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  • Omi and Bibi

    Même si vous n’aimez pas les chats
    Moi, je les adore et je m’en fiche
    Car, ce que je vais raconter là
    C’est l’histoire d’Omi, un Britisch.
    J’ai perdu ma chatte un été
    Après seize années de complicité,
    Le chagrin m’ayant envahie
    Dans l’immeuble, cela s’est dit.

    Une famille s’est mise en quête
    D’avoir un chaton pour les fillettes,
    Mais toutes deux en âge scolaire
    Pendant les congés, comment faire ?
    Quand il va falloir partir
    Pas question de l’emmener, pire
    Impensable, seul le laisser
    Mais à qui le confier ?

    Qui voudra s’en occuper ?
    Ils ont vite trouvé
    Une dame à consoler
    Trois étages au-dessus
    Le même appartement, en plus !
    Et voilà comment depuis un an
    De ce compagnon charmant
    Je suis devenue la nounou
    D’un bon gros minou !

    Petit, devenu bien grand
    Aux longs poils beiges et blancs
    Aux yeux noisette dessinés,
    Caractère gentil, calme, posé
    De congés en congés
    Vite ses habitudes retrouvées
    Parfois me fait râler
    Car il profite de ma bonté !!

    Sachant se faire comprendre
    Juste de quoi entendre
    De faibles miaulements,
    Pour un plaisir à entreprendre
    Un échange entre lui et moi
    Caresses, jeux, gourmandises ma foi
    Comment résister au profond regard
    Qu’il adresse à mon égard !

    Chat british.jpg

    Parfois je gronde, je sévis
    S’il grimpe où c’est interdit
    Ou s’il laboure le papier peint
    Que je recolle avec soin.
    Il adore jouer à cache-cache
    Joujou, coucou, que je sache
    C’est bien du français
    Il comprend, alors qu’il miaule anglais !

    D’ailleurs il en a le flegme,
    Très vite fatigué de jouer
    Va tirer sa flemme
    De tout son long se déployer
    A plat ventre, pattes retournées.
    Il est vraiment trop beau
    Et l’été il a très chaud
    Ainsi souvent pour dormir
    Choisit le canapé ? Non le lavabo
    Et heureux, m’adresse un sourire.

    À chaque retour de ses maîtres
    Fini les vacances pour cette bête.
    Il va retrouver les fillettes
    Pour elles, ce sera la fête !
    Mais pour lui, fini la tranquillité
    Bonjour la solitude dans la journée.
    Mais il est bien assez malin
    Pour savoir qu’un beau matin
    Il viendra dans son autre maison
    Où nounou l’attend avec passion.

    Omi a tout compris!

    PS : septembre 2019

    De retour chez lui
    Deux semaines il a mis
    Pour retrouver sa liesse
    M’a dit sa maîtresse
    Longtemps il a boudé
    Et moi, j’ai bien rigolé !

    Ninette

  • Beaujolais, billard et bowling

    Quelle belle journée !! Malgré la grisaille et la pluie, une journée très réussie.

    Dans un espace privatisé, le buffet campagnard était varié et copieux ; on pouvait même boire à volonté (kir, beaujolais bien sur), ce qui explique peut-être la piètre performance de certain(e)s au bowling. Enfin, personne n’a quand même lancé sa boule… sur la piste d’à côté !! Dans les rigoles…ça, y’en a eu !! C’était une découverte pour quelques participants ou une re-découverte pour ceux/celles qui n’y avaient pas joué depuis 20/30/40/50 ans ou plus !!paris,bowling,billard

    Après la 1ère partie de bowling, beaucoup préférèrent le billard (pour une fois, c’était une bonne opération !!) anglais, américain ou français. Mais, des acharnés se lancèrent dans une 2ème partie de bowling !!

    Quelques minutes encore avant de prendre le car…. et bien on en profite pour taper le carton :  belote, tarot…. ou même échecs, il me semble !

    Bien pleine la journée, je vous dis. Bref, une réussite totale…. d’autant plus que dans ce genre d’activité, on peut se regrouper pour parler, rigoler, plaisanter… ce qui n’est évidemment pas le cas quand on joue aux cartes, scrabble, ou qu’on écoute une discussion…très concentrés !!

    Jeano

  • Discussion "Émile Zola"

    Est-ce l’écrivain ou la sortie du film "J’accuse" qui nous attira très nombreux pour écouter cette documentation développée, débutant par une "mise en bouche" "l’Affaire Dreyfus" si importante à l’époque, pour laquelle Zola s’est impliqué et qui le porta aux nues par certains ou aux enfers par d’autres.

    De quoi nous donner envie de voir ce film si emblématique.

    ZOLA : SA VIE

    Il est né en 1840 à Paris mais sa famille s’est installée à Aix en Provence, où le père ingénieur a monté "la Société Canal Zola" afin d’apporter l’eau potable de la montagne Sainte Victoire à la ville. Il meurt 7 ans plus tard. Zola va donc au collège à Aix, a pour ami Cézanne entre-autres.

    - À 18 ans il vient à Paris, rencontre son 1er amour "une fille à parties". Il commence à écrire.

    - À 20 ans il est commis dans la librairie Hachette; Il y rencontre des artistes, des littéraires, fait des critiques artistiques, publicité, des feuilletons dans les journaux. Il se fait de nombreux amis outre Cézanne, Manet, Renoir, Pissarro, Sisley, - 1869  date de son célèbre roman "Thérèse Raquin".

    - 1870 il se marie dans le 17e. Ne va pas à la guerre étant soutien de famille (sa mère et sa femme). Il n’aime pas la Commune il part en province, Marseille, Bordeaux, essaie d’être sous-préfet à Aix, en vain.

    - 1871-72 Il travaille au journal "La cloche" et au "Sémaphore" de Marseille, écrit "La République en marche" ! Et jusqu’en 1893 aussi les Rougon-Maquart ; 20 volumes à raison de 3 à 5 feuilles par jour.

    Voici les titres

    En 1871 Fortune des Rougon, 72 La Curée, Les travaux d’Hausmann, 73 Le ventre de Paris (les Halles), 74 La conquête de Plassans, 75 La faute de l’abbé Mouret, 76 Son excellence Eugène Rougon, (église) 78 L’Assommoir (alcool),

    80 Nana, 82 Pot Bouille (famille bourgeoise) 83 Au bonheur des dames (le Bon marché) La joie de vivre, 84 Germinal, 86 L’Œuvre (les arts) 87 La terre (passion paysanne), 88 Le rêve (mysticisme)

    C’est l’année où il rencontre une jeune lingère, il tombe amoureux, Jeanne lui donnera 2 enfants. Ils vivront à côté du couple légitime (après quelques débats, sa femme ayant appris sa liaison par une lettre anonyme !)… 1890 La bête humaine, 91 L’argent, 92 La débâcle (Sedan la déroute) 93 Le docteur Paul (hérédité).

    Évènement dans la presse
    Lire la suite ICI

  • Lire "La France"

    Aurélien Bellanger nous livre dans cet ouvrage plus de 150 chroniques qu’on a diffusé dans "Les Matins" de France Culture. C’est visiblement un amoureux de la "Petite Reine" qui nous propose ses impressions de cycliste sur la France, ses paysages, ses particularismes, ses passions politiques et philosophiques.... et bien d’autres aspects.
     
    Un conseil si vous voulez en savourer tous les nombreux sujets : dès que vous vous emparez de ce livre commencez lentement les premières chroniques puis accélérez votre lecture, vous aurez du mal à la quitter avant la conclusion.
     
    Jean-Paul

  • Film "J'accuse"

    J’accuse ! Le mot, la lettre d’Émile Zola, qui déclenche, la révision du procès du militaire Dreyfus, accuser à tord d’être un espion au sein de son armée. Roman Polanski avec Jean Dujardin dans le rôle de Picquart et Louis Garrel, pour Dreyfus montre l’histoire, vue du "côté" militaire. Tous les silences que l’administration de l’époque, doit garder, et à plus forte raison celle de l’Armée, sont ici aperçus.

    Picquart, promu lieutenant-colonel, est nommé chef de la section de statistique (service de renseignement militaire). Il est peu à peu convaincu de l’innocence du Capitaine Dreyfus et qu’Esterhazy, est le véritable coupable. Il fouille, et refouille, les archives sans en avoir le "droit", car l’Affaire Dreyfus est pour tous terminée ; puisqu’il y a un coupable. Il se heurte à ses supérieurs, sa carrière sera ébranlée, il le sait. À travers de ce militaire, un tout autre homme nait, dès qu’il sort de son uniforme. Qu’advienne, il doit aller jusqu’au bout, il sera dégradé, rayé des ordres…. Mais il persiste, jusqu’au nouveau jugement.

    Picquart et Dreyfus seront réhabilités. Ce dernier, demandera à Picquart devenu Général, d’être nommé en tenant compte des années, injustement emprisonné. Le Général, reconnaitra que s’est "impossible" car "déjà" réhabilité….. Mais il reconnait que c’est suite à cette affaire s’il est général. Respectueux, Dreyfus répondra, "Non, c’est votre devoir de militaire", avant d’effectuer le respectueux salut militaire : main droite au képi, pieds joints. Le film, coté militaire, se termine sur ces mots et cette image.

    Arletteck

  • Théâtre "Fausse note"

    C’est au théâtre de la Contrescarpe que j’ai découvert cette pièce… Le titre m’avait incitée à aller découvrir ce qui se cachait derrière…

    Le thème :

    1989. Philharmonique de Genève dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale, H. P. Miller.

    À la fin d’un de ses concerts, le Maître est importuné par un spectateur aussi admiratif qu’envahissant, Léon Dinkel, venu de Belgique pour l’applaudir.
    Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement du visiteur devient oppressant. Il connaît tout de la vie du maestro, dans les moindres détails.

    Comment est-ce possible ? Qui est-il vraiment ? Quelle est en fait la véritable raison de sa visite ?

    Le mystère s’épaissit jusqu’à ce que Dinkel dévoile …

    Un inoubliable moment de théâtre, un face-à-face puissant entre ces deux acteurs éblouissants et bouleversants… Vengeance, pardon, résilience… comment vivre après... ?

    Ne ratez pas un tel moment que la presse et les spectateurs acclament.

    Du jeudi au dimanche au théâtre de la Contrescarpe (22 € par billetReduc)

    Colette C