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  • 16ème Vide-Greniers Arvem

    Comment éviter de me répéter sur le sujet 2 fois par an, craignant de vous lasser... Donc voilà !

    AVANT

    (Ayant écouté et résumé la conférence sur Proust et Duras, je me sens pousser des ailes... Alors je prends mon envol... Quant à l'atterrissage ?)

    Comme d'habitude nous nous préparâmes assez tôt pour trier, vérifier et assumer l'emballage de toutes "ces merveilles" à vanter afin que nous nous débarrassassions et chaleureusement encombrions des volontaires avertis, encouragés par nos arguments enjolivés de termes fleuris.

    Si les années antérieures des affaires ils eurent faites, sûr... Ils empilèrent et réempileront encore une fois. Pour nous, c'est déjà la 16eme édition de l'obsession à faire du vide !

    Alors que vous aussi fûtes autrefois également présents fidèles exposants assidus à cet évènement, comment se pouvait-il que vous ne revinssiez pas ?

    Le moral, vous l'eûtes et il ne vous quitta point. Revivre ce que vous vécûtes, des moments fussent-ils joyeux, fatigants, énervants, rarement désespérés, avouez-le s'avérèrent nullement un obstacle.

    N'est-ce pas votre opinion ? S'activer, gesticuler, parlementer sous les arbres, quoi de mieux pour la santé ?

    Convaincus que vous passerez encore de bons instants, vous attendez, j'en suis presque certaine, déjà le 17eme.

    APRÈS

    Je continue ma prose dans le même vent, pour une descente de choc sans parachute, avant de me poser et reprendre mes esprits, afin que je vous racontasse ce nouvel épisode.

    N'avais-je point raison ? Il fallut bien que nous nous retrouvassions en ce jour favorable au déballage, enthousiastes après cette série d'orages que nous connûmes les jours précédents, car dès le petit matin, l'astre solaire encourageait l'installation de chacun avec sérieux... Que je retrouve finalement.

    Comme toujours, beaucoup de succès côté participants, mais la constatation unanime est celle d'un public moins nombreux, et surtout moins enclin à lâcher "les pépettes". Le refrain général entendu par-ci, par-là :
    - 1€ ? – NON 3 € ! - Ah non ! 1€ !
    Et hop, l'objet déjà remisé sous le bras de l'acheteuse et la piécette donnée d'office au vendeur.

    Donc un vide-greniers plutôt calme, mais agréable par ses contacts nouveaux de badauds de tous âges, des échanges de propos, le plaisir de voir enfin quelques acquisitions se faire.

    Mais aussi de fabuleux conseils à recevoir avec grand étonnement comme celui, entre-autre de vendre plus cher ce qui aux yeux du "client connaisseur" a de la valeur.

    Si quelques petites gouttes sont venues nous taquiner, le temps de placer les bâches, histoire de voir un chineur (un habitué de mon rayon littéraire) tout en poursuivant la conversation, se glisser tout le haut du corps en dessous pour chercher le bouquin souhaité, sous les regards interloqués de ses 3 bambins, ressortant tout échevelé et gentiment m'aider à relever et plier le plastique à peine humide.

    Trop drôle, c'est aussi cela qu'offre cet évènement, des situations curieuses, de la spontanéité, de l'inattendu.

    parisAlors que le soleil déclinait, mais caressait les livres que je rangeais, une passante soudain s'écria figée sur place: "regardez, oh ! Regardez" !… Un joli papillon aux couleurs vives s'était posé sur les livres classés. Était-ce ce même papillon qui curieusement la veille, dans mon jardin favori de quartier m'avait narguée ?

    Puis soudain il se réfugia sur les fleurs de mon chapeau. Je voyais bouger ses ailes dans l'ombre portée sur le mur, hésitant de nouveau revint sur mes paquets comme pour se chauffer dans un dernier rayon, je n'osais plus remballer, ni faire un geste.

    Il était tellement calme qu'il nous montrait probablement les dernières heures de sa vie. Délicatement Jean-Paul aidé d'un souffle léger l'a fait s'envoler, comme dans un ultime effort. C'est la dernière douce image romantique que je garde d'un vide-greniers... à Paris !

    Ninette

  • La Compagnie Théâtrale Aurore

    La Compagnie Théâtrale Aurore est connue de vous, adhérents Arvem, par ses spectacles que vous allez voir tous les ans mais connaissez-vous leur histoire ?

    La Compagnie Théâtrale Aurore fut créée en 1934 par Gaston Martin. Elle a, depuis sa création, interprété 300 pièces et ouvrages lyriques. Des pièces contemporaines de genres différents sont régulièrement montées par la troupe formée d’une trentaine de personnes (agents RATP ou affiliés, machinistes, ouvriers, employés de bureau…). Ces passionnés de théâtre sont tous des bénévoles ; ils se retrouvent après leur travail ou pendant leurs jours de repos pour répéter, construire les décors, réaliser les costumes, lire de nouvelles pièces…

    Chaque spectacle est joué à Paris devant plus de 2 000 spectateurs. La troupe participe à des festivals et concours où elle a obtenu de nombreuses distinctions. Chaque année, elle effectue une tournée dans les centres de vacances CRE-RATP offrant ainsi aux vacanciers l’opportunité d’un théâtre “à domicile”. La troupe Aurore a atteint dans sa catégorie un très bon niveau dû au travail, à l’engagement et au talent de chacun.

    Jeanet

     

  • Lire "L'amour au jardin"

    paris,livreAlain Baraton le "jardinier de Versailles" dans "L'amour au jardin" nous livre un récit rempli d'anecdotes historiques et humoristiques. Vous saurez tout sur la vie amoureuse des bêtes qui fréquentent nos jardins, le langage des fleurs, les propriétés réelles ou supposées des plantes...

    Un livre agréable qui se lit d'un trait et peut être mis entre toutes les mains... vertes évidemment.

    Jean-Paul

  • Balade photos "La fleur"

    Deux groupes ont été formés pour la balade photo de ce dimanche matin. L'un est parti au jardin des plantes l'autre pour le parc floral.

    Au parc floral, coquelicots géants fabriqués par les artisans, roses, gueules de loup, poster de hannetons, d'oiseaux ont captivé les objectifs.

    Tandis qu'au jardin des plantes, au détour des roses, (pas de Picardie), des lys (pas dans la vallée), un oiseau (de toutes les couleurs) voletant au-dessus des pensées fut immobilisé pour la postérité.

    Malgré le sujet restreint du thème "la fleur" nous avons pu être accompagnés par des compagnons en plein travail : des bourdons, des abeilles….

    Les photographes Arvem

  • Marguerite Duras & Marcel Proust

    MARGUERITE DURAS

    Avant notre escapade, un après-midi littéraire afin de s'imprégner de deux écrivains, qui choisirent la Normandie pour y séjourner.

    Marguerite Duras née en 1914 en Indochine sous le nom de Donnadieu pris pour pseudonyme la ville de Duras à côté de Pardaillan (Lot et Garonne) où elle a passé quelques années.

    À 7 ans, elle perd son père et avec sa mère retourne en Indochine, où elle fera une partie de ses études. Ce pays lui inspire plus tard, des romans tels que "Le barrage sur le Pacifique", "L'amant".

    Puis de retour en France pour soigner un frère malade, elle entre en Fac de Droit (où les filles dit-on, vont chercher les maris).En effet, elle y rencontre Robert Antelme fils de sous-préfet. Lire la suite...

    MARCEL PROUST

    Autre phénomène d'une précédente époque.

    Né en 1871 caractérisé par une santé fragile, asthmatique, au caractère compliqué, très protégé par sa mère, sera peu courageux. Depuis son enfance habitué à un entourage de qualité, c'est l'époque des Salons, où son père reçoit parlementaires, magistrats, intellectuels...

    Il fera des études à Condorcet, puis la Fac de Droit. Travailler ? Il préfère écrire, aller de Salon en Salon. Il participera à un journal "Le Mensuel" où l'on y parle de littérature, de réceptions, puis créera la revue littéraire "Le Banquet" avec Lucien Daudet (fils d'Alphonse) homosexuel notoire. Lire la suite...

    Ninette

  • Lire "La guerre mondiale"

    paris,livreTout lecteur qui veut se voir raconter (avec 77 croquis de sa main à l'appui) la 1ere guerre mondiale par un de ses principaux protagonistes peuvent lire "La guerre mondiale" 1914-1918 par Philippe Pétain.

    "Le Maréchal n'a jamais fait la différence qu'il y a entre un livre et un compte-rendu d'état major". C'est une affirmation du capitaine De Gaulle qui, après-guerre était le "nègre" de Pétain.

    On peut le vérifier dans ce livre "Précis-le-sec" mérite son surnom. Ainsi les causes du conflit sont expédiées en moins de 2 pages et tout le reste est à l'avenant.

    Heureusement Jean-Jacques Dumur, à qui nous devons ce manuscrit inédit nous raconte, avec passion, les péripéties qui ont mené à la publication de ce document historique découvert dans une valise poussiéreuse.

    Jean-Paul