Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paris - Page 83

  • Discussion "Émile Zola"

    Est-ce l’écrivain ou la sortie du film "J’accuse" qui nous attira très nombreux pour écouter cette documentation développée, débutant par une "mise en bouche" "l’Affaire Dreyfus" si importante à l’époque, pour laquelle Zola s’est impliqué et qui le porta aux nues par certains ou aux enfers par d’autres.

    De quoi nous donner envie de voir ce film si emblématique.

    ZOLA : SA VIE

    Il est né en 1840 à Paris mais sa famille s’est installée à Aix en Provence, où le père ingénieur a monté "la Société Canal Zola" afin d’apporter l’eau potable de la montagne Sainte Victoire à la ville. Il meurt 7 ans plus tard. Zola va donc au collège à Aix, a pour ami Cézanne entre-autres.

    - À 18 ans il vient à Paris, rencontre son 1er amour "une fille à parties". Il commence à écrire.

    - À 20 ans il est commis dans la librairie Hachette; Il y rencontre des artistes, des littéraires, fait des critiques artistiques, publicité, des feuilletons dans les journaux. Il se fait de nombreux amis outre Cézanne, Manet, Renoir, Pissarro, Sisley, - 1869  date de son célèbre roman "Thérèse Raquin".

    - 1870 il se marie dans le 17e. Ne va pas à la guerre étant soutien de famille (sa mère et sa femme). Il n’aime pas la Commune il part en province, Marseille, Bordeaux, essaie d’être sous-préfet à Aix, en vain.

    - 1871-72 Il travaille au journal "La cloche" et au "Sémaphore" de Marseille, écrit "La République en marche" ! Et jusqu’en 1893 aussi les Rougon-Maquart ; 20 volumes à raison de 3 à 5 feuilles par jour.

    Voici les titres

    En 1871 Fortune des Rougon, 72 La Curée, Les travaux d’Hausmann, 73 Le ventre de Paris (les Halles), 74 La conquête de Plassans, 75 La faute de l’abbé Mouret, 76 Son excellence Eugène Rougon, (église) 78 L’Assommoir (alcool),

    80 Nana, 82 Pot Bouille (famille bourgeoise) 83 Au bonheur des dames (le Bon marché) La joie de vivre, 84 Germinal, 86 L’Œuvre (les arts) 87 La terre (passion paysanne), 88 Le rêve (mysticisme)

    C’est l’année où il rencontre une jeune lingère, il tombe amoureux, Jeanne lui donnera 2 enfants. Ils vivront à côté du couple légitime (après quelques débats, sa femme ayant appris sa liaison par une lettre anonyme !)… 1890 La bête humaine, 91 L’argent, 92 La débâcle (Sedan la déroute) 93 Le docteur Paul (hérédité).

    Évènement dans la presse
    Lire la suite ICI

  • Lire "La France"

    Aurélien Bellanger nous livre dans cet ouvrage plus de 150 chroniques qu’on a diffusé dans "Les Matins" de France Culture. C’est visiblement un amoureux de la "Petite Reine" qui nous propose ses impressions de cycliste sur la France, ses paysages, ses particularismes, ses passions politiques et philosophiques.... et bien d’autres aspects.
     
    Un conseil si vous voulez en savourer tous les nombreux sujets : dès que vous vous emparez de ce livre commencez lentement les premières chroniques puis accélérez votre lecture, vous aurez du mal à la quitter avant la conclusion.
     
    Jean-Paul

  • Film "J'accuse"

    J’accuse ! Le mot, la lettre d’Émile Zola, qui déclenche, la révision du procès du militaire Dreyfus, accuser à tord d’être un espion au sein de son armée. Roman Polanski avec Jean Dujardin dans le rôle de Picquart et Louis Garrel, pour Dreyfus montre l’histoire, vue du "côté" militaire. Tous les silences que l’administration de l’époque, doit garder, et à plus forte raison celle de l’Armée, sont ici aperçus.

    Picquart, promu lieutenant-colonel, est nommé chef de la section de statistique (service de renseignement militaire). Il est peu à peu convaincu de l’innocence du Capitaine Dreyfus et qu’Esterhazy, est le véritable coupable. Il fouille, et refouille, les archives sans en avoir le "droit", car l’Affaire Dreyfus est pour tous terminée ; puisqu’il y a un coupable. Il se heurte à ses supérieurs, sa carrière sera ébranlée, il le sait. À travers de ce militaire, un tout autre homme nait, dès qu’il sort de son uniforme. Qu’advienne, il doit aller jusqu’au bout, il sera dégradé, rayé des ordres…. Mais il persiste, jusqu’au nouveau jugement.

    Picquart et Dreyfus seront réhabilités. Ce dernier, demandera à Picquart devenu Général, d’être nommé en tenant compte des années, injustement emprisonné. Le Général, reconnaitra que s’est "impossible" car "déjà" réhabilité….. Mais il reconnait que c’est suite à cette affaire s’il est général. Respectueux, Dreyfus répondra, "Non, c’est votre devoir de militaire", avant d’effectuer le respectueux salut militaire : main droite au képi, pieds joints. Le film, coté militaire, se termine sur ces mots et cette image.

    Arletteck

  • Théâtre "Fausse note"

    C’est au théâtre de la Contrescarpe que j’ai découvert cette pièce… Le titre m’avait incitée à aller découvrir ce qui se cachait derrière…

    Le thème :

    1989. Philharmonique de Genève dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale, H. P. Miller.

    À la fin d’un de ses concerts, le Maître est importuné par un spectateur aussi admiratif qu’envahissant, Léon Dinkel, venu de Belgique pour l’applaudir.
    Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement du visiteur devient oppressant. Il connaît tout de la vie du maestro, dans les moindres détails.

    Comment est-ce possible ? Qui est-il vraiment ? Quelle est en fait la véritable raison de sa visite ?

    Le mystère s’épaissit jusqu’à ce que Dinkel dévoile …

    Un inoubliable moment de théâtre, un face-à-face puissant entre ces deux acteurs éblouissants et bouleversants… Vengeance, pardon, résilience… comment vivre après... ?

    Ne ratez pas un tel moment que la presse et les spectateurs acclament.

    Du jeudi au dimanche au théâtre de la Contrescarpe (22 € par billetReduc)

    Colette C

  • Atelier écriture

    Thème : A partir de 5 titres de livres que vous avez chez vous. Écrire une histoire.

    • "Idiss" de Robert Badinter
    • "La Terre" d ‘Emile Zola
    • "Trois la fin du monde" de Sophie d’Ivry
    • "Et le diable sortit de la salle de bains" de Sophie d’Ivry
    •  "Peau d’Ane" de Charles Perrault

    Quand la fête bat son plein

    "Idiss", jeune fille de 14 ans, est  issue d’une famille où les ancêtres cultivaient "La Terre". Ses grands-parents avaient eux-mêmes hérité de la ferme de leurs parents. Ils s’étaient installés en Beauce, vaste plaine agricole fertile, plus exactement à Illiers devenu en 1971, Illiers-Combray, berceau de l’œuvre de Marcel Proust.

    La culture était inscrite dans leurs gènes. Ses parents heureux et travailleurs vivaient ainsi en autarcie. Ils fréquentaient peu leurs voisins, Monsieur et Madame André LEVILLAIN. Ces derniers tenaient un commerce de bijoutiers joaillers à Brou,  ville voisine, distante de 13 kilomètres. Avec leurs économies ils avaient acheté un manoir flanqué d’une tour servant autrefois de pigeonnier. Celle-ci, rénovée, leur servait maintenant de salle de réception. Ils la  louaient à des particuliers pour leurs festivités.

    Malgré le chauffage central, la bâtisse demeurait  humide. Les affres de l’hiver refroidissaient encore plus la demeure. Ils n’avaient de cesse de chauffer en plus les pièces principales. Ils brûlaient des quantités innombrables  de stères de bois en provenance de leur forêt,  mais, rien n’y faisait. Les murs de la maison suintaient toujours et on pouvait suivre des yeux la trace laissée par de larges dégoulinures.

    Trois fois déjà que le bâtiment avait failli prendre feu. Cela aurait pu tourner plus mal.  "Trois fois la fin du monde" ou… du manoir. Enfin, tant qu’il n’y a pas de mort, tout va bien. Monsieur et Madame André LEVILLAIN n’étaient pas du genre fataliste. Ils avaient le sens du calembour et possédait un optimisme rôdé à toute épreuve.

    On se demande pourquoi ? Mais, dans leur écurie, et d’ailleurs ils ne savaient plus très bien qui, l’avait relégué à cet endroit, une peau d’âne attendait, pendue à un lourd crochet. Elle était impressionnante à voir.

    Pour fêter les 16 ans de leur fils Adrien, ils avaient invité "Idiss"  à se joindre à la fête qu’ils donnaient dans la tour. "Idiss" arriva vers 17 heures, très sage et très joyeuse. Elle rejoignit les premiers convives. Elle arriva parée comme une princesse. Une boum déguisée et c’était à celui ou celle qui rivaliserait d’ingéniosité et de créativité avec son déguisement.

    Elle se sentait très intimidée au milieu de ces invités que pour la plupart, elle ne connaissait pas. Elle rougissait à chaque compliment et pour se donner bonne contenance, buvait à petites gorgées sa troisième coupe de champagne.

    Au cours de la soirée, elle eut l’idée de se rendre à la salle de bains pour se rafraîchir. Celle-ci était fermée à clé de l’intérieur. Elle frappa de trois coups rapprochés. Adrien lui répondit. Elle se souvient qu’elle ne l’avait pas encore remarqué de la soirée. Comme il ne sortait toujours pas, elle attendit 5 minutes, puis rejoignit les autres.

    Elle était assise tranquillement sur le canapé du salon, la musique battait son plein, le tourne-disque rouge enchaînait les succès de : Johnny Hallyday, Les Chaussettes Noires, les Beatles, Sylvie Vartan, Les Rolling Stones etc… C’était une soirée sixties-seventies. Bref, il y avait de l’ambiance.

    Des amis dansaient, d’autres discutaient par groupe de deux ou trois, certains s’enhardissaient et draguaient. Quand, tout-à-coup, on entendit un cri spectral. Un grand fracas se fit entendre…  La porte d’entrée vola en éclat, "Et le diable sortit de la salle de bains".

    C’était Adrien, plus diable que nature, comme on se l’imagine. Un grand effroi parcouru soudain l’assemblée. Quant à "Idiss" en voyant Adrien cornu et fourchu, elle s’évanouit et tomba brutalement sur la  "Peau d’Ane" qui jonchait le sol.

    Jacqueline F

  • Expo "Mondrian"

    Mondrian… (1872-1944) est un peintre figuratif.paris,mondrian Avant même l’expo, je me renseigne… sur internet. Ce que je découvre, ne me rassure pas trop, mais bon. J’y vais.

    La peinture ne le fait pas vivre. Pour gagner sa vie il peint des portraits, ou des copies, qui lui sont demandés par des grands musées.

    Salomon B. Slijper, (courtier immobilier collectionneur d’art) réfugié aux Pays-Bas durant la Première Guerre mondiale, se lie d’amitié avec Mondrian. Il en deviendra rapidement le plus grand collectionneur. Slijper achètera notamment, à Mondrian plus de 60 tableaux, sans même les avoir vu, cela au début de ses travaux. À peine connu, pendant sa période figurative (qui est d’ailleurs le titre de l’expo).

    paris,mondrian

    Depuis le début du siècle Mondrian s’oriente vers la théosophie. Petit à petit sa peinture aussi change d’horizon.

    paris,mondrianVers 1911, Mondrian, vient à Paris, où il s’installe près de la Gare Montparnasse. Il découvre le cubiste analytique de Braque et Picasso, qui "analyse" la forme naturelle et le réduit en de simples parties géométriques sur deux dimensions. Mondrian abandonne le figuratif, pour s’orienter principalement vers le cubisme.

    Ses peintures ne portent plus vraiment de nom, mais un mot, et un N° ou simplement collection N°, en fonction de l’exposition. Mais plus encore…. sur internet un tableau intitulé "Ocean 5, 1915, fusain et gouache/" est présenté horizontalement… lors de l’expo, il est affiché verticalement…… et rien (signature ou initiale) n’indique dans quel sens le tableau doit être accroché ! Je ne pense pas qu’il s’agisse d’erreur de l’un ou l’autre, et vue grandeur nature, change tout de son aspect. Mais alors… ?

    L’expo qui montre plus de tableaux figuratifs,

    que des peintures cubistes, et la guide pleine de tonus, qui répond spontanément à nos questions, ont fait disparaitre toutes mes appréhensions….

    Arletteck

  • Lire “Sapiens une brève histoire de l’humanité”

    paris,livre

    Ce livre aide le lecteur à répondre à un grand nombre de questions. Choisies parmi tant d’autres : que penserai du Monde dans lequel se réveillerait un marin de Christophe Colomb s’il s’était endormi en l’an 1000 ? Et par comparaison, que penserait du Monde actuel un marin de la "Santa Maria" se réveillant d’un profond sommeil de 500 ans ?
     
    Cela nous invite à nous interroger sur la Révolution scientifique engagée voici 500 ans, succédant à la Révolution cognitive qui 70 000 ans avant notre ère donne le coup  d’envoi à l’Histoire et à la Révolution  agricole qui l’accélère il y a environ 12000 ans.
     
    Si vous voulez mieux comprendre le Monde où nous vivons, n’hésitez pas , lisez "Sapiens une brève histoire de l’humanité" de Yuval Noah Harari.
     
    Jean-Paul