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Atelier d'écriture - Page 6

  • Atelier écriture "Une goguette"

    Thème : Une Goguette (chanson au choix), changer les vers et titrer votre chanson. Mon choix, "L’enfant au piano" de Serges LAMA

    Titre choisi : La SÉPARATION

    Un soir que je marchais
    Sans idée, je pensais
    Elle partageait ma vie
    Mais c’est fini
    Depuis plus de vingt ans
    Ensemble tout le temps
    Aujourd’hui c’est cassé
    J’ai divorcé
    Un soir je l’ai trouvée
    Complètement bourrée
    À côté d’mon ami
    Sur notre lit
    Je voulais rien savoir
    Je voulais plus la voir
    Elle voulait m’expliquer
    J’ai répliqué
    J’ai vu un avocat
    Pour parler de mon cas
    Il m’a déconseillé
    De l’oublier
    On avait deux enfants
    Aujourd’hui ils sont grands
    Elle partageait ma vie
    Mais c’est fini…..

    Yvesck

  • Atelier écriture "Ronde des mots"

    Thème : Avec ces mots, dits par chacun de nous, composer un texte. Les 3 premiers sont obligatoires. Mettre autant de mots que possible en 20 mn.

    Manipulation, époustouflant, burlesque. Avion, langage, diable, pendule, pirouette, correction, jet, magie, tambour, table, miroir, ciel, bateau, justice, voleur, pompier, jouet, bordeaux, étoffe, biscuit, fleur.

    Aujourd'hui, le Ciel est clair. J'ai donc pris le Bateau plutôt que l'Avion pour aller voir un spectacle de Magie.

    Le magicien était vêtu d'une étoffe Bordeaux. Il officiait derrière une Table pour ses Manipulations ; entre les numéros, son assistant jouait du Tambour tandis que lui-même exécutait quelques Pirouettes. C'était Burlesque. On vit même un Jet de Fleurs sortir de son chapeau.

    Tout à coup, je me crus le Jouet de mon imagination : un Voleur dans la salle tentait de dérober la jolie Pendule que venait apparemment d'acheter un spectateur, et qu'il avait mise à côté de lui dans un sac.

    Le Pompier de service vit la scène et sauta sur l'individu, en utilisant un Langage un peu ordurier.

    Diable ! et voilà qu'il lui fait Justice en lui donnant une bonne Correction!

    Époustouflant, ce spectacle !

    Une personne sortit alors des Biscuits pour les offrir à la ronde, ce qui fit tomber en même temps son Miroir de poche.

    Tout le monde se mit à rire. Quelle soirée !

    ChantalC

  • Atelier écriture "Souvenez-vous..."

    Thème : Souvenez-vous de celui ou celle qui ..."

    Souvenez-vous de celui ou celle qui … vous a fait rire aux larmes, qui a enchanté vos vacances d’étés, qui a été votre premier rival, qui vous a fait rêver avec des histoires incroyables.

    Qui a été votre modèle, votre meilleur ami, qui n’avait pas besoin d’être votre confident pour vous connaitre le mieux, qui vous mettez à l’aise en toute circonstance.

    Celui qui a partagé ses lectures, ses passions, qui perdait tout le temps aux jeux contre vous, mais qui jouait comme un pro aux jeux vidéo.

    Qui était timide mais pas avec vous, qui était torturé sans le montrait.

    Celui qui aimé rire et faire rire,

    Qui était tendre à sa manière,

    Qui était tout pour vous…

    Le meilleur, le discret, l’allumé, le farceur, le rêveur, l’égaré.

    Souvenez-vous de celui ou celle qui fut le premier à vous briser le cœur,

    Qui a été le premier à vous faire tant pleurer,

    Qui vous a fait comprendre que la perte est la pire des souffrances.

    Souvenez-vous de lui pour tout ce qu’il vous a apporté et ce qu’il apporte encore aujourd’hui car à jamais il restera en vous et vous rappellera qui vous étiez.

    Ludmilla

     

  • Atelier écriture "Nuit étoilée" par MartineC

    Écrire un texte sur le thème : d'une nuit étoilée.

    Retrouvons les étoiles

    C’est un Monde où les Hommes étaient devenus fous.
     
    Ils ne se déplaçaient plus qu’en voitures, trains et avions. Pour respirer, ils utilisaient des appareils électriques.
     
    Toutes ces machines fonctionnaient au pétrole, l’« Or » Noir car payés en dollars.
    Avec frénésie, les Hommes détruisirent les forêts pour fabriquer les dollars en papier, creusèrent la terre pour forer des puits de pétrole afin d’alimenter leurs machines infernales.
     
    Mais cet Or Noir remplissait l’air de gaz nocifs : manquant d’oxygène pour respirer, les Hommes inventèrent des respirateurs électriques.
    Ils se parlaient à travers leurs smartphones et suivaient les infos du bout du monde via Internet, se goinfraient de junk food affalés sur leur canapé, visitaient les pays entassés sur des paquebots-îles flottantes.
     
    Ils avaient inventé les machines à se déplacer, l’oxygénothérapie, Internet, et étaient très fiers de leurs découvertes technologiques. Ils se pensaient « l’Etre le plus intelligent de la planète » !
    Ils se disputaient à coups de dollars. Ceux qui n’avaient pas ce sésame mourraient d’étouffement.
     
    Le ciel était chaque année de plus en plus bas et gris de fumées. Le jour, le soleil transparaissait à peine et la nuit, la lune apparaissait faiblement et les étoiles avaient disparu.
    « C’est quoi, les Étoiles ?» demandaient les Jeunes entendant les Anciens conter les « belles nuits étoilées d’antan », ce qui excitait l’imagination des Enfants. Eux ne connaissaient que grisaille.
     
    Un jour, un Virus invisible envahit la Terre entière décimant jeunes, vieux, riches et pauvres. Pris de panique, les Survivants s’isolèrent, se calfeutrant dans leurs demeures. Tout déplacement, toute activité étaient désormais interdits par les Autorités.
     
    Après des jours et des jours - une éternité pour l’Homme Moderne -, ils purent lire « Virus vaincu, sorties sans danger » sur leurs écrans à lumière artificielle.
    Eblouis de lumière naturelle et méfiants du « dehors », les Hommes sortir un pied, deux pieds, se remirent à marcher, redécouvrant le son de leurs pas sur le sol car tout alentour était dénué des bruits habituels, tels vrombissements et autres bruits de machines.
    Un air frais emplissait naturellement leurs narines. A bas les appareils à oxygène !
     
    Dans les villes comme dans les campagnes, le soleil éclatait dans le bleu du ciel envahi de chants d’oiseaux, on entendit à nouveau sonner les cloches des églises, la verdure et les arbres sentaient bon la fraîcheur.
    Quand arrivait le soir, un croissant de lune faisait place au soleil, un ciel bleu nuit se constellait de milliers de petites lumières. « Etoiles ! Etoiles ! ».
     
    Les Anciens revivaient leur jeunesse, les Jeunes découvraient un Monde nouveau….. se promettant que plus jamais, jamais ! on ne se déplacerait en voitures, en trains, en avions, en paquebots. Plus jamais on ne ferait des trous dans la Terre pour en tirer du pétrole.
    On laisserait les arbres pousser et la nuit on admirerait, dans la profondeur du ciel, scintiller les Etoiles.
    C’est trop beau, la Nuit Étoilée ! C’est trop beau de rêver sous les étoiles !
     
    Martine C.

  • Atelier écriture "Nuit étoilée" par Jeano

    Que c’est dur de trouver le sommeil, par ces temps catastrophiques ! On voudrait se coucher tôt, paisiblement, mais finalement, très agité, très perturbé…on se couche tard. Pourtant Raymond Devos l’a dit (et même chanté) : se coucher tard …. nuit !

    Nuit…et toi, laid ? Non, par pitié, pas encore ces cauchemars. Depuis petit, on me dit moche. J’ai arrêté de regarder la télévision qui semble me crier : T’es laid, T’es laid !! Plus de visites dans les bistrots où l’on crie : Sers un café au laid. Plus de corrida où l’on hurle quand je rentre : Oh ! Laid, Oh ! laid. J’ai du déménager, quitter le Val d’Oise et son village Gros lay. Je ne prends plus le tram, ni surtout le tro ..lley, tro…lley. Je n’entends que ça autour de moi. J’appuie sur le champignon de ma voiture…je vois un bo..let. Chez le marchand de chaussures..pas belles, il s’exclame en me voyant arriver : elles ne peuvent aller qu’aux pieds, qu’au laid !!

    Je voudrais être un homme normal, ni beau, ni laid, entre les deux. Moi, Jean Ouanhnon, dit J.O, je rêve d’être Beau.JO..Laid, de compter les verres plutôt que les moutons. Et qu’au 4ème ou 5ème, ça y est, je m’enfonce dans mon duvet…Nu, il est toilé, …douillet !!

    Jeano

  • 3 - Atelier écriture "Cartes jeu de tarot"

    Thème : Que vous inspire ces trois cartes tirées au hasard ?

    paris,atelier écriture

     Les beaux jours arrivant, Pierre, dans la force de l'âge, tout guilleret, bras de chemise relevés, les mains dans les poches, se balade le long des quais de la Seine. Il n'est pas le seul à apprécier cette nouvelle saison, il se sent revivre. remarque surtout  les femmes de tous âges et de toute allure rencontrées sur son passage.

    Il croise une dame, bon chic, bon genre, vêtue d'une longue robe légère, écharpe sur l'épaule, protégée du soleil sous un large chapeau. Va t-elle à l'opéra ou à une soirée à thème, probablement pas, puisqu'elle est accompagnée de son chien. Seulement, elle parade afin d'être remarquée.

    J'entamerais bien la conversation, mais son minable animal risquerait de me sauter dessus. Il n'apprécierait pas que je m'approche de sa maîtresse, il est là, la gueule ouverte, prêt à me mordre. Je préfère continuer mon chemin; dommage.

    Prenant la température de la Seine, trempant délicatement un pied, une jeune femme, dans une tenue plus que légère, profite des premiers rayons de soleil. À demi cachée sous sa longue chevelure blonde, elle n'a que faire des regards étonnés, pas plus que celui du promeneur que je suis, s'approchant près d'elle.

    J'aimerais  bien lui parler, lui conseiller de se couvrir un peu plus, par les temps qui courent ce n'est pas raisonnable. Mais non, que va t'elle penser. je risque de me faire insulter, sait-on jamais.

    On voit vraiment de tout sur ces quais, ce monde me perturbe. Ah ! j'aurais bien dû mener une vie d'Hermite, mais après tout, il  n'est jamais  trop tard pour bien faire. Depuis longtemps je rêve de partir seul au Népal, guidé par ma clochette et mon bâton de pèlerin. Escalader, passer la nuit sous les étoiles ou dans les grottes, vivre de peu, seulement  de quelque nourriture  glanée par-ci par-là.

    C'est décidé, dés demain je pars. Pourvu que là-haut il n'y ait pas de tentations. Je crains que, si. Vais-je tenir ? Sinon, je redescendrai, je reprendrai ma vie d'avant. J'échangerai ma lourde cape contre une tenue plus légère, Après m'être rasé, j'irai flâner le long de la Seine. 

    Si je rencontre une belle dame, je ne regretterai pas d'être revenu.
     
    Annick D.

     

  • 2 - Atelier écriture "cartes jeu de tarot"

    Thème : À partir de ces 4 cartes de tarot, improviser une histoire :

    Tarot_ChantalC.jpg

    Il était une fois un Prince de fort belle allure. Il s'apprêtait à prendre la succession de son père et siégeait donc à longueur de journée dans son fauteuil princier.
    Il recevait les courtisans, écoutait les divergences, réglait des conflits, accordait des terres.

    Mais dans sa tête princière passaient parfois des idées étranges et... lubriques !
    Il se voyait martyrisant les pages à son service, les fouettant même.

    Le Roi son père, finissant par deviner son tourment l'enferma par prudence dans une tour, où, privé des douceurs de la vie il commença à s'étioler. Il ne mangeait plus guère. Quelques mois plus tard, il en était même réduit à l'état de squelette et atteint d'une rare démence. Par pitié le Roi le libéra enfin.

    C'est ainsi que quiconque le vit errer dans les campagnes, vêtu uniquement d'une sorte de pagne rouge et bleu...

    ChantalC

  • Atelier écriture "sons AC & EL"

    Thème Jacques Brel. Consigne : écrire un texte avec le maximum de mots contenant les sons AC et EL

    Le hamac

    J'étais si bien dans mon hamac jusqu'à ce grand clac qui a interrompu ce rêve si doux dans les bras de cette belle.

    Elle avait mis mon cœur en vrac.

    Je lui disais des poèmes d'amour sans avoir le trac.

    Mon cœur battait et faisait tac tac.

    La belle comme une fée a disparu dans le lac.

    PatriciaL

  • 1 - Atelier écriture "cartes jeu de tarot"

    Thème : écrire une histoire à partir des personnages figurant sur des cartes de jeu de tarot

    Tirage : l'impératrice, le bateleur, la tempérance, la roue de la fortune.

    Tarot_Marie_grand.jpg

    La roue tourne

    La roue de la fortune a tourné au pays des Austries.

    L'impératrice Bérangère a connu des heures de gloire. Son royaume était prospère. Puis, elle a  trouvé l'amour en la personne de Robert le Grand. Tout le pays a fait la fête pour leur mariage.

    La cour du château n'était qu'un parterre de fleurs. Les troubadours venus des quatre coins du pays ont chanté et joué pendant trois jours et trois nuits Un bateleur très jeune et très beau, un véritable éphèbe, s'est installé dans un coin et a commencé à faire des tours de passe-passe avec ses dés et ses gobelets

    - "Allez, allez, devinez où est passé le dé rouge ?"  Beaucoup ont tenté leur chance mais beaucoup ont perdu.

    Après ces jours de liesse, d'excès et de joie, Bérangère et Robert se sont retrouvés enfin seuls dans le château et plus exactement dans leur logis blotti dans le donjon.

    Mais une ombre flotte sur cet amour tout neuf. L'impératrice trouve que son mari sent l'alcool. En fait, il n'a pas dessaoulé depuis trois jours. Pour achever le tout il a des manières grossières.

    Elle pleure en cachette et comme la situation s'aggrave au fil des jours, elle décide de s'éloigner et part visiter son royaume tout en se promettant d'aller prier Saint-Séraphin, l'ange de la tempérance en passant par l'abbaye du Clos.

    Un matin, elle arrive dans la ville de Berneron. Sur la place du marché, elle croit apercevoir le beau bateleur qui avait égayé son mariage avec ses facéties et son humour. Elle le reconnaît, c'est lui, elle en est sûre. Elle le fait appeler par un de ses gardes du corps et lui propose de partager son repas. Elle pense ….. et, plus si affinités !

    Elle a oublié Robert, elle a oublié d'aller prier pour que l'ange Séraphin ramène son mari Robert à la sobriété.

    Elle continue l'inspection de son royaume avec le beau bateleur à ses côtés. Ils ne se quittent plus.

    Quand elle revient de son périple, c'est une femme épanouie qui pénètre dans la cour du château. Elle fait quelques pas et constate que tous ses vassaux sont rassemblés et pleurent.

    Elle apprend de la bouche même du Grand Chambellan que Robert s'est noyé, non pas dans le chagrin lié à la séparation, mais dans la cuve de vin de Bourgogne qui faisait l'orgueil du maître de chai.

    Que serait-il passé si elle avait prié Séraphin ?

    Elle est songeuse.

    -"Que nenni, ma mie" lui dit le bateleur. "Toutes ces prières ne sont des foutaises. Allons, venez ma mie, jouer avec mes dés."

    Marie Dp