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Si vous voulez vivre dans l'atmosphère paranoïaque, reposant sur la délation qui existait en U.R.S.S dans l'époque qui précèda la mort de Staline, allez voir le film, "Une éxécution ordinaire".
André Dussolier y campe un "petit père des peuples" plus vrai que nature et Marina Hands une jeune femme médecin d'une profonde humanité prise entre un tyran pour lequel elle devient indispensable et son mari pour qui elle se révèle être un danger, le rôle qu'elle joue devant rester secret.
La curiosité m'a entraînée voir le film "Gainsbourg, vie héroïque"(cliquez sur l'image). Et je n'ai pas regretté.
La vie de Gainsbourg traitée par le conte. La marionnette qui est son double et dont il ne se séparera que beaucoup plus tard. Le garçonnet et l'homme.
On voit le personnage Gainsbourg évoluer : tendresse, timidité mais aussi curiosité. Avec des moments sensuels et doux. D'autres où il provoque bien sûr et où il se détruit à petit feu. L'importance des femmes dans son évolution personnelle et musicale. Et puis le côté provocateur qui évolue jusqu'à ce que Gainsbourg devienne Gainsbarre.
C'est le duo avec Brigitte Bardot (Laetitia Casta) que j'ai préféré, celui où la tendresse, l'émotion est très forte. La performance d'Eric Elmosnino est indéniable car en plus de ressembler à Gainsbourg, il le campe fort bien.
J'ai aussi beaucoup aimé les couleurs dans ce film, les couleurs chaudes (rouge, jaune, mordoré) la plupart du temps, et la couleur froide (le bleu). Et bien sûr, tout au long de cette évocation, la formidable musique ! Cette musique inséparable de l'histoire de Gainsbourg.
En sortant on n'aime pas plus ou moins le personnage. On en sait seulement un peu plus sur lui.
Après le rendez-vous à la Cité de la Musique pour l'exposition Gainsbourg en 2009, ce film nous raconte aussi les objets qui y étaient exposés : la sculpture de l'homme à la tête de chou, son écorché, la partition originale de la Marseillaise...
Quelques spectateurs sont partis en cours de projection, d'autres sont restés, intéressés et captivés par ce personnage et sa musique. Je fais partie de ceux-ci.
Mes impressions sur la pièce "La cage aux folles" avec Christian CLavier et Didier Bourdon.
La salle était comble et les applaudissements nombreux. Il faut s'y prendre longtemps à l'avance pour obtenir de bonnes places et même des places tout court.
Toutefois, j'ai trouvé ce spectacle moyen, je ne suis pas "rentrée dedans". La mise en scène laissait souvent à désirer, un décor assez tarte à la crème, kitch, et Christian Clavier tout de mauve vêtu, débitant son texte à une allure vertigineuse donnait l'impression qu'il récitait pour terminer au plus vite (surtout dans la première partie). Cela dit, il faut le faire quand même, l'énergie déployée tous les soirs depuis plusieurs mois déjà mérite un coup de chapeau : il tient le 1er rôle. La scène de la biscotte et la suivante est vraiment très réussie (Didier Bourdon est très convaincant dans cette scène), j'avoue avoir beaucoup ri à ce moment là.
La seconde partie est plutôt meilleure, mais à divers moments, cela part dans tous les sens sans cohérence et avec exagération. Les textes ont été adaptés à notre époque afin d'éviter le côté suranné. Le final est festif et coloré, avec une musique moderne qui donne envie de danser (en cela c'est plutôt réussi).
Le serveur noir tient bien la route, mais il en fait souvent trop. Si j'avais fait le casting, j'aurais choisi Jean Reno dans le rôle masculin et Fabrice Luchini dans le rôle d'Albin, car le contraste aurait été drôle en soi et le couple loin du célèbre duo Poiret/Serrault dont on ne peut que vanter les mérites. Créer en s'inspirant de, et sans parodier est un art, je ne suis pas certaine que ce pari là soit vraiment réussi...
Un film à voir : inclassable car original, étrange, esthétiquement étonnant, servi par une musique bien appropriée aux scènes. Les acteurs sont naturels, film en noir et blanc et en couleurs pour les flash back uniquement ou pour les rêves. Un jeune acteur ressemble beaucoup à Di Caprio : il a la grâce de celui-ci au même âge. L'acteur principal est bon aussi.
Le thème tourne autour de la famille et des secrets de famille, la rivalité entre 2 frères et entre père et fils, le pouvoir lié au talent et à la célébrité. Comment se construire quand on a un parent qui prend tout l'espace, un égo surdimensionné. Fuir ses problèmes comme moyen de résistance n'est finalement pas la bonne solution à long terme, un jour il faut affronter et porter un jugement sur son parent ou en tout cas se positionner clairement par rapport à lui et le déclarer ouvertement.
Ce film documentaire pédagogique réveille en nous divers sentiments. Bien que nous ayons déjà visité les fonds marins par des diffusions antérieures, cette fois, les images sont impressionnantes de beauté. Je n'en citerai que quelques-unes, comme l'approche de certains monstres près de qui l'homme est si petit, ou par la terrible fureur de cette mer contre un imposant bâtiment de la marine, devant l'énorme danger que vit le marin pêcheur dans le fragile chalutier : là, c'est la peur qui nous agite.
La douceur, la tendresse de la mère phoque envers son petit, nous émeut. Ils nous ressemblent presque...
La danse des baleines, qui sortent de l'eau avec grâce, malgré leurs impressionnantes silhouettes, nous étonne.
Par contraste, le charme nous est donné par de jolis poissons et animaux bizarres aux longues nageoires, comme des tissus qui ondulent en mouvements gracieux.
Un grande surprise est ressentie devant certains spécimens comme ces vers qui sortent à la verticale, du fond sablonneux, tel un périscope, un coup d'oeil, et hop, rentrent de nouveau !
La méchanceté ! Dans ce monde, elle existe, pour survivre. Ils s'attaquent entre-eux ; malins se cachent, s'immobilisent, foncent ou happent rapides comme l'éclair, semblables à ces oiseaux qui n'ont aucune pitié pour les bébés tortues.
L'homme est pire. Pour uniquement son plaisir ou sa cupidité, rejette vivants des requins qu'il a mutilé, amputé de leurs ailerons. Scènes abominables, la souffrance nous attrape au ventre !
De splendides images dans la blancheur des glaces, le regard et les expressions touchantes des phoques, génèrent des sourires après les tensions ressenties. Mais ce film nous alerte aussi sur la dégradation du milieu marin, dûe à la pollution dont l'homme est responsable.
Les images restent imprimées et je suppose que les enfants présents ont été impressionnés. Personnellement j'aurais aimé avoir davantage de commentaires sur diverses scènes, pour expliquer le comportement de certaines espèces.
Il est vrai qu'ils auraient peut-être caché ces bruits, ces cris, ces craquements émis par la faune, que l'on perçoit. Tellement surprenant !
Je suis allée voir "Une petite zone de turbulences" avec Michel Blanc, Miou-Miou, Mélanie Doutey.
Beaucoup de situations difficiles à digérer. Ce film, malgré quelques passages comiques, est plus profond qu'il n'y paraît à première vue. Il traite de la maturation psychologique des personnages d'une famille au fil du temps pour arriver à trouver des solutions à leurs problèmes d'intégration sociale.
Il parle aussi de la sagesse, du recul inévitable qu'adopte celui qui se croit au bout de sa vie : sa vision change radicalement et ses priorités aussi. Il porte un regard plus tolérant et plus présent sur les choses et les gens.
C'est un bon film, on ne regarde pas sa montre pendant la séance. Il est réservé aux amateurs de films réalistes et intimistes.
C'est un superbe conte à la fois écologique (avec beaucoup de scènes de bagarre quand même) qui rappelle à la fois Tarzan, la guerre des étoiles, Eragon, Arthur et les Minimoys.
Pour les amoureux de la science-fiction, c'est un vrai bijou, avec beaucoup de poésie. Les images de synthèse sont de toute beauté, de spiritualité (le lien d'énergie entre les habitants de la forêt et les arbres ou les animaux). Bref, un hymne à la nature, mêlant action, humour et émotion. À voir absolument.
Le 27 décembre, je suis allée voir Zorro aux Folies Bergères.
L'intrigue, bien construite, s'inspire bien sûr de celle du Zorro que nous connaissons tous (avec le sympathique sergent Garcia, fidèle à son image), mais étoffée par des éléments nouveaux (la troupe de gitans, le doute sur les circonstances de la mort du père de Zorro).
Elle est enrichie d'une mise en scène originale (par exemple les chaises comme accessoire aux lamentations des femmes des condamnés), de surprises (l'arrivée de Zorro par l'arrière de la salle), et bien sûr d'une ambiance andalouse ensoleillée!
Les danseuses nous offrent un flamenco authentique : un rythme endiablé au son des guitares gitanes et des frappements des pieds, des postures de bras et mains sensuelles, aériennes, et fluides, des robes chamarrées qui voltigent et des voiles qui orndulent gracieusement. Cela donne sacrément envie de se trémousser sur son siège !
Enfin, tous les acteurs chantent également très bien. Un grand bravo aux choeurs qui se répondent depuis le balcon, comme un écho dans la montagne : à écouter les yeux fermés pour mieux capter l'émotion qui vibre dans la salle.
En conclusion, je vous conseille vivement d'aller voir ce spectacle qui vous dépaysera et vous enchantera !
Après le téléfilm de décembre 2008 et le film "Coco avant Chanel" avec Audrey Tautou trop guimauve, si vous voulez voir la vraie Gabrielle Chanel sûre d'elle-même, dure envers ses ouvrières, généreuse quand elle l'a décidé, allez voir "Coco Chanel et Igor Stravinsky."
Vous assisterez au scandale du "Sacre du Printemps" en 1913 au théâtre des Champs Elysées, à l'élaboration du parfum "5 de Chanel" et à la dictature de "Mademoiselle" dans sa maison de couture. L'histoire d'amour, vraie ou supposée, tourne un peu en longueur et peut devenir ennuyeuse. Mais c'est un film à voir si vous voulez connaître les différentes facettes, (parfois généreuse souvent égoïste) d'une figure emblématique des "années folles".
Il n'est pas original de dire que les comédies musicales sont de retour... et d'une qualité exceptionnelle, donc plébiscitées.
Même si l'enfance est loin... Le Roi Lion est superbe et du jamais vu !
Une aventure époustouflante contée par 40 artistes aux 200 masques et 400 costumes dit-on.
La faune admirablement représentée grandeur nature par des marionnettistes acteurs, chanteurs, nous transporte dans un univers vivant, coloré, drôle, animé par des chants extrêmement entraînants, pour nous conter l'histoire de ce lionceau.
Une scène transformable d'où sortent, comme par magie, des éléments de décors.
Ce spectacle extraordinaire en ce temps d'hiver, nous entraîne vers une Afrique poétique, enchantée.
La représentation animalière, crée avec génie, se veut réaliste tout en étant comique. Le jeune Roi Lion est si beau !
Un spectacle aux 3 Molières, offre un pur bonheur de 3 heures, sur scène et dans la salle. Si vous le pouvez, ne le manquez pas !