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  • George Sand

    paris,conférenceEn cette période tourmentée du début de l'été où le machisme français se révèle au grand jour, nous avons évoqué une femme libérée du 19e siècle, une femme peu ordinaire, écrivain, journaliste, engagée politiquement, républicaine soutenant les Révolutions de 1830 et 1848... J'ai nommé George Sand !

    Bien que l'Impératrice Eugénie ait sollicité pour elle un siège à l'Académie Française, elle fut simplement reconnue des Romantiques "Reine sans couronne" (belles paroles). Cependant durant le siège de Paris (1870), son nom fut donné à un ballon dirigeable qui assurait le courrier avec la province.

    Elle fut élevée par sa grand'mère aristocrate pour qui elle avait beaucoup d'admiration, et connut la pension religieuse anglaise, ce qui explique en partie sa personnalité.

    Voulant se distinguer elle changea son prénom d'Aurore en George (pour son côté anglais), portait pantalon, fumait, entre autre...

    Elle eut un mari, de nombreux amants dont Musset et Chopin, fréquentait le milieu intellectuel se liant d'amitié avec Balzac, Flaubert, Liszt, Delacroix, à Paris.

    Elle vivait également beaucoup en sa grande propriété de Nohant en Berry, observant la vie paysanne et l'idéalisant. On la découvre dans ses oeuvres "La Mare au diable", "François Le Champi", "Les Maîtres sonneurs".

    Elle eut 2 enfants :

    - Maurice (Bouli) son aîné et préféré, celui-ci bien que marié ne la quitta guère, d'ailleurs sa belle-fille aimait beaucoup George,

    - Solange au caractère affirmé dont la vie mouvementée fit que mère et fille eurent des relations difficiles

    Des tourments, des chagrins, des succès jonchèrent la vie de cette grande dame.

    Nous pourrons retrouver quelques de ses souvenirs personnels lors de notre prochaine visite au Musée Romantique, dans cet hôtel particulier, où elle était reçue les vendredis.

    En ce qui nous concerne, n'étant que simples roturiers, nous ne serons reçus que le samedi pour pratiquement terminer cette saison de rencontres.

    Ninette

  • Expo "Jardins romantiques français 1770-1840"

    paris,expositionLe Musée Renan-Scheffer Vie Romantique propose jusqu'au 17 juillet une exposition "Jardins romantiques français 1770-1840" qui nous permet de visionner l'évolution des jardins du siècle des Lumières à l'époque romantique.

    On ne peut notamment que regretter la disparition du jardin Beaumarchais situé près de le Bastille et se féliciter du soin apporté par l'impératrice Joséphine, à la floraison de ses milliers de rosiers et autres plantes fleuries qu'elle se procurait dans divers pays, qui venaient agrémenter ses séjours à la Malmaison.

    Les croquis de Redouté "Le Raphaël des fleurs" nous séduisent toujours autant 2 siècles plus tard.

    Agréable exposition.

    Jean-Paul

  • Expo "Le Lorrain" et "Rembrandt" au Louvre

    paris,expositionsJusqu'au 18 juillet Le Louvre présente 2 expositions "Claude Gellée Le Lorrain (1605-1682) et "Rembrandt et la figure du Christ". Dans celle-ci nous pouvons voir un grand nombre de portraits du Christ "d'après nature" c'est-à-dire peints dans son atelier à partie d'un modèle qui pose.

    Quelques chefs-d'oeuvre relatant la vie du Christ sont particulièrement mis en valeur tels "Les pélerins d'Emmaüs" et "Le Christ apparaissant à Marie-Madeleine sous l'aspect d'un jardinier".paris,expositions

    En complément de nombreux dessins, l'exposition sur Le Lorrain nous fait admirer la luminosité de quelques oeuvres superbes comme "David sacré par Samuel" "Paysage avec le repos pendant la fuite en Egypte" et " La fête villageoise". Deux belles expositions.

    Jean-Paul

  • Expo "La Commune de paris (1871) une histoire moderne

    Commune_paris_Cordeliers.jpgSi vous voulez vous rendre compte que sur de nombreux sujets (l'égalité entre hommes et femmes, l'école gratuite, le droit au travail et j'en passe...) la Commune de Paris était en avance sur son temps.

    Précipitez-vous au Réfectoire des Cordeliers 15 rue de l'Ecole de Médecine où jusqu'au 19 juin est exposée " La Commune de Paris (1871) une histoire moderne".

    C'est une exposition pédagogique très enrichissante agrémentée de chansons de Mouloudji qui cadrent bien avec le sujet et résonnent merveilleusement dans le décor que nous offre le superbe Réfectoire des Cordeliers.

    Jean-Paul