La précédente exposition du Musée de la poste 34 boulevard de Vaugirard Paris 15e " Les vacances...quelle histoire" m'ayant charmé, j'ai décidé de m'y rendre de nouveau pour visionner "L'art du carnet de voyage de 1800 à nos jours". .J'avoue ne pas avoir  été enthousiasmé.

Par contre ce fut une surprise agréable de découvrir une seconde exposition temporaire (jusqu'au 5 septembre) "Le bestiaire d'André Masson" peintre lié au surréalisme.

Il ne me restait plus ensuite qu'à expérimenter de nouveau avec plaisir, les animations permanentes du Musée, notamment, entre-autres " l'histoire d'un relais de Poste" "l'affaire de Courrier de Lyon" et " le siège de Paris en 1871"

Jean-Paul

Comme d'habitude sans peine,
De la Bastille aux Arènes
Je résumerai cette promenade effectuée
En réponse, à ceux qui l'avaient désirée.
Même s'il avait déjà guidé quelques-uns
Jean-Paul avec soin, reprit ce chemin.
Par contre, moi, je ne vais pas refaire le trajet
Les présents très attentifs m'en voudraient,
Leurs petons sont maintenant reposés
Évidemment, je pourrai recommencer !
Ne serait-ce que pour ceux restés à la maison,
Sachez que même la pluie n'a eu raison.
La coquine nous a permis
Un grand rassemblement sous les parapluies.
C'était bien joli, ce ciel bigarré
De tissus plus ou moins colorés....
Nous étions ravis, entraînés
Par des faits et anecdotes contés.
Pour réconforter de nos pieds les pouces
Aux Bernardins, café, chocolats dégustés en douce !
Alors des forces ont été redonnées,
Pour continuer ce parcours et le terminer.
Voici les Arènes, espace immense
Un jardin verdoyant, terrain de jeux
Où autrefois d'autres plus dangereux
S'y déroulaient quand j'y pense...
Surtout à la vue des cavités grillagées
Derrière lesquelles les fauves engagés
Attendaient le moment de se dégourdir,
Pour les combats, devant une foule en délire !
Découvrir ce lieu pour certains, quel étonnement !
Heureusement , la vie est un éternel recommencement.
Notre chef de file, content à vrai dire
D'avoir contribué à vous faire sourire,
Souhaitant toujours vous faire plaisir
Tel est le but, entre-autre de nos loisirs.

Ninette

Je viens d'aller voir un film : Villa Amalia (avec Isabelle Huppert) et bien que le rythme soit assez lent, c'est un film assez riche qui traite de sujets multiples : la solitude des êtres humains, la difficulté de comprendre l'autre, de se mettre à sa place, d'accéder à sa sensibilité (même pour les membres de sa famille ou son conjoint). Etre acteur de sa vie, savoir changer de cap, les rapports parents/enfants et bien d'autres thèmes encore comme la liberté de s'appartenir avant d'appartenir aux autres... mais est-on jamais libre "à l'intérieur" ?...

Si vous n'avez pas le moral, n'y allez pas. Cependant, c'est tout de même un film sur la vie qui prime sur tout.

Isabelle Huppert est comme d'habitude, touchante.

Florence V.

Sous Louis XIV les coiffures surélevées des dames sont dites :

• à la Fontange
• à la Montespan
• à la Maintenon

Qui gagna le gros lot de la "Loterie royale de 1681"

• madame de Montespan
• le roi Louis XIV
• madame de Maintenon

Les jeux de dames les plus anciens se jouent à 64 cases. Les plus modernes à 100 cases sont dits :

• à la russe
• à la française
• à la polonaise

Réponse jeudi prochain

À vous de jouer n°37

Quel rôle jouait Jean Marais dans "Si Versailles m'était conté" ?

• Louis XV

Quel rôle jouait Jean Maras dans "Si Paris m'était conté" ?

• François 1er

Où naquit Jean Marais

• à Cherbourg

Connus ou oubliés les jeux qui ont distrait nos ancêtres (certains nous distraient encore) ont une histoire.

Si celle-ci vous intéresse allez voir l'exposition "Jeux de princes jeux de vilains" à la bibliothèque de l'Arsenal 1 rue de Sully Paris IVe jusqu' au 21 juin.

L'exposition est très intéressante et surprenante sur bien des points. Vous y apprendrez notamment qu'un fabriquant de faux billets de loterie fut condamné en 1760 au carcan, au fouet, à la marque et aux galères à perpétuité.

Jean-Paul

Au Moyen âge, un homme accusé d'un crime qu'il n'avait pas commis, fut condamné à avoir la tête tranchée. Au moment de la poser sur la billot, il aperçut une coccinelle qu'il saisit délicatement pour l'éloigner afin qu'elle ne fut pas écrasée.

Les juges présents décidèrent alors de le gracier, estimant qu'un homme aussi respectueux de la vie ne pouvait être un criminel.

Les spectateurs convaincus que l'insecte sauveur avait été envoyé par Dieu, lui donnèrent le nom de Bête à Bon Dieu !

Jeanet

Voici le sonnet de Félix Arvers que nous avons évoqué Quai d’Orléans dans l’Ile Saint-Louis (il est né au n°12). Merci à Marie-Jeanne de nous avoir, de mémoire, récité la 1ère strophe.

Mon âme a son secret, ma vie a son mystère
Un amour éternel en un moment conçu
Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le faire
Et celle qui l’a fait, n’en a jamais rien su.

Hélas ! J’aurai passé près d’elle inaperçu
Toujours à ses côtés et pourtant solitaire
Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre
N’osant rien demander et n’ayant rien reçu.

Pour elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d’amour élevé sur ses pas

À l’austère devoir pieusement fidèle
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d’elle
« Qu’elle est donc cette femme ? » et ne comprendra pas

Mes heures perdues

Félix Arvers (1806-1850) cette mystérieuse femme mariée est sans doute la fille de Claude Nodier, écrivain et bibliothécaire de l’Arsenal élu à l’Académie Française en 1843.

Jean-Paul

Étonnant !

Voir le déplacement de la statue de Saint-Louis ôté de son piédestal sur la colonne du Trône, place de la Nation !

Le plus époustouflant c'est la suite...Les colonnes sont en restauration, certes ! Savez-vous qu'elles ne sont pas" travaillées" sur place ? Mais défaites par tronçons et qu'au fur et à mesure les importants échafaudages sont démontés en même temps sur les 2 colonnes, laissant apparaître un grand vide.

Pouvez-vous imaginer ce travail ? Non? Alors venez vite voir, si vous en avez la possibilité, sinon, R.V. au retour de ces 2 vestiges rénovation faite: le spectacle sera moins impressionnant certainement. Les échafaudages seront rétablis étape par étape, tout en reconstituant les colonnes. Les 2 imposants personnages prendront la voie des airs pour être posés avec autant de délicatesse, que s'ils étaient en porcelaine !

Bravo à tous ces messieurs déjà pour leur habileté déployée durant ces spectaculaires étapes,un grand merci à venir pour la beauté rendue à ces monuments, qui nous auront manqué, à nous " les anciens" du quartier.

Annie

Attirés par cette exposition et son titre,
Se plonger dans l’univers de cet artiste,
Qui nous a sûrement enchantés
Par ses rôles magnifiquement interprétés,
Aujourd’hui découvrons la face cachée
D’un homme que la grâce a touché.

Certes du travail, mais que d’inspiration
Pour cette vie menée avec passion.
Retrouvons de l’homme son destin,
Passant par le théâtre, cinéma, l’écriture, le dessin,
La création vestimentaire, la couture, les costumes.
Surprenant, ce n’est pas de coutume.

Beau garçon, il avait fière allure
Quelque soit sa posture,
Mannequin, grec, brigand, monarque gigantesque
En Ruy Blas, Capitan, La Bête, Dantès.
Et cette voix profonde envoûtante,
Que l’on croit encore entendre
Devant de nombreuses photos présentées.

Le masque fantastique de La Bête exposé
Tout juste si on ne le voit s’exprimer !
« La Bête…La Bête…Écoutez… »
Que d’émotion retrouvée
Car, il nous a fait trembler,
Autrefois dans notre enfance,
Ne reste que charme, nulle offense.

Pour nous ravir encore et toujours
Avec « Peau d’âne » et ses merveilleux atours,
De ses spectacles ayant fait le tour
Plus tard s’attela à la poterie.
S’adonna à la sculpture vers la fin de sa vie.
Là encore l’imagination dans ces domaines
Le servit, telle une bonne marraine.

Quelle vie bien remplie, pour cet homme si beau,
À son image, quelle belle expo !
Elle aura réussie à nous faire rêver
Par tant de témoignages, tant de beauté
Et « l’éternel retour » sur nos jeunes années.

Ninette