Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bloc-notes - Page 14

  • 2 - Les petits bonheurs "ornithologiques parisiens"

    La fin de l'été a ramené les geais

    L'automne est revenu et les geais avec lui. Mais dans quel état ! Noah et Zette (mais était-ce bien eux ?) maigres, hirsutes, dépenaillés, leurs couleurs pâlichonnes...

    Ils sont revenus du bois affamés. Fort heureusement, les chênes ont produit cette année beaucoup de glands et de fort bonne qualité. Nous en avons ramassé des kilos dans le bois de Vincennes, au parc floral, en Touraine. Nos petits amis se sont immédiatement mis à s'empiffrer et aussi à constituer des provisions pour l'hiver. Nous avons noté leurs incessants va-et-vient entre la fenêtre du salon où nous disposons l'écuelle à glands et les environs où ils constituent leurs caches (au pied des rosiers sous les mottes de terre, dans le creux des sapins etc... )

    Au bout de quelques semaines, ils sont revenus à leur état normal : couleurs magnifiques et embonpoint majestueux.

    Nous devons surveiller régulièrement les plateaux sur lesquels nous avons disposé les glands car certains ont été, sur l'arbre, infestés des mouches et donc produisent des asticots qu'il faut évacuer régulièrement. Nous pensons pouvoir tenir jusqu'à la fin du printemps.

    Donc, les noisettes ne constituent plus qu'un dessert.

    Nous avons assisté à plusieurs combats de geais, pies et corneilles, se disputant le terrain, dans un concert de cris dont le côté mélodieux nous a complètement échappé.

    La vigne vierge est magnifique dans ses couleurs rouges et couverte de petits grappillons noirs qui font les délices des étourneaux qui vont bientôt s'abattre en nuée de plusieurs dizaines d'oiseaux qui vendangent à la barbe des merles, aussi friands qu'eux de ces fruits.

    Les mésanges charbonnières sont également revenues du bois, en couple, et viennent régulièrement picorer les débris qui restent sur la fenêtre. Le rouge gorge, revenu lui aussi, est plus timide ainsi qu'une mésange bleue qui a immédiatement découvert les Restos du Cœur.

    grimpereaudesjardins.jpgNouvel arrivant : un grimpereau des jardins, petit oiseau au long bec courbe lui permettant de fouiller les écorces du sapin  : bienvenue !

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    Mais nous ne sommes pas les seuls amoureux des oiseaux de notre résidence. Notre ami Robert, nous écrit ceci : «du haut de mon balcon (8°) je ne vois pas, comme Georges Brassens l'a chanté, passer les cons ...

    Mais par contre je vois passer ou se poser, tous ces oiseaux qui me ravissent, m'émerveillent et me font rêver ....

    Goéland argenté et goéland marin
    Corneilles, choucas des tours, pies, merles, canards, geais, mésanges,
    Rouge gorge, moineaux, pigeons ramiers et pigeons bisets, sansonnets
    Et ...........un faucon crécerelle ...

    A suivre, après l'hiver ...

    Jacques et Nicole

  • Et patati... et patata...

    Encore un vide-greniers, il fait frisquet mais il ne pleut pas. Allons-y pour nous balader et écoutons ce qui se dit entre les stands.casserole-cuivre.gif

    - Cette année, petits moyens, jouons malins.

    - Dommage que l'huile de coude ne soit pas fournie avec les casseroles en cuivre.

    - Allez ! Un Astérix de plus pour compléter ma collection. J'ai 10ans, et ça fait trente ans que j'ai 10ans (me dit-on)...

    - Encore un nid à poussière, mais je me fais plaisir à petit prix.

    - Ceci ira dans la valise à surprises pour les petits.

    - Tiens, des incollables pour peut-être coller mon père.

    - Je crois que je me suis fait avoir, c'est trop tard.Vélo.jpg

    - Un vélo en bon état, je vais délaisser le Vélib.

    - Enfin, depuis le temps que je recherche ce bouquin.

    - Y'a pas plus kitch mais c'est top.

    - Y'a pas plus toc mais ça fait chic.

    - Et dire que je viens de faire le tri chez moi.

    - Et bien moi, je n'ai rien  trouvé qui m'ait fait craquer.

    Et voila, dans un vide-greniers il suffit de flâner pour passer une bonne journée.

    Annick D.

  • Littérature viticole

    Alain Decaux
    - On ne sait pas quand est apparu le vin rouge, mais ça remonte aux temps les plus reculés. Les premières mesures de lutte antialcoolique remontent aux Pharaons, alors ça ne date pas d'hier...

    Olivier de Kersauson
    - Pour savoir qu'un verre de rouge est de trop, encore faut-il l'avoir bu !

    René Fallet
    - Je bois le vin de table, même quand il n'y a pas de table.

    Ninette

  • Les petits bonheurs "ornithologiques parisiens"

    Suite à la note de Ninette

    Nous habitons depuis plus d’une quinzaine d'années un appartement en rez de jardin dans une petite rue tranquille du 12e arrondissement.

    Le jardin est assez grand, comporte des espaces de gazon, des massifs de fleurs (rosiers,hortensias,sauges, millepertuis etc…) et quelques arbres. Notamment un pin situé à quelques mètres de notre salle de séjour. C'est un espace privilégié pour les oiseaux, d'autant que le jardin est interdit aux promeneurs. C'est le domaine des oiseaux et des chats. Nous sommes donc devenus familiers des uns et des autres et, en ce qui concerne les oiseaux, nous avons eu le temps de reconnaître et mieux connaître plus d’une quinzaine de volatiles sédentaires ou de passage.

    Notamment : les moineaux, merles, pigeons ramiers et bizets, étourneaux, pies, mésanges, rouge-gorges, grives, magnifique pic vert et rouge qui vient nous visiter une ou deux fois l'an pour se gorger de fourmis qu'il déterre dans la pelouse (comment le sait-il ?) pic épeichette, corbeaux, pinsons etc..
    Nous avons eu aussi pendant quelques années un rossignol qui nous émerveillait de ses chants au petit matin à la belle saison.

    Zette & Noah Couple Geai 316.jpgEt puis il y a nos geais (cliquez sur la photo pour l'agrandir), un couple qui est là une grande partie de l'année, sauf l’été qu'il passe dans le bois de Vincennes, avec leurs petits. Ils sont magnifiques avec leur plumage fauve rosé sur lequel tranche le bleu barré de noir et de blanc des convertures alaires.

    Au fil des années, ils sont devenus de plus en plus familiers, réclamant leur nourriture, soit en signalant leur présence dans le pin par leurs cris discordants, soit même en venant frapper du bec les carreaux de la salle de séjour, jusqu’à venir manger dans la main ! . Leur nourriture principale est le gland du chêne commun (d'où leur nom : « le geai des chênes : « garrulus glandarius «étant le nom savant) et nous en constituons des provisions chaque automne pour les nourrir pendant l'hiver.

    Sauf que l'an dernier... incroyable mais vrai … il n'y a pas eu de glands en région parisienne ! Certes, des amis nous en ont rapatrié quelques kilos du sud-est, mais nous avons dû entre temps les alimenter autrement, c'est-à-dire... avec des noisettes. Ce dont ils ont immédiatement raffolé.
    Sauf que... les noisettes décortiquées coûtent cher...

    Heureusement, l'année 2009 se présente sous de meilleurs auspices : les chênes du bois sont couverts de glands !

    Au fil des années nous avons pu observer leur comportement : cachant des provisions dans la terre (sylviculteur involontaire) ou dans les creux du pin, exactement ce que disent les livres.
    Autre spectacle : l’éducation des petits : manger, voler …

    Nos geais se prénomment Noah et Zette . Devinez pourquoi...

    Noah_le_geai_332.jpg ZetteFemelleGeai326.jpg

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Jacques et Nicole