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paris - Page 79

  • Souvenirs de mi-mars 2020

    Je vais vous conter, hélas
    Votre vécu de mars
    Mais si peu banal
    Qu’il restera dans les annales !
    À cause de ce foutu virus
    Toutes nos activités sont annulées,
    Et cette nouvelle vie en plus
    Qui nous est imposée,
    Offre certaines particularités
    Plus d’effusions d’amitié
    Les contacts déconseillés.
    Portant au supermarché
    On est  loin d’être isolés.
    Dieu que de nombreux
    Clients font la queue !
    D’une longueur impressionnante
    Sur le trottoir, débordante
    Avec un grand espace respecté
    Avant de pouvoir entrer
    Un par un, résignés.
     
    Le calme est surprenant
    Sans même converser,
    Chacun patiemment attend
    De pouvoir avancer
    De quelques pas simplement,
    Alors que les livreurs à pied
    Se dépêchent, chargés
    De caisses à déposer.
     
    L’agitation on la trouve évidemment
    Bien sûr, inexorablement,
    Sur la voie réservée
    Où défilent en quantité
    Des rouleurs de tous types
    Surtout pas en sens unique !
    La discipline ici est inconnue
    Et j’en frémis bien entendu !
     
    On va rester cloîtrés, enfermés
    Sauf si on rempli un papier
    Pour toute sortie obligatoire
    Alors autorisée, est-ce provisoire ?
    À la loi faut se plier dorénavant
    Mais pour combien de temps ?
    Alors quand j’ai eu envie d’écrire
    Les infos venaient de le dire.
    À l’heure où ceci vous lirez
    Vous aurez subi la réalité.
     
    Cela me rappelle notamment
    Les difficiles moments
    Connus dans l’enfance
    Le manque, en France
    L’attente devant le magasin
    Les rayons vides de pain !
    Mais tous ces gens n’ont pas mon âge
    Ni en mémoire, cette image ?
    Pourtant la psychose fait son chemin
    Voilà pourquoi ils font le plein !
    Les sacs débordent d’achats
    Portés sur le dos, l’épaule, dans les bras
    Tout ceci par un seul barbu
    Qui très vite, n’en pouvait plus !
    Cette folie douce me fit sourire
    A-t-il beaucoup de bouches à nourrir ?
    Il est certain que pour beaucoup
    La table est plus chargée, du coup !
     
    Alors tout s’explique
    Et c’est ce qui implique
    Ce fort engouement
    Pour le ravitaillement,
    Devenu principale distraction
    En ce temps de restriction
    De toutes sortes d’évasions.
    Ne restent que celles de la maison
    Ménage, cuisine, rangements, informations
    Heureusement il y a la télévision,
    Bien que le sujet souvent revienne
    Il y a la lecture, tout de même !
    Quelques jeux même solitaires
    Gym, sont également salutaires.
    Les messages électroniques,
    Les conversations téléphoniques
    Pour supporter le confinement
    Peut-on vivre autrement ?
    Mais on finira par venir à bout
    De ce virus qui chamboule tout !
     
    Puis sont venus les applaudissements
    Pour tous ceux qui présents
    Aident à survivre : les soignants,
    Agriculteurs, transporteurs, commerçants
    Et j’en passe, c’est une erreur !
    Mais le soir aux fenêtres
    Il faut bien le reconnaître
    C’est un vrai petit bonheur,
    On partage bravos, cris, tapage
    Rendons leur hommage
    Surtout n’hésitons pas
    Avant de les prendre dans nos bras
    Vous verrez, on le fera !
     
    Ninette

  • Courage les amis

    Coronavirus
    Est arrivé, en plus,
    Joue au plus fort
    Jette un sort.
     
    Allongé sur le lit,
    Au boulot ou la nuit
    Il est toujours là
    Devant et derrière soi.
     
    Quand partira-t-il ?
    Disparaitra-t-il des villes ?
    Prendra-t-il le métro
    Voiture, vélo, moto ?
     
    Rentrer à la maison
    Sans se poser de questions
    Regarder le journal à la télé
    Pour s’ informer.
     
    Tout s’arrête
    On n’est plus à la fête,
    Sauver la mise
    Jamais de bises.
     
    De cet évènement
    Maintenant  le confinement,
    Une nouvelle vie
    On gagnera le pari.
     
    Courage les amis !
     
    Jean- Yves

  • Lire "Dictionnaire amoureux du Général"

    paris,livreDans le cadre du cinquantenaire de sa  disparition (novembre 1970) et des 130 ans de sa naissance à Lille (novembre 1890) je ne saurai assez vous recommander d’actualiser vos connaissances sur le “Grand Charles” par la lecture du “Dictionnaire amoureux du Général” où un Denis Tillinac inspiré et lyrique vous fait mieux découvrir ou redécouvrir avec le  De Gaulle intime, celui de l’Histoire entouré de personnages emblématiques de l’aventure de la France Libre qu’il s’agit de ne pas oublier certains connus tels Félix Eboué, Jean Moulin, Leclerc de Hauteclocque, André Malraux, Thierry d’Argenlieu, le général Catroux.... D’autres moins, voire inconnus Henri Fertet, Elisabeth de Miribel....
     
    Un livre que vous n’oublierez pas.

    Jean-Paul

  • Lire "L’Affaire Dreyfus. Vérités et légendes"

    Même le lecteur qui croit connaître l’Affaire Dreyfus du nom de cet officier juif alsacien accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne, trouvera avec certitude dans ce livre d’Alain Pagès (spécialiste de l’œuvre d’Émile Zola) des informations qu’il ne connaissait pas entièrement.
     
    Il y trouvera des indications sur le soi-disant syndicat juif, sur l’évolution de l’antisémitisme et sur la montée de la notion d’intellectuels.
     
    Il y constatera la montée en puissance de la presse et les cotés feuilleton de l’Affaire (épisode de la dame voilée)
     
    Un livre indispensable à tout lecteur voulant approfondir les moindres évolutions de cette Affaire qui divisa la France.
     
    Jean-Paul

  • 1 - Atelier écriture "cartes jeu de tarot"

    Thème : écrire une histoire à partir des personnages figurant sur des cartes de jeu de tarot

    Tirage : l'impératrice, le bateleur, la tempérance, la roue de la fortune.

    Tarot_Marie_grand.jpg

    La roue tourne

    La roue de la fortune a tourné au pays des Austries.

    L'impératrice Bérangère a connu des heures de gloire. Son royaume était prospère. Puis, elle a  trouvé l'amour en la personne de Robert le Grand. Tout le pays a fait la fête pour leur mariage.

    La cour du château n'était qu'un parterre de fleurs. Les troubadours venus des quatre coins du pays ont chanté et joué pendant trois jours et trois nuits Un bateleur très jeune et très beau, un véritable éphèbe, s'est installé dans un coin et a commencé à faire des tours de passe-passe avec ses dés et ses gobelets

    - "Allez, allez, devinez où est passé le dé rouge ?"  Beaucoup ont tenté leur chance mais beaucoup ont perdu.

    Après ces jours de liesse, d'excès et de joie, Bérangère et Robert se sont retrouvés enfin seuls dans le château et plus exactement dans leur logis blotti dans le donjon.

    Mais une ombre flotte sur cet amour tout neuf. L'impératrice trouve que son mari sent l'alcool. En fait, il n'a pas dessaoulé depuis trois jours. Pour achever le tout il a des manières grossières.

    Elle pleure en cachette et comme la situation s'aggrave au fil des jours, elle décide de s'éloigner et part visiter son royaume tout en se promettant d'aller prier Saint-Séraphin, l'ange de la tempérance en passant par l'abbaye du Clos.

    Un matin, elle arrive dans la ville de Berneron. Sur la place du marché, elle croit apercevoir le beau bateleur qui avait égayé son mariage avec ses facéties et son humour. Elle le reconnaît, c'est lui, elle en est sûre. Elle le fait appeler par un de ses gardes du corps et lui propose de partager son repas. Elle pense ….. et, plus si affinités !

    Elle a oublié Robert, elle a oublié d'aller prier pour que l'ange Séraphin ramène son mari Robert à la sobriété.

    Elle continue l'inspection de son royaume avec le beau bateleur à ses côtés. Ils ne se quittent plus.

    Quand elle revient de son périple, c'est une femme épanouie qui pénètre dans la cour du château. Elle fait quelques pas et constate que tous ses vassaux sont rassemblés et pleurent.

    Elle apprend de la bouche même du Grand Chambellan que Robert s'est noyé, non pas dans le chagrin lié à la séparation, mais dans la cuve de vin de Bourgogne qui faisait l'orgueil du maître de chai.

    Que serait-il passé si elle avait prié Séraphin ?

    Elle est songeuse.

    -"Que nenni, ma mie" lui dit le bateleur. "Toutes ces prières ne sont des foutaises. Allons, venez ma mie, jouer avec mes dés."

    Marie Dp