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paris - Page 55

  • Salon culture et jeux mathématiques

    Affiche du 23e Salon culture et jeux mathématiques.jpgLe salon Culture et Jeux mathématiques aura lieu pour de vrai cette année sur la place st Sulpice à Paris 6ème du jeudi 2 juin au dimanche 5 juin 2022.

    L'association kafemath participera à ce salon. Je serai sur le stand le jeudi 2.

    Vous êtes curieux... les jeux... les maths voir le centre International des Jeux Mathématiques .

    Au plaisir de vous y retrouver.

    Amicalement

    Micheld, adhérent Arvem

  • Lire "Paris, un jour un évènement" de Hélène Renault-Chemin

    paris,livreEn ayant sélectionné du 1er janvier au 31 décembre 366 évènements propres à chaque jour de l'année cet ouvrage aborde l'histoire de Paris à travers de multiples champs: politique, religieux, criminel et faits divers. Abondamment illustré il satisfait absolument la curiosité du lecteur.

    La grande comme la petite histoire y trouve son compte.

    On ne demande qu'à approfondir certains faits qui sont, parfois, relatés succinctement. C'est un livre qui peut être source de bien des recherches.

    Bon courage au lecteur !

     Jean-Paul

  • Lire "Les nouvelles menaces sur notre monde"

    paris,livreLes nouvelles menaces sur notre monde vues de la CIA :  Analyses, faits,et chiffres

    La CIA avait perdu de sa crédibilité n'ayant pu empêcher les attentats du 11 septembre 2001 ou d'avoir monté de toutes pièces le dossier des armes de destruction massive de Sadam Hussein pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003 d'où l'incrédulité des services étrangers devant ses alertes, qui se révèlent crédibles, devant les préparations de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Poutine.

    Si vous voulez connaître les tenants et les aboutissants de cette crise mondiale actuelle, n'hésitez pas précipitez-vous sur ce livre aux observations basées sur les rapports de la CIA, redevenue crédible, ayant trait aux menaces qui pèseront sur notre monde dans les prochains mois ou les prochaines années.

    Un livre sérieux et bien documenté.

    Jean-Paul

  • Discussion "Rosa Bonheur"

    paris,rosa bonheurLa peintre animalière

    Rosalie est née à Bordeaux en 1822. Son père Oscar Raymond, peintre, sa mère  Sophie donne dans la musique et la couture. Elle a eu 2 frères et 1 sœur. A Bordeaux la famille connaît Goya, Rosalie bercée dans le milieu artistique sera en quelque sorte élève auprès de son père.

    En 1832 le père vient seul à Paris, se retrouve dans une maison communautaire( Phalanstère) rue  de Ménilmontant, devient St- Simonien sorte de secte, où patrons , ouvriers ensemble s'adonnent  aux travaux manuels, chantent des cantiques, les adhérents sont contre la lutte des classes, contre le hiérarchie en opposition à la doctrine  de Marx.

    Sa femme élève donc seule ses enfants avec des difficultés, ils viendront tous à Paris, mais en 1833 elle décède soit par épuisement ou du choléra qui fit 12000 morts à Paris.

    Rosa se retrouve près de son père, le saint-simonisme l'influence-t-elle?

    La source d'inspiration

    La lecture de l'écrivain Lamennais qui pense que " les animaux ont une âme" imprègne Rosa sur le fait que l'animal représente une forme de liberté. Elle va peindre surtout des animaux par dizaines ( vaches, veaux, moutons , brebis, chevaux, chien ....)

    A 14 ans elle sera nommée "chevalier du Temple"  par une cérémonie contre les privilèges, pour le progrès et la liberté ( est-ce pour cela qu'elle n'a jamais voulu être sous l'emprise masculine ?).

    A 15 ans elle fait le portrait de Nathalie Micas sa copine qui le sera jusqu'à sa mort. Plus tard  elle monte un atelier avec Nathalie qui peint également. Le voisinage intrigué nomme l'endroit " la maison des sorcières".

    Évolution

    1842 Elle commence à peindre sur place les animaux dans les abattoirs. Pour cela elle sollicite l'autorisation de porter le pantalon plus pratique  que la jupe longue; auprès du préfet il faut demander " le permis de travestissement" renouvelable tous les 6 mois.

    Les Salons d'expositions

    Lieux obligatoires pour se faire connaître, trouver des acheteurs. Elle voyage dans la campagne, dans les provinces de France pour y peindre différents animaux dans des positions diverses. Elle est allée aussi en Angleterre, Allemagne. Elle sculpte également la terre cuite, les peintures sont parfois vendues aux anglais. Petit à petit elle va devenir célèbre.

    Des années importantes : récompenses

    1848 Elle reçoit la médaille d'or du Salon. Elle va acquérir une propriété, mais c'est aussi la date de la mort de son père.

    1849 Elle présente le splendide tableau "Labourage nivernais" dit "Sombrage" (qui se trouve au Musée d'Orsay) période où elle vit avec Nathalie et sa mère

    1851 Première étude du "Marché au chevaux", terminé il est exposé dans différentes villes pour être définitivement placé au Muséum of art de New York, plusieurs années après.

    1859 A 37 ans elle achète By, poursuit sa vie avec ses 2 amies, adopte de nombreux animaux jusqu'à avoir une lionne. Certains seront empaillés.

    1860 Elle va en Angleterre  présentée à la reine Victoria, rencontre Sir Edwin Landseer peintre anglais connu qu'elle a failli épouser?

    1865 Elle reçoit des mains de l'impératrice Eugénie "La légion d'Honneur". C'est la première femme artiste à être ainsi honorée .

    1867 A l'exposition Universelle elle est critiquée, ses peintures imitent les peintures anglaises.

    1870 La guerre

    Les allemands envahissent la France, elle est à By et veut organiser une milice. Le maire n'est pas d'accord " on ne se prend pas pour Jeanne d'Arc" . Elle aide les habitants sur la plan alimentaire. Décès de la mère Micas, enterrée au Père Lachaise

    1889 C"est le président Sadi Carnot qui lui remet "La Croix de la Légion d'Honneur". Mais  Le 21 juin Nathalie décède...

    Autre vie

    Une autre amie  Anna Klumpke américaine peintre remplace Nathalie. Elle fait la connaissance de William Cody " Buffalo Bill  venu à l'exposition de Paris, Rosa est prise de passion pour les indiens. Il va lui donner un cheval" nommé Margot"

    La fin  A 77 ans elle meurt, est enterrée  avec la famille Micas 74eme division au Père Lachaise. Sur la tombe on peut lire "Officier de la Légion d'Honneur" "L'amitié est une affection divine".

    Anna légataire universelle vendra beaucoup des ses œuvres.

    Ninette

  • Missions étrangères de Paris "Son jardin"

    Balade dans un petit jardin (privé !) de les Missions Étrangères, en plein centre de Paris….

    Bizarre, ce jardin, ne m’est pas inconnu. Déjà visité, lors d’une précédente exposition…

    Mais cette première visite n’avait pas attiré ma curiosité à ce point !

    En tant que "petit" jardin, à la française, il a tout de même une superficie de 1000 m2. Il fut dessiné en 1663 par un disciple de Le Notre, (le "jardinier" de Louis XIV !). Le plan n’a, pratiquement, jamais été modifier, même si quelques stèles ont été installées au fils des années.  

    Jardin privé, parce que, vue de la rue, rien ne laisse penser qu’il existe. De plus, le jardin n’est ouvert au public, que lors : des Journée Européenne du Patrimoine, et des Journée des Jardins.

    Jardin privé, aussi, parce qu’il appartient aux Missions Étrangères de Paris depuis 1684, et qu’il est caché derrière les logis des séminaires de celle-ci. Et de surcroit, pour y accéder il faut tout d’abord traverser le hall de ce bâtiment. 

    Mais avant même cela, il faut franchir le portail, ce qui ne peut se faire qu’en suivant un guide…. 

    Bref, on l’a bien compris : c’est privé !!! 

    À l’entrée du jardin, un cadran solaire, des fois, que le temps ait son importance ! 

    Il date de 1737, C’est une méridienne dont les traces sont orientées vers l’occident, gravées sur un muret en pierre. Le soleil, étant au rendez-vous, l’heure "définie" est 14 h 30.

    Une fois arrivé dans le jardin, un superbe concert de "Coucou-Cuicui", en sol majeur, nous accueille. Ignorante en la matière, je ne saurais dire qui mène l’orchestre ! Rien ne trouble celui-ci, bien que les bâtisses de la ville l’entourent. Et parmi celles-ci, mitoyenne, celle du 118 rue du Bac, dont les fenêtres ont un regard sur ce jardin. 

    Chateaubriand, y demeura en 1838 et y est mort en juillet 1848 et y trouva quelques inspirations… 

    "En traçant ces derniers mots, le 16 novembre 1841, ma fenêtre, qui donne à l’ouest sur les jardins des Missions étrangères, est ouverte : il est six heures du matin … " — Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe.

    À l’intérieur du jardin, un chemin déambule, devant différentes curiosités. Chacune commémore un évènement relatif aux missionnaires. 

    L’oratoire : Les aspirants aux Missions étrangères s'y réunissaient chaque soir pendant un mois et prier pour les missionnaires qui venaient de partir. À cette occasion un cierge sur lequel étaient inscrits les noms des partants, était allumé. Cette tradition remonte au naufrage du Mercedes en mer de Chine en 1860, où huit missionnaires trouvèrent la mort. De plus dans cet oratoire, autour de la statue de la Vierge, figurent les noms de divers missionnaires canonisés en particulier par Jean-Paul II. 

    Stèle coréenne. Située près de l’oratoire la stèle coréenne offerte par la cathédrale de Séoul à l’occasion de la canonisation des martyrs de Corée en 2003. La stèle porte les noms des martyrs, elle est soutenue par une tortue, qui symbolise la terre et la longévité, Elle est couronnée d’un chapeau avec deux dragons, symbolisant le ciel. La stèle représente l’union de la Terre et du Ciel dans l’Homme. 

    À proximité, une plaque informe, sa raison d’être. Elle est accompagnée d’une lanterne de pierre, et d’une inscription votive.

    La cloche chinoise : offerte en 1858 par le contre-amiral Charles Rigault de Genouilly au nom du corps français à Canton. Elle a été placée dans le jardin en 1873. Elle porte une inscription chinoise disant qu’elle était dédiée à Kouan-in, déesse bouddhique de la miséricorde en 1721. 

    À part ces stèles, 4 statuts en bronze, ont leur place dans le jardin, elles représentent, le Christ en Croix, le Sacré-Cœur, (dévotion à Jésus), Saint Pierre, et Saint-Joseph. 

    Ce jardin détient aussi un autre trésor… Il est planté de nombreuses essences rares, rapportées par les missionnaires en voyage au bout du monde. Sans oublier des abeilles qui y ont quelques royaumes… 

    Au XXe siècle, certaines plantes exotiques découvertes par le père Jean-Marie Delavay mort en Chine le 31 décembre 1895, botaniste de plantes en Chine, sont ajoutées au jardin. Ce missionnaire avait rassemblé une des collections botaniques les plus importantes de la fin du XIXe siècle, dans une région limitée du Yunnan.   

    Plusieurs autres missionnaires botanistes en Asie, offrent une variété de plantes, comme les rosiers Soulieana, Moyesii ou Roxburghii...et bien d’autres encore

    Cependant, mes connaissances, en botanique, tout comme le concert, "Coucou Cuicui" sont peu fertiles…. Alors je me fais la promesse d’y retourner lors des portes ouvertes….

    En attendant, je regarde, je respire, et j’écoute…

    Et puis, en quittant ce "petit" jardin, je jette un coup d’œil sur la méridienne. Son ombre est plus courte …. Oui, le temps passe trop vite. ! 

    Arletteck

    paris

    ©2021by ArletteCk

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