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  • Atelier écriture "Le jardin"

    Au haut de la colline, après une éreintante et torride grimpée depuis la plage, Monsieur Pin Parasol vous accueille et vous enveloppe de son ombre de la hauteur de sa majesté.

    Poussez le petit portail de bois peint en vert, délavé au fil des ans et dont le loquet ne fonctionne plus depuis des lustres, comme pour mieux attirer le promeneur.

    À droite siège un vieux portique de balançoires brinquebalant, témoignage d’enfances de trois générations.

    Une bienfaisante sensation de fraîcheur et de calme vous saisit.

    Vous traversez deux haies de lauriers roses aux feuillage vernissé et fleurs de soie embaumant le miel. Suivent les mimosas persistants alourdis de leurs pompons, couleur soleil et senteur suave. Arrivent alors les oliviers aux troncs noueux et ridés, habillant l’azur de leur feuillage d’argent, bruissant aux rafales du Mistral. Puis s’élance vers le ciel, devant la pergola de la maison, le palmier-dattier, vous préservant généreusement de ses longues palmes raides de l’ardeur du soleil.

    Trois petites marches de pierre de mika et voici le pied de l’imposant eucalyptus qui parfume l’air de sa forte essence mentholée et poivrée. Il abrite les cigales qui, certains étés, étourdissent les oreilles de leur grésillement.

    Le matin, un ballet de colombes blanches, ailées de beige, volettent amoureusement de branche en branche en roucoulant. Et le pic vert solitaire, rigolo, qui plante son long bec fin par force à-coups dans le tronc d’un vieux mimosa. Parfois pies, grives et geais atterrissent sur un coin de terre nue, picorent et s’envolent, un gros vers – excise pitance - pendant du bec.

    Encore quelques marches qui contournent pieds de romarin, de lavande et de myrte et un bouquet odorant la garrigue ravit les narines. Le bougainvillier s’impose là insolemment, ses quelques feuilles violettes et ses petites fleurs jaunes snobant le mauve délicat des abondantes fleurs de lavande. Les abeilles laborieuses bourdonnent et se gorgent du nectar de ce joli maquis. Quelques précieux papillons, jaunes et blancs, volettent de ci de là.

    Promeneurs, un pichet bien frais de rosé de Provence accompagné des toutes petites olives très noires de Nice vous attend sur la pergola à la fraîcheur de mon jardin de Méditerranée.

    Martine C

  • Lire "Beaumarchais. Un aventurier de la liberté" Erik Orsenna

    paris,livreA peine sorti de la librairie je me suis plongé avec délectation dans la vie de Pierre-Augustin Caron fils d’un maître-horloger qui va devenir après bien des aventures, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, auteur universellement connu du Barbier de Séville et du Mariage de Figaro.

    Je n’ai posé le livre achevé que le soir de la même journée  charmé par le style d’Erik Orsenna et fasciné par la vie mouvementée, parfois “en même temps” horloger comme son père, musicien, financier, promoteur immobilier, industriel, espion, armateur, éditeur et auteur d’autres pièces que l’on peut oublier.

    Un livre passionnant que vous n’oublierez pas, lui !

    Jean-Paul

  • Un été au” Ranolien”

    Nous sommes partis pour les Côtes d’Armor
    Avouant quitter Paris sans remords,
    Retrouver  la Côte de "Granit Rose"
    Merveille que la nature ose
    Par les formes de ces rochers étonnants
    Qui laissent les promeneurs pantelants.
    Quand on emprunte le "sentier des douaniers"
    Loin d’être plat, plutôt accidenté
    L’on découvre la côte découpée
    Que la mer transparente vient caresser.
    Ce chemin tout au long est entouré de verdure
    Fougères, liserons, soucis, bruyère qui durent
    Adoucissent le regard des marcheurs
    De tous âges partis plein d’ardeur
    Afin de trouver là-bas, tout au bout
    À Perros, la plage de "Trestraou" !
     

    paris,bretagne

    Une haie d’hortensias cache encore la vue
    De cet endroit tant attendu,
    Même des palmiers en bordure
    On se croirait sur la Côte d’Azur !
    Une immensité tout en contradiction
    Si l’on se permet la comparaison,
    Large baie de sable blanc et fin
    Alors que la mer, partie au loin
    Étonnamment est toujours aussi bleue
    Parfois foncée pour se différencier des cieux.
     
    Au large quelques bateaux, voiliers, canoës
    Semblent être des jouets animés
    Si petits sur cette étendue d’eau
    Partie, de si haut
    Pour s’éloigner, suivant la marée
    Ces allers et retours ponctués,
    Libérant un vaste espace humide
    Enthousiasmant des enfants peu timides
    Engagés à construire des châteaux,
    Avec courage creuser pour trouver de l’eau
    Chefs d’œuvre qui dureront quelques heures
    Le temps que la mer reprenne son labeur !
     
    Dans les terres se jouent d’autres évènements
    Si l’on observe le manège des goélands
    Qui solitaires ou à plusieurs, tournoient
    Autour des constructions, puis sur les toits
    Se reposent sans oublier d’émettre
    Des sons différents, à reconnaître
    "Bonjour, çà va bien ? " ou "J’ai faim"
    Appel auprès des copains ?
    Encore que se jetant sur les miettes
    N’acceptent pas le partage, coups de bec
    À celui qui ose s’approcher
    Avec le désir aussi de se restaurer !
     
    Le vacancier avide d’évasion
    Profite de cette nature à chaque occasion.
    Soudain il remarque une différence,
    Un après-midi la brume s’avance
    La mer est toute envahie,
    La lumière du jour s’assombrit
    Plus de distinction entre ciel et elle
    L’horizon est ouaté de gris, pas de bruit d’ailes,
    Sommes comme dans du coton enveloppés
    Heureusement, c’est la fin de la journée.
    Mais cette brume, ce n’est rien
    Elle annonce le soleil de demain !
    Présent chaque jour depuis notre arrivée
    Pourquoi voudrait-il déjà nous priver
    De son éclat, de sa luminosité
    Qui donnent au paysage encore plus de beauté ?
    Le soleil breton tout en douceur
    Offre de la couleur et réchauffe les cœurs !
    Voyez comme ici, les gens sont heureux
    Chagrins, soucis, oubliés pour eux
    Détente, calme, festivités, font le lien
    Sur ce site, nommé "Le Ranolien"
     
    Ninette

  • Atelier écriture "Per, pair, père etc..."

    Thème : texte avec le maximum de mots comprenant le son "per, pair, père etc.."

    Les deux font la paire !

    Mon père, pépère a dispersé de la poudre de Perlimpinpin sur le perron. Il croyait jeter du permanganate. Ma mère, perverse, a perdu son calme. Elle perd son temps à persifler.

    Perdu dans ses pensées, mon père s'isole dans son repaire.

    Il tient une permanence. Il est permanent au Parti des Percutants Perpendiculaires.

    Il est prospère, mon père et il s'est fait la paire avec la péripatéticienne de Perpignan. Cette péronnelle est superbe avec son collier de perles.

    Ma mère est perturbée et en fait une histoire personnelle.

    Et moi, je me sens persécuté.

    Marie Dp

  • Lire "L'obsession Vinci"

    Sophie Chauveau est fascinée par la Renaissance italienne et l’art florentin. Cet ouvrage “L’obsession Vinci” vient compléter, profitant du 5eme centenaire de la mort du génial artiste, ses deux livres précédents ”La passion Lippi” et “Le rêve Botticelli”.
     
    Obsession_Vinci.jpgCe 3eme livre tente de répondre à la question maintes fois posée :  mais qui est véritablement Vinci ? Nous suivons le génie florentin des bas-fonds de Florence à la cour de François 1er en passant par le Milan de Ludovic Sforza et les campagnes guerrières de César Borgia.
     
    En achevant cette biographie le lecteur a puisé bien des renseignements sur celui que la légende fit mourir à Amboise, au Clos Lucé, entre les bras du vainqueur de Marignan.
     
    Jean-Paul