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Si vous voulez vous plonger, ou replonger, dans l'année la plus terrible (c'est la Terreur) de la Révolution, avant le 16 février 2025 n'hésitez pas, allez au musée Carnavalet voir l'exposition ¨Paris 1793-1794 Une année révolutionnaire".
Vous n'aurez que l'embarras du choix entre les différents documents exposés. Vous pourrez, au hasard, vous arrêter tout à loisir devant une carmagnole, une tête d'un roi de Juda de Notre-Dame de Paris, un fragment d'une ceinture de la reine Marie-Antoinette, un fer de guillotine et bien des tableaux (David est à l'honneur).
…. ou les Street Artistes s’exposent au Petit Palais…
Un parcours dans les salles consacrées aux expositions permanentes mais aussi et surtout, dans la salle de la Concorde, investie par plus de 60 artistes du Street art, ce qui est un hommage au premier Salon des Refusés de 1863 au Palais de l'Industrie. Ce salon accueillait les artistes de l'avant-garde exclus des cercles académiques. Tout un symbole donc…
Un foisonnement de nombreux tableaux dont certains sont plus reconnaissables que d’autres, puisque ce sont les "originaux" à taille humaine, des œuvres peintes sur les murs des immeubles du 13ème arrondissement par exemple…>
À voir et à coupler avec l’exposition au musée de la Poste. Je n’y suis pas encore allée, mais je compte bien le faire.
WE ARE HERE au Petit Palais, jusqu’au 19 janvier 2025, entrée libre.
Si vous voulez connaître la chambre à coucher dans laquelle mourut le 24 novembre 1929 à 1h45 du matin le "Père la Victoire" Georges Clemenceau, n'hésitez pas poussez la porte du 8 rue Benjamin Franklin Paris 16eme métro Passy.
Vous pouvez y admirer les meubles tels qu'il les connut et ses objets les plus familiers . Aidés d'un audioguide vous découvrirez aussi le décor dans lequel il avait ses habitudes.
Vous pouvez également flâner dans un joli jardin dont il profitait en amateur des fleurs, des plantes et des arbres.
À l'issue de cette visite le "Père la Victoire" vous sera un personnage familier.
Si vous aimez les artistes clés de la peinture italienne des XVI e et XVIIe siècles, (La Renaissance) précipitez-vous avant le 5 janvier 2025 au Musée Jacquemart-André en ouverture après rénovation.
Vous pourrez ainsi admirer des peintures peu connues de Raphaël, Titien, Véronèse, Caravage, Botticelli, le Bernin et bien d'autres.
Une exposition où hélas ! vous ne serez pas seul(e) mais que vous n'oublierez pas.
Si vous voulez admirer les images fortes engendrées par les J.O (les poings levés de Mexico 1968) voir courir Jesse Owens (Berlin 1936) et examiner de plus près le maillot d'Alain Mimoun champion olympique au marathon de (Melbourne 1956), n'hésitez pas, précipitez-vous au Palais de la Porte Dorée l'exposition "Olympisme une histoire du monde(1896-2024) y est programmée jusqu'au 8 septembre.
Le Centre Pompidou se prépare pour 5 ans de travaux. Pour cela, il fermera ses portes au public à partir de l'été 2025.
Il s’agit de la toute première rénovation de cet édifice parisien inauguré en 1977.
Suite à un concours lancé en 2023, c’est le duo franco-japonais Nicolas Moreau et Hiroko Kusunoki, qui a été retenu pour remplir cette mission de rénovation et de modernisation aux côtés de la designer Frida Escobedo Studio
Pas besoin d'aller bien loin. L'espace Monte Christo incite à s' évader, à rêver d'un autre monde, ou à s'en inquiéter.
Dans ce monde imaginaire j'ai rencontré des personnages étranges ayant perdu la tête, ces hybrides sont vraiment parlants; de ce corps, une autre vie émerge à travers une plante.
Je me suis isolée sous un abri de mille tissus colorés, comme sous une pluie de larmes.
Une forêt naissante laisse apparaître un feuillage gonflé d'une sève mousseuse.
Une nuit, je me suis évadée dans la forêt, je me suis blottie dans un de ses nids suspendus. Accrochées aux fines branches, quelques feuilles lumineuses ont éclairé mon chemin. j'ai traversé la clairière, un arbre dominant s'est transformé en feu d'artifice.
Et là, je me suis laissée dériver sur une barque construite de fines lamelles, me semblant pourtant fragile.
Enfin, j'ai été émerveillée par l'imaginaire, le détail et la minutie de chaque œuvre.
Si vous voulez vous évader, tout en restant dans le 20eme, vous pouvez vous rendre à :
De Martin Provost avec Cécile de France, Vincent Macaigne, Annouck Grinberg, Stacy Martin
Pierre Bonnard ne serait pas le peintre que tout le monde connaît sans Marthe qui occupe presque un tiers de son œuvre…
J’avais beaucoup apprécié le film de Martin Provost "Séraphine" avec Yolande Moreau, sur la peintre autodidacte Séraphine de Senlis. Aussi je me réjouissais d’assister à ce biopic sur le peintre nabiste Bonnard et sa muse.
Les images sont belles, les jeux de lumière splendides, les acteurs impeccables. Un film parfait d’un point de vue académique.
Bonnard rencontre Marthe, toute jeune, en 1893 mais refuse de la présenter à sa famille pour des raisons de différence de classe sociale. Il l’épouse seulement en 1925.
Marthe fut la muse de Bonnard. Avec elle, il ose le nu. Mais outre que leur relation fut longtemps tenue secrète, Marthe souffre d’asthme sévère. Pour elle, Bonnard quitte Paris pour une petite maison des bords de Seine près de Vernon, puis la province où Marthe fait des cures. Mais il s’échappe de plus en plus souvent au fil du temps.
Le film explore l’intimité du couple plus qu’il ne décrypte les toiles du peintre : en dehors du fameux tableau des amandiers en fleurs, trop peu des œuvres aux couleurs vives et gaies que j’affectionne tant sont filmées.
Bonnard eut de très nombreuses liaisons. Or le film n’en évoque qu’une : celle que le peintre entretint avec une jeune artiste de vingt-sept ans sa cadette.
"Bonnard, Pierre et Marthe" est un film paradoxalement sage : Il raconte la vie d’un peintre hédoniste. Il ne cache rien de sa liaison tumultueuse et créatrice avec sa muse, mais son déroulé est lent, la fin mélodramatique arrive enfin après deux longues heures d’ennui.
J’ai vu là un biopic convenu, creux, sans intérêt. Juste joli.
Après m'être "cassé le nez" sur place une première fois pour obtenir une entrée , le Musée était plein, trop sollicité par internet, j'ai renouvelé l'expérience.
Bien m'en a pris, j'ai réussi à découvrir au milieu de la foule "Racines" le dernier tableau de Vincent. Comme quoi l'obstination paye.
L'exposition dure jusqu'au 4 février, sinon traverser le Musée d'Orsay est toujours un régal. Cela mérite le déplacement.
Cette exposition du Service historique de la défense "D'Artagnan et les mousquetaires du Roi - Aux sources du mythe" est consacrée à la vie de ces hommes, dont l’histoire n’a rien à envier aux péripéties traversées par leurs doubles de fiction.
Cette exposition est gratuite et se déroule au château de Vincennes jusqu'au 13 janvier 2024.