Tel temps à la Saint-Daniel,
Même temps à Noël
Jeanet
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Tel temps à la Saint-Daniel,
Même temps à Noël
Jeanet
Jo's gospel en concert le 29 novembre à 15h30 à l'église Saint-Joseph artisan, 214 rue Lafayette Paris 10è. M° Louis Blanc.
Pour écouter un extrait cliquer ici.
Gaston R
Jusqu'au 30 novembre 2009, Marie-Claire Calmus, une de nos adhérentes, expose ses gouaches au Café de Reuilly - 43, Bd de Reuilly à Paris 12è (M° Daumesnil).
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
À la Saint-Brice, le temps
Sera celui du jour de l'An
Jeanet
Encore un vide-greniers, il fait frisquet mais il ne pleut pas. Allons-y pour nous balader et écoutons ce qui se dit entre les stands.
- Cette année, petits moyens, jouons malins.
- Dommage que l'huile de coude ne soit pas fournie avec les casseroles en cuivre.
- Allez ! Un Astérix de plus pour compléter ma collection. J'ai 10ans, et ça fait trente ans que j'ai 10ans (me dit-on)...
- Encore un nid à poussière, mais je me fais plaisir à petit prix.
- Ceci ira dans la valise à surprises pour les petits.
- Tiens, des incollables pour peut-être coller mon père.
- Je crois que je me suis fait avoir, c'est trop tard.
- Un vélo en bon état, je vais délaisser le Vélib.
- Enfin, depuis le temps que je recherche ce bouquin.
- Y'a pas plus kitch mais c'est top.
- Y'a pas plus toc mais ça fait chic.
- Et dire que je viens de faire le tri chez moi.
- Et bien moi, je n'ai rien trouvé qui m'ait fait craquer.
Et voila, dans un vide-greniers il suffit de flâner pour passer une bonne journée.
Annick D.
Alain Decaux
- On ne sait pas quand est apparu le vin rouge, mais ça remonte aux temps les plus reculés. Les premières mesures de lutte antialcoolique remontent aux Pharaons, alors ça ne date pas d'hier...
Olivier de Kersauson
- Pour savoir qu'un verre de rouge est de trop, encore faut-il l'avoir bu !
René Fallet
- Je bois le vin de table, même quand il n'y a pas de table.
Ninette
Si septembre est humide
Y'aura pas de barriques vides
Ninette
Nous habitons depuis plus d’une quinzaine d'années un appartement en rez de jardin dans une petite rue tranquille du 12e arrondissement.
Le jardin est assez grand, comporte des espaces de gazon, des massifs de fleurs (rosiers,hortensias,sauges, millepertuis etc…) et quelques arbres. Notamment un pin situé à quelques mètres de notre salle de séjour. C'est un espace privilégié pour les oiseaux, d'autant que le jardin est interdit aux promeneurs. C'est le domaine des oiseaux et des chats. Nous sommes donc devenus familiers des uns et des autres et, en ce qui concerne les oiseaux, nous avons eu le temps de reconnaître et mieux connaître plus d’une quinzaine de volatiles sédentaires ou de passage.
Notamment : les moineaux, merles, pigeons ramiers et bizets, étourneaux, pies, mésanges, rouge-gorges, grives, magnifique pic vert et rouge qui vient nous visiter une ou deux fois l'an pour se gorger de fourmis qu'il déterre dans la pelouse (comment le sait-il ?) pic épeichette, corbeaux, pinsons etc..
Nous avons eu aussi pendant quelques années un rossignol qui nous émerveillait de ses chants au petit matin à la belle saison.
Et puis il y a nos geais (cliquez sur la photo pour l'agrandir), un couple qui est là une grande partie de l'année, sauf l’été qu'il passe dans le bois de Vincennes, avec leurs petits. Ils sont magnifiques avec leur plumage fauve rosé sur lequel tranche le bleu barré de noir et de blanc des convertures alaires.
Au fil des années, ils sont devenus de plus en plus familiers, réclamant leur nourriture, soit en signalant leur présence dans le pin par leurs cris discordants, soit même en venant frapper du bec les carreaux de la salle de séjour, jusqu’à venir manger dans la main ! . Leur nourriture principale est le gland du chêne commun (d'où leur nom : « le geai des chênes : « garrulus glandarius «étant le nom savant) et nous en constituons des provisions chaque automne pour les nourrir pendant l'hiver.
Sauf que l'an dernier... incroyable mais vrai … il n'y a pas eu de glands en région parisienne ! Certes, des amis nous en ont rapatrié quelques kilos du sud-est, mais nous avons dû entre temps les alimenter autrement, c'est-à-dire... avec des noisettes. Ce dont ils ont immédiatement raffolé.
Sauf que... les noisettes décortiquées coûtent cher...
Heureusement, l'année 2009 se présente sous de meilleurs auspices : les chênes du bois sont couverts de glands !
Au fil des années nous avons pu observer leur comportement : cachant des provisions dans la terre (sylviculteur involontaire) ou dans les creux du pin, exactement ce que disent les livres.
Autre spectacle : l’éducation des petits : manger, voler …
Nos geais se prénomment Noah et Zette . Devinez pourquoi...
Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Jacques et Nicole
C'est le soleil d'août
Qui donne aux pommes leur goût
Ninette
En jardinant ce matin
Je me suis fait un copain.
Tout en griffant la terre
Coupant les tiges de lierre,
Les mains baissées, la tête en l'air,
Soudain mon regard fut attiré
Par quelque chose venant de passer,
Tout près là, j'ai cherché.
Oh ! Aussi surpris que moi
Le petit oiseau, tout en émoi
Me regardait fixement.
Je ne fis aucun mouvement
De peur de l'affoler, du reste
Ni lui, ni moi , faisions un geste.
Allait-il s'envoler ?
Et non ! Alors je lui ai parlé.
Il a tourné la tête, son oeil brillant
Me fixait, puis sautillant
Piqua, son bec jaune dans la terre
Par petits coups, débonnaire
S'approcha de moi, sans en avoir l'air
Je craignais vaille que vaille,
Qu'il me prenne pour un épouvantail.
Je repris mon travail intriguée
Par son attitude rassurée,
Amusée de sa compagnie
Offerte ainsi, à l'heure de midi.
Lorsque subitement il s'envola
Pour revenir, tout près de moi, là
Comme pour me remercier
Du bon repas qu'il avait trouvé.
Tout fier, venant me montrer
Un gros ver dans son bec coincé,
Et sans crainte, maintenant le déguster !
Reprenant mes outils, ne pensais plus à lui,
Quand plus tard je le vis,
Sur une branche perché, blotti
Le ventre bien rebondi,
Bien installé pour dormir,
Alors que je m'apprêtait à partir
Son regard me suivait, en ami,
Pas sauvages, les merles, à Paris !
Ninette