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paris - Page 123

  • Un couple dans la révolution

    La température élevée de ce mois d’avril n’était pas idéale pour faire la Révolution et pourtant...

    parisEn début de séance nous étions encore frais pour découvrir sur les photocopies, les gouaches de Lesueur du Musée Carnavalet, relatant des scènes variées de cet épisode comme, le discours de Camille Desmoulins le 12 juillet, les citoyennes offrant leurs bijoux pour combler la dette de l’État, l’arrestation de "Dumoulin"....

    Mais notre orateur était lancé, obligé de rentrer dans tous les évènements qui contribuèrent à la fin de la royauté, la mort de Louis XVI, pour présenter la Révolution, la proclamation de la République et les acteurs en piste, les relations amicales ou les désamours des principaux civils ou militaires.

    Camille Desmoulins est né le 2 mars 1760 à Guise, 2 ans après Robespierre, sera avocat, créateur de journaux après avoir été pensionnaire avec Robespierre, à Louis-le-Grand.

    Sa vie affective
    En 1783 en promenade au jardin du Luxembourg, il croise Madame Duplessis et ses 2 filles Lucile 13 ans et Adèle. D’après les lettres qui nous ont été lues, Camille se révèle un amoureux platonique de la mère.
    Il fréquente la famille et finalement s’attache à Lucile, fait sa demande en mariage, attendue longtemps, mais ayant gagné en notoriété, Monsieur Duplessis accepte leur union. Ils se marient en 1790, un fils Horace nait en 1792, placé 3 jours après en nourrice.

    Son chemin politique
    En 1789 Camille fréquente les députés de l’Assemblée Nationale. Il fonde son journal "Les Révolutions de France et de Brabant" : grand succès, après avoir crée "La France libre" et "La lanterne" à l’existence plus courte.
    Nous découvrons que les paroles de la chanson "les aristocrates à la lanterne, les aristocrates ont les pendra"... viennent du fait que sur le place de Grève, au bras d’une lanterne, des gens y étaient pendus !

    Camille journaliste a un rival, Jean-Pierre Brissot, Girondin, journaliste concurrent, aux idées opposées (guerre offensive ou non) mais tous deux, sont pour la Révolution.

    De grands évènements
    Lire la suite ICI

  • Lire "Le tour de la France, exactement"

    paris,livreLionel Daudet – 335 pages - 2014 – livre de poche – 7,10 euros

    Nous connaissons tous le célèbre et centenaire tour de France cycliste. Et aussi le tour de France automobile, le tour de France à la voile etc.

    Mais le tour de France à pied, en suivant exactement nos frontières, sans hiatus dans le parcours frontalier, cela ne s’était jamais fait.

    Et bien, Lionel Daudet (lointain parent de…) alpiniste français de renommée mondiale, l’a fait. Cet exploit titanesque qui lui a demandé 15 mois d’efforts pour parcourir environ 3000 km de crêtes, de forêts, de rivières et 6000 km de côtes, à pied, en kayak, en spéléologie ,en VTT !!!Et ce entre le 10 août 2011 et le 15 novembre 2012

    Avec, en amont 15 mois de préparation, avec le concours de Véronique, épouse infatigable ,dévouée et compétente, et de près de 200 amis, dont la plupart sont venus l’assister à plusieurs reprises pendant cette extraordinaire randonnée.

    Son itinéraire a été le suivant :

    1 - du 10 août au 9 septembre 2011 : Sommet du Mont-Blanc-Léman

    2 - du 12 septembre au 6 octobre 2011 : plaine genevoise–Jura–Rhin

    3 - du 7 octobre au 25 novembre 2011 : du Rhin à la mer du Nord

    4 - du 26 novembre 2011 au 28 février 2012 : littoral du nord au sud en passant par l’ouest, c’est-à-dire toutes les côtes de l’Ouest de la France

    5 - du 17 mars au 2 juillet 2012 : la traversée des Pyrénées

    6 - du 4 juillet au 10 août 2012 : Méditerranée–Corse (oui, la Corse par la côte de bout en bout !)

    7 - dernière étape du 12 août au 15 novembre 2012 : remontée des Alpes !!!

    C’est en réalité immense et merveilleux jeu de piste, car il faut en permanence, à chaque étape, retrouver les bornes ou les plaques qui sanctuarisent la frontière. Un exemple :

    "ce pourrait être le titre d’un roman policier : mais où est passé la 602 ? C’est la dernière des bornes pyrénéennes. Un mystère l’entoure. Jusque-là, les accompagnateurs qui me précèdent n’ont pas réussi à la trouver. Elle apparaît néanmoins sur le GPS. Mais pas de 602 en vue ! C’est à devenir fou : le GPS m’indique que je suis dessus mais il ne cesse de se recaler et de la décaler ! Et puis, stupéfaction l’éperon que nous venons de descendre est traversé par une grotte, comme le chas d’une aiguille… et là ,sur un des flancs veinés de rochers noirs et polis, une plaque rectangulaire, resplendissante, a été fixée à hauteur d’homme, notre trésor des Templiers, la 602. L’Occident a rejoint l’orient dans une croisade pacifique… "

    Si vous ne l’avez déjà, lu, faites-vous plaisir en vous offrant ce livre à la fois leçon de géographie, de volonté et d’hommage à la beauté de la France.

    Vous frissonnerez parfois sur la plage en le dévorant !

    Jacques des Marguettes

  • Promenade d'avril

    Ce samedi 7 avril nous avons grimpé les pentes de Ménilmontant et de Belleville collines qui virent naître et grandir Maurice Chevalier et Edith Piaf et qui jadis, couvertes de vignes virent prospérer les cabarets où les Parisiens venaient ingurgiter le vin non soumis aux taxes, et venir Mardi gras former le carnaval à la Courtille avant de se déverser sur Paris.

    Nous avons pu admirer à Ménilmontant, l’imposante et haut perchée (digne d’une cathédrale), Notre-Dame-de-la-Croix de style composite (mi roman, mi gothique) érigée de 1863 à 1880 par Louis-Jean Antoine Heret.

    Elle est très claire, restaurée depuis peu et fréquentée régulièrement par différentes communautés.

    Ensuite à Belleville nous voici devant l’église Saint- Jean-Baptiste de style néo-gothique bâtie en 1853 par Jean-Baptiste Lassus collaborateur émérite de Viollet-le-Duc, notamment pour la rénovation de Notre-Dame de Paris (sa statue se découvre au milieu de la galerie des Rois). Ce monument est remarquable par ses vitraux et sa façade (le travail de Lassus à Notre-Dame est passé par là).

    Un moment de dépaysement à deux pas du Paris intra-muros, au milieu d’un quartier jadis symbole du Paris ouvrier, aujourd’hui habité par des populations cosmopolites, toujours populaires.

    Jean-Paul

  • Promenade de l'église de Ménilmontant à l'église de Belleville

    Notre rendez-vous se situait à la sortie du métro Ménilmontant, pour une découverte des églises de Ménilmontant et  celle de Belleville, toute proche, guidée par Ania. Dès que l’on empreinte la rue Etienne Dolet, qui "monte" à la première église, une impression de petit village, me revient, j’y avais passé mon enfance… De celle-ci remonte en moi, une chanson de Maurice Chevalier… "Les Gars de Ménilmontant"  Une place, au pied de l’église, porte son nom. Mais j’ignorais que c’était grâce à Napoléon III, que ces deux quartiers étaient rattachés à Paris.

    Autrefois, hors de Paris, et grâce à ses vignes, le vin y était moins cher donc "y’avait qu’à" sortir de Paris pour trouver de bonnes guinguettes…

    La Chapelle de l’époque devient trop petite pour recevoir les fidèles. Il faut donc une église plus grande. L’architecte Antoine Héret, en est chargé. La construction de Notre Dame de la Croix commence en 1863 pour s’achever en 1880. Elle est la 3ème plus grande église de Paris, surprenant pour un petit quartier !!

    Après avoir grimpé les marches… un certain nombre, équivalant à environ 4 étages. L’église, portes  ouvertes, nous reçoit. Que de lumière… certes, rénovée, il y a peu de temps, mais quand même ! Les voûtes en fer, car la pierre commence à manquer dans Paris, soutiennent l’Église,  mais les arcs ne choquent  pas, ils ressortent.

    Les vitraux, ne témoignent en rien que nous sommes dans une église, ils sont de formes géométriques. Cependant chaque culot de pilier est différent, une tête de Moïse, celle d’une femme, celle d’un prélat… et d’autres encore.>

    Nous sortons, par le côté  nord, sur la rue d’Eupatoria, pour nous diriger vers l’église Saint Jean Baptiste de Belleville. Construite en 1854  par l’architecte Lassus et à Guérin pour les vitraux. Au dessus des 3 portails de la façade, des tympans rappellent une période de vie du Christ.  Toute la lumière extérieure est filtrée par des vitraux, chacun différent racontant un moment de la bible. L’autel et le tabernacle aussi, le premier représente l’agneau pascal, le second le buisson ardent.

    Une affichette indique "En ces lieux, sur ces fonds baptismaux, Edith Giovanna Gassion (Edith Piaf) fut baptisée le 15 décembre 1917."

    Mais silence… une cérémonie, un baptême, se prépare… par respect, pour ne pas déranger, il nous faut sortir, sur la pointe des pieds…..

    Arlette