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Atelier d'écriture - Page 9

  • Atelier écriture "Inventer un personnage"

    Thème : Inventer un personnage en le décrivant.

    Chaque matin, au kiosque du métro, je croise une femme, dans la cinquantaine, à l'allure plutôt originale. Les voisins me disent qu'elle s'appelle Babette. Elle est bien connue dans le quartier, comment ne pas la remarquer.

    Toujours accoutrée bizarrement, elle fait tourner les têtes aux plus indifférents. Tantôt elle flotte dans un pantalon large et décoloré au bas frangé ; tantôt elle pavane en jupe volantée, style french-cancan, mais en plus court. ou bien dans des robes longues aux couleurs flashy. Coiffée d'un léger chapeau, certains soirs elle peut paraître en tailleur très chic, tenant à la main un sac griffé. Une autre allure, une autre femme.

    Les beaux jours arrivant, bandana autour du cou, elle découvre ses bras jusqu'aux épaules, fière d'afficher ses tatouages. Ses amours passés, ses chemins détournés sont affichés, incrustés sur sa peau pour toujours. Ce qui ne manque pas d'attiser la curiosité, de provoquer les commérages dans le quartier.

    Ses cheveux mi-longs variant du brun au blond en passant par le roux, selon les saisons, sont coiffés par de nombreuses petites nattes très fines, le tout entourant son visage plutôt jovial.

    Elle n'est pas avare de bijoux très fantaisie. Parée de boucles d'oreille à plusieurs anneaux atteignant les épaules, de longs colliers aux grosses perles colorées cliquetant à chacun de ses pas, son passage fait assurément de l'effet.

    Il court le bruit qu'elle a grandi entourée de soixante-huitards sur l'ile de Houat.

    Elle est accompagnée d'un petit chien à poils blancs et noirs, tout aussi remarqué par son paletot crocheté aux couleurs de l'arc en ciel, scintillant de paillettes.

    Toujours informée des faits divers du quartier, elle discute avec tout le monde. Nous apercevant au loin, faisant de grands gestes, elle nous interpelle dans une gouaille inégalable, avec de larges sourires. Certains l'appellent "gazette".

    L'été, sandales aux pieds, sac à dos léger, short frangé, bras dénudés, elle part à pied vers le sud. Dès Septembre elle est de retour, parfois accompagnée, mais jamais pour très longtemps. Nous avons droit à écouter ses aventures estivales plutôt piquantes.

    Dans notre quartier assez bourgeois, elle met de la bonne humeur, de la fantaisie. Nous aimons bien "Babette notre gazette" toujours aussi guillerette.

    AnnickD

  • Atelier écriture "Tautogramme"

    Un tautogramme est une phrase dont tous les mots commencent par la même lettre. Pour simplifier seul les noms, verbes et adjectifs doivent commencer par la même lettre.

    Utilisez les lettres : V - U - T - B - P - M et N

    V - Valérie et Victor valsent voluptueusement vers la véranda.
    Viviane va vérifier si le verrou est valide.

    U - Un usurpateur utilise des U-V. uniques.
    Un unijambiste dans un uniforme usé unit des Uruguayens Unisexes.

    T - La tétine de Thierry le titille. Il tâte le téton de Thérèse.
    Tiens t’as tiré sur la tête à Toto. Il tombe tout à trac.

    B - La bombe de Bernard brûle le bateau.
    La boisson bouleverse Barnabé qui braille bruyamment.

    P - Les papous portent des pagnes en paille.
    Prisonnier, Pierre a picoré des pâtes et piocher les parterres.

    M - Maintenant, moins malade, Martine montre ses moignons à sa mère qui la morigène.
    Mamie mange de la moutarde marron.

    N - Notre navire, le Nautilus, navigue vers le Nord.
    Ninie et Nanard nagent dans le Nil sous les nuages noirs et dans les nénuphars. Ils se noient.

    Jacqueline F.

  • Atelier écriture "Ecrire un texte libre sans la lettre O "

    Quelle chance, hier chez Arvem avec ces adhérents ravis de se réunir.

    Les dires de la présidente désirant se faire entendre, a rendu l’assemblée silencieuse. Après les éclaircissements, il a été présenté les gens qui venaient de s’inscrire dans de but de suivre les activités.

    Applaudissements de la salle, et ce fut des sucreries et des rafraîchissements préparés par la plupart des présents. Les tables et chaises rangées, chacun est rentré chez lui, bien décidé de se revoir.

    Yvesck

  • Atelier écriture "Lettre d'amour"

    Thème : Lettre d'amour avec 7 mots imposés: illusion, folie, rupture, chamade, raide dingue, furtif, st Valentin.

    1er texte

    Ma chérie,

    Rappelle-toi le premier regard furtif que tu m’as lancé au service psychiatrique où j’étais traité pour ma folie.

    Ensuite on s’est revu au service cardiologie où j’étais traité parce que mon cœur battait la chamade. Puis on s’est retrouvé, un jour de Saint-Valentin au service chirurgie où j’étais traité pour une rupture d’anévrisme.

    J’avais l’illusion que nous étions faits pour vivre ensemble, côte à côte. Et cela s’est transformé en certitude quand on s’est retrouvé à nouveau au service psychiatrique étant devenu dingue… oui mais raide dingue de toi.

    Je t’aime mon infirmière préférée. Vivement qu’on se retrouve au service maternité pour admirer notre première belle réalisation commune.

    Jeano

    2è texte

     Chère illusion,

    Je t’attends depuis des années mais en vain tu ne comptes te réaliser. A toutes les Saint-Valentin, je meurs d’espoir de te rencontrer. La folie me guette… Je te rêve, te poursuis, te supplie toutes les nuits au fond de mon lit… Mais tu restes furtif, loin, inaccessible.

    Comment te rejoindre sur l’autre rive ? Toi amour qui bouleverse mon âme. Je suis raide dingue de te sentir près de moi. Mon cœur bat la chamade et ma vie ne tient qu’à un fil. La rupture est proche…

    Délivre-moi de ton supplice ou apporte-moi la joie !

    Que cette illusion s’unisse à ma réalité. Que ton corps enlace le mien pour l’éternité et ainsi de l’illusion naitra la vérité… que tu m’aimes autant que je t’ai aimé.

    Ludmilla

     

  • Atelier écriture " Promenons-nous dans les bois"

    Promenade dans le Bois de Saint-Cucufa, là où résident des arbres plus que centenaires. Il y a le vieux chêne qui a connu la Révolution, le bouleau qui ne travaille plus, le frêne qui n’accélère plus, l’érable qui abrite les terriers des petits lapins, l’orme majestueux avec son feuillage jaune d’or à l’automne.

    Par un sentier détourné, je découvre un sillon de champignons où viennent se nourrir les hérissons. Plus bas se trouve un étang où vivent et chantent les grenouilles. Je m’enfonce un peu plus dans le sous-bois et aperçois un renard parti pour chasser une bonne nourriture. Je m’arrête et m’assieds dans l’herbe verte recouverte des premières feuilles d’automne avec ses teintes variant du jaune à l’orange.

    Regardant l’herbe à plat ventre, mon regard croise des insectes tels qu’un scarabée doré sur un brin d’herbe, un papillon volant de fleurs en fleurs ; mon regard est attiré par une montagne de terre, c’est une fourmilière, elle est active avec ses fourmis qui vont dans tous les sens. Ah ! Il est joli mon petit Bois de Saint-Cucufa. Il vit, il abrite une faune, une flore paisibles qui ne vivent que pour vivre et survivre sans haine, sans guerre. L’harmonie règne à tous les niveaux.

    Il est agréable de s’y promener pour un moment de paix, et même de pique-niquer, avec un bon et beau soleil. Un grand moment d’évasion pour fuir les bruits de la ville, ainsi que ses odeurs irritant le nez et la gorge. Alors allons voir de plus en plus près, ce petit bois derrière chez moi. Je compte sur vous pour me le décrire, l’écrire et en tomber amoureux, en espérant que cela sera votre prochaine promenade, alors découvrez la nature, elle vous le rendra bien.

    Yves-Marc

  • Atelier écriture "parler d'un loisir...

    Thème : Parler d’un loisir :  sportif, culturel, ou intellectuel.

    Le plaisir d'écrire

    Moi, ce que j’aime comme loisir, c’est… l’Écriture.

    Aligner les mots les uns après les autres, leur donner corps, leur faire prendre forme, leur insuffler de la puissance et leur donner de la présence.

    Quel plaisir de calligraphier de belles lettres. Tantôt, il y a une hampe qui monte comme le H de hanneton, et d’autre fois une jambe qui descend comme le P. de particulier.

    L’écriture c’est personnel, c’est subjectif, objectif ou inventée. On peut former des phrases lourdes de sens, pleines de sous-entendus, de suspens, de bon aloi ou bien chargées de haine. Mais ce que j’aime le mieux, ce sont les phrases remplies d’amour, de mots d’amour, des lettres d’amour. Les phrases qui viennent du cœur et diffusent de bonnes paroles. Justement, Jeudi 14 février, c’est le jour de la Saint-Valentin.

    Jacqueline F

  • Atelier écriture "Inventer un personnage.."

    Thème : Inventer un personnage, et le décrire. (Ses qualités, ses défauts, son aspect…)

    Tiens ! Il est revenu ! Il est là toujours à cette époque. Aussi gros qu’une vraie barrique. Il s’installe là dans le jardin, je ne sais pas par où il passe, gros comme cela : il ne peut pas se faufiler entre les barres du portail. Et encore moins l’enjamber ! Mais j’avoue qu’il est beau. En tout cas vu de loin ! Tout de blanc vêtu, il reste là stoïque, sans bouger…

    Je n’ose m’approcher ! Son écharpe virevolte au vent, elle est rouge, flamboyante, comme le feu. Ses yeux son ronds comme des billes ! Euh pardon, non vu la taille, ce serait plutôt comme des boules de billard, ou peut-être de pétanque, Oui c’est cela de pétanque. Son nez, est pointu, comme une carotte, et son chapeau, quel drôle de truc, certainement piquer à Charlot ! Ma foi, il est rigolot ! Il doit avoir bien froid là, comme cela ! Demain, dans l’après midi, pas le soir, cela ne se fait pas ! Je l’inviterais à prendre un bon chocolat chaud. Je suis certaine qu’il sera encore là, comme depuis quelques jours !

    Le lendemain, j’ai donc préparé mon petit salon pour "l’invité", je me précipite pour lui faire part de mon invitation, Mais tiens il n’est pas là… Quelqu’un m’a peut-être devancé... Tout de même, je m’approche, Bizarre, il a oublié, son chapeau, et son écharpe, bien rouge, flamboyante comme le feu. Mais lui, il s’est volatilisé… il a fondu… disparu ! Ah !! J’oubliais de vous préciser son nom : "Monsieur Bonhomme de Neige des Petites Plaines…"

    Alors bon. Le chocolat ce sera pour les prochaines Neiges. Tant pis pour lui !

    Arlette ck