "La force du sexe faible - Contre-histoire de la Révolution Française "

    paris,livreCe livre s'ouvre sur une condamnation sans appel (documentée à souhait) de Robespierre et se poursuit par la démonstration également sans équivoque que dans la Révolution Française, les grands hommes ont été des femmes.

    Le trait est peut-être un peu forcé mais Michel Onfray en profite pour proposer au lecteur une nouvelle approche de cette période-clé de l'Histoire de France.

    Il s'ensuit les portraits d'Olympe de Gouges, de Manon Roland, de Charlotte Corday, de Théroigne de Méricourt et de Germaine de Staël. Trois guillotinées sur cinq, ce monde machiste fut sans pitié envers ces femmes qui méritaient notre admiration.

    Un livre passionnant écrit par un passionné.

    Jean-Paul

  • Film "Stephan Zweig : Adieu l'Europe"

    Si vous voulez entrer dans l'intimité de cet incomparable biographe que fut Stephan Sweig (Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart...) allez voir "Stephan Sweig : Adieu l'Europe". Vous le suivez dans ses pérégrinations entre New-York et l'Amérique du Sud durant les dernières années de sa vie (ayant quitté l'Europe en 1936, il se suicida en 1942).

    Un (*) film qui vous replongera dans une époque où l'on rêvait d'une Europe sans frontières et pacifiée. (On était loin du Brexit !)

    Jean-Paul

    (*) Séances et horaires

  • Atelier écriture "Une photo parmi d'autres"

    Photo des 2 religieuses devant une station de métro, regardant le plan de PARIS.

    - Ma mère, tu es sûre que c’est à la Porte de Versailles ?

    - Mais oui ma sœur, il y a le Salon du Chocolat. On va trouver des religieuses et je pense qu’on pourra en manger. Hier, en piquant notre père je me suis trompée dans la dose. Il a dormi plus de douze heures… Allez !... On prend le métro. Je connais le poinçonneur, il nous fera passer sans payer. Il a une belle voix. Il doit habiter les Lilas. Il est souvent entrain de chanter "j’suis l’poinçonneur des Lilas ce gars qu’on croise..."

    - Ça doit lui faire loin pour venir ici percer les tickets. Il va y avoir plein de monde à la Porte de Versailles ?

    - C’est sûr, mais je crois qu’on ne nous laissera pas rentrer à cause de notre robe, c’est un signe ostentatoire.

    Yvesck

  • Expo "Balzac et les artistes"

    paris,expositionLa Maison de Balzac présente jusqu'au 2 octobre "entre mythe et réalité " l'exposition "Balzac et les artistes".

    Vous serez comme toujours surpris par la richesse de ce XIXe siècle en artistes en tout genre. Vous découvrirez dans cette exposition entre autres l'importance du salon littéraire de Delphine de Girardin, les relations parfois fraîches de Balzac avec Hugo et les talents de peintre de Théophile Gautier.

    Vous pourrez aussi découvrir la nouvelle présentation du cabinet de travail de ce bourreau de travail que fut Honoré de Balzac.

    Jean-Paul

  • Jeu d'écriture du 20 juin 2016

    Sur la base d’une photo, raconter une histoire en s’inspirant des personnages. Choix de la photo de Cartier-Bresson : 2 femmes assises en terrasse

    Assise en terrasse, Mathilde se désaltérait avec une Vittel. Elle avait posé Le Monde devant elle pour se donner une contenance, parce qu’en réalité, elle ne lisait pas vraiment les dernières nouvelles. Elle ruminait sa journée en se rongeant les ongles.

    Ce matin avait pourtant bien commencé, réveillée par la douce chaleur de l’été. C’est vers midi que son humeur avait été inversée, quand elle avait appris que Chanel – Madame Coco - avait décidé de prendre une nouvelle égérie pour le défilé d’automne.

    Elle avait les cuisses trop grosses, parait-il, pour mettre en valeur sa nouvelle ligne de mini-jupes.

    Mathilde semblait lire le journal, mais en réalité, elle était atterrée et commença à sangloter : "Mince, c’était sympa les défilés… d’être mannequin pour Coco… ça rapportait… et puis, ça me faisait voyager… Les jambes trop grosses ! N’importe quoi ! Si une fille a les jambes plus minces que les miennes, c’est qu’elle n’est qu’un sac d’os !".

    Ne se rendant pas compte qu’elle s’était mise à parler à haute voix, elle sentit le regard de la vieille dame d’à-côté, posé sur elle. Elle devait bien avoir cinquante ans de plus qu’elle, mais semblait dans ses yeux partager sa déception et sa tristesse.

    La vieille dame au chapeau posa son Figaro, sur lequel elle n’avait plus de concentration, sensible à la tristesse de sa voisine de blanc vêtue.

    " - Mademoiselle, que vous arrive-t-il ?
    - Oh Madame – répondit Mathilde en lui montrant ses grands yeux bleu clairs -, si vous saviez."

    Et elle se mit à lui raconter qu’à peine 20 ans, sa carrière de mannequin était déjà finie pour une histoire de cuisses trop grosses aux dires de Ma-dame Co-Co.

    Henriette lui sourit tendrement et lui dit : "Ce n’est pas bien grave, cela vous blesse, forcément, mais vous êtes jeune, vous êtes belle. Madame Coco n’est pas la seule grande couturière de ce monde et vous pouvez, j’en suis sûre, faire bien d’autres choses que de défiler sur des podiums !"

    Mathilde était encore un peu hagarde, mais comprit qu’il ne fallait pas pleurer sur son sort.

    "Bien sûr" dit-elle, 'Je vais rebondir. Madame Coco n’est pas la seule au monde."

    Elle se mit à sourire, pensant à toutes les personnes qu’elle avait rencontrées dans ses voyages et qui voulaient travailler avec elle.

    Henriette lui tenait la main pour lui redonner courage et espoir.

    Soudain, un homme s’approcha d’elles et leur dit : "Bonjour, je m’appelle Cartier-Bresson, je débute dans la photographie. Je me suis permis de faire un cliché de vous il y a dix minutes de cela. M’autoriseriez-vous à en faire d’autres et à utiliser votre image ? "

    Henriette et Mathilde, surprises par cette intrusion et demande inhabituelle, se mirent à rire. Puis, le moment de surprise passé, se sentirent flattées et acceptèrent la proposition à condition de recevoir chacune un exemplaire de toutes les photos qu’il prendrait.

    Henri installa son objectif et les mitrailla sous tous les angles. Il ferait ensuite le choix des meilleures prises.

    Dès que ce "quart d’heure de gloire" fut passé, Mathilde ayant retrouvé le sourire, salua Henriette et Henri et se dirigea vers la Maison Saint Laurent. Yves l’avait "courtisé" à maintes reprises. Il ne saurait lui dire non aujourd’hui.

    Henriette reprit la lecture de son journal, heureuse d’avoir pu aider la jeune fille et se rappelant celle qu’elle avait été.

    Laurenced