La fin de l'été a ramené les geais
L'automne est revenu et les geais avec lui. Mais dans quel état ! Noah et Zette (mais était-ce bien eux ?) maigres, hirsutes, dépenaillés, leurs couleurs pâlichonnes...
Ils sont revenus du bois affamés. Fort heureusement, les chênes ont produit cette année beaucoup de glands et de fort bonne qualité. Nous en avons ramassé des kilos dans le bois de Vincennes, au parc floral, en Touraine. Nos petits amis se sont immédiatement mis à s'empiffrer et aussi à constituer des provisions pour l'hiver. Nous avons noté leurs incessants va-et-vient entre la fenêtre du salon où nous disposons l'écuelle à glands et les environs où ils constituent leurs caches (au pied des rosiers sous les mottes de terre, dans le creux des sapins etc... )
Au bout de quelques semaines, ils sont revenus à leur état normal : couleurs magnifiques et embonpoint majestueux.
Nous devons surveiller régulièrement les plateaux sur lesquels nous avons disposé les glands car certains ont été, sur l'arbre, infestés des mouches et donc produisent des asticots qu'il faut évacuer régulièrement. Nous pensons pouvoir tenir jusqu'à la fin du printemps.
Donc, les noisettes ne constituent plus qu'un dessert.
Nous avons assisté à plusieurs combats de geais, pies et corneilles, se disputant le terrain, dans un concert de cris dont le côté mélodieux nous a complètement échappé.
La vigne vierge est magnifique dans ses couleurs rouges et couverte de petits grappillons noirs qui font les délices des étourneaux qui vont bientôt s'abattre en nuée de plusieurs dizaines d'oiseaux qui vendangent à la barbe des merles, aussi friands qu'eux de ces fruits.
Les mésanges charbonnières sont également revenues du bois, en couple, et viennent régulièrement picorer les débris qui restent sur la fenêtre. Le rouge gorge, revenu lui aussi, est plus timide ainsi qu'une mésange bleue qui a immédiatement découvert les Restos du Cœur.
Nouvel arrivant : un grimpereau des jardins, petit oiseau au long bec courbe lui permettant de fouiller les écorces du sapin : bienvenue !
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Mais nous ne sommes pas les seuls amoureux des oiseaux de notre résidence. Notre ami Robert, nous écrit ceci : «du haut de mon balcon (8°) je ne vois pas, comme Georges Brassens l'a chanté, passer les cons ...
Mais par contre je vois passer ou se poser, tous ces oiseaux qui me ravissent, m'émerveillent et me font rêver ....
Goéland argenté et goéland marin
Corneilles, choucas des tours, pies, merles, canards, geais, mésanges,
Rouge gorge, moineaux, pigeons ramiers et pigeons bisets, sansonnets
Et ...........un faucon crécerelle ...
A suivre, après l'hiver ...
Jacques et Nicole
Commentaires
D'après le site de la Mairie de Paris, on peut aussi voir des perruches à collier en liberté dans le 12e :
http://www.paris.fr/portail/Parcs/Portal.lut?page_id=104&document_type_id=2&document_id=76605&portlet_id=11103
Vous avez bien de la chance de voir tout cela et vous le contez si bien ! puisque vous aimez tant les oiseaux, je vous recommande la lecture du roman : "le merle bleu" de Michèle Gazier que j'ai lu il y a fort longtemps mais j'avais bien aimé cette histoire, qui bien sûr, ne parle pas que d'amour des oiseaux. Renseignez-vous sur le thème et si cela vous tente, n'hésitez pas !
Serait-ce une bonne nouvelle?
En ce week-end de mi-janvier, hier j'ai rencontré 1 pigeon très amoureux auprès de sa belle.
Ce matin, par la température plus clémente, à nouveau les roucoulements me charmèrent et suscitèrent l'éxcitation de ma vieille fille de chatte!
Serait-ce les prémices d'une reculade de l'hiver ?
Qu'en pensez-vous ?
Je n'en suis pas certaine. Mais ce beau temps est une bonne nouvelle pour les vignerons car "Saint-Antoine sec et beau, remplit tonnes et tonneaux".