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Dans le petit théâtre de La Huchette, où se joue également "La Cantatrice chauve" (depuis 56 ans, un record) situé dans la rue si animée du même nom, vous pouvez "suivre le guide" dans une plongée tragi-comique au coeur du théâtre du XIXeme siècle.
Vous côtoierez durant cette représentation Victor Hugo (en conflit feutré avec l'actrice Melle Mars) Dumas père et fils, Labiche, Maupassant (truculent) Sand et Musset (coquins), Zola, et pour clôturer le voyage, Edmond Rostand avec Cyrano de Bergerac.
Les 2 guides Nathalie Newman et Corinne Darnay donnent le meilleur d'elles-mêmes et réussissent à nous rendre cette plongée ludique, à laquelle le public est appelé à participer, agréable et instructive.
À recommander à tous les amoureux du si talentueux XIXeme siècle, restés nostalgiques du "Boulevard du Crime".
Séances programmées les 4, 11, 18 avril à 15h ainsi que le 22 avril 2013 à 19h.
Visite de la maison de cet homme du XIXème siècle (1798-1857), maison située au 10 rue Monsieur le Prince. Un intérieur sobre, reconstitué à l’identique avec le mobilier lui ayant appartenu. Des tableaux nous font connaître ceux qui ont compté pour lui.
Notre conférencier nous narre avec passion la vie de ce philosophe et homme du "positivisme" puis fondateur de la religion de l’humanité.
Sa rencontre avec Saint Simon dont il devient le secrétaire, les savants qu’il fréquente, sa crise de folie qui a nécessité un enfermement de près d’une année, les 3 femmes qui ont compté dans sa vie (sa femme Caroline, Clotilde et sa bonne).
Après avoir développé les bases de sa philosophie positiviste, Auguste Comte souhaite éduquer les prolétaires et passer au positivisme religieux en fondant la religion de l’humanité. Pour ce faire il crée un calendrier basé sur la commémoration des grands hommes de l’humanité et instaure également des sacrements en s’inspirant de la religion catholique...
Toutes les théories d’Auguste Comte sont aujourd’hui quasi abandonnées, sauf dans l’ancienne demeure de Clotilde de Vaux au 5 rue Payenne à Paris où subsiste une chapelle de l’humanité et au Brésil.
Une visite très intéressante pour découvrir ou mieux connaître cet homme.
Un livre tout en tendresse, délicatesse et retenue de cet auteur qui nous fait part de ses émotions mais aussi de ses regrets après la disparition de sa femme qui est partie la première et qui ne sera jamais veuve…
Comme cela a été dit avant moi, il dit à la chère disparue des choses si belles qu’elles devraient lui donner envie de revenir…
C’est un livre émouvant, jamais larmoyant et qui saura trouver écho auprès de ceux et celles qui ont vu partir le bonheur…
À croire que sous l'ère de la République un brin de nostalgie des temps impériaux flotte... car...
Nous étions bien nombreux pour essayer de dénouer les mystères de la famille Romanov, entre 1613 et 1918, sachant que "le tsarisme est une monarchie absolue tempérée par l'assassinat". Cette expression fit tressaillir l'assemblée laissant à penser aux conséquences tumultueuses que nous allions découvrir.
Nous avons tous été tenus en haleine tout au long du développement des vies successives de divers monarques, rendant plus accessibles encore les récits, par les retrouvailles avec une vieille connaissance, en la personne de Raspoutine, (bien connu grâce au cinéma) des souvenirs ravivés pour certains, qui sont allés en Russie sur les traces des derniers Romanov.
Pour la majorité d'entre-nous ceux-ci ne nous étaient pas inconnus. Nicolas II, Alexandra, leurs 4 filles et Alexis le fils tant attendu, mais hémophile, qui furent fusillés à la montée du bolchevisme, et devenus martyrs à notre époque.
Cependant encore de nos jours, des écrits circulent disant que l'Impératrice et les Duchesses auraient échappé à cet assassinat. Une parution toute récente relatée en cette séance, nous l'affirme.
Le mystère persiste-t-il vraiment ?
Des soi-disant survivantes ayant pullulées, avec des témoignages de reconnaissance permettent le doute, pour la plus connue Anastasia, décédée en 1984. Rappelez-vous film avec Ingrid Bergman de 1956.
Malgré l'édification d'un monument en 2011 à la mémoire des 5 enfants, à côté du Monastère de Ganina Yama et des tests ADN pratiqués sur les ossements retrouvés en 1991 et 2007 identifiant formellement tous les membres de la famille impériale, en 2012 la suspicion existe encore ! Notre conférencier nous a convaincus de la supercherie. "La tricherie" à ce niveau là, devient de l'Art !
Bien rôdés que nous sommes... On ne nous la fait pas !
Le Vert-Galant n'a plus de secrets pour ceux qui sont venus en ce début mars frisquet, voir si la moustache du monarque frisait, ou si le saule, dans le square allait tenir sa promesse, constater que la petite fontaine est bien une Wallace et pourquoi elles sont toutes de couleur verte !
Toujours les promenades permettent de remonter le temps, faisant revivre des personnalités ayant vécu dans ces maisons bourgeoises de places célèbres, des bords de Seine...
La preuve nous en est donnée par les plaques commémoratives, même si les connaissances de certains(es) d'entre-nous sont exactes, il est toujours agréable d'échanger le savoir de chacun, lors des détours dans les ruelles du vieux Paris (cela réchauffe).
Empruntons le quai qui longe la Conciergerie, si belle rénovée, pour en connaître non seulement l'origine de son nom, mais les diverses histoires "d'Adam Lux", "La Valette", avant de pouvoir admirer la restauration de la Tour de l'Horloge avec amples explications sur celle-ci, tellement exceptionnelle.
Mais du 21eme siècle on peut en apprécier l'édification provisoire de la tribune sur le parvis, face à Notre-Dame, à l'occasion de son 850eme anniversaire, ce qui permet l'observation élevée et plus rapprochée de la façade et ainsi pouvoir détailler la Galerie des Rois, la rangée de colonnettes dont la partie centrale offre une impression de légèreté à l'ensemble, unique en son genre.
Mais ne nous contentons pas d'observer de loin... Approchons-nous des 3 portails si différents. Une description précise nous est attribuée tant sur la signification des sculptures, l'existence de "Lilith", par exemple, ainsi que sur les "ferronneries du diable" ou les messages de morale adressés aux pécheurs que nous sommes !
Faisons le tour pour connaître l'aventure de "Théophile", la disparition de l'archevêché... Mais encore quelques efforts pour atteindre les rues étroites des lieux historiques, à la rencontre de "Joachim Du Bellay".
(On ne manque pas de réciter en chœur quelques vers coincés, au chaud, eux, dans notre mémoire !) "Viollet-le-Duc perché" fier de son oeuvre (à la stupéfaction quasi générale), "Abélard et Eloïse", "Cartouche", l'aventure des 2 colombes entre-autres.
Sur le chemin du retour, sensibilisée par le récit sur les oiseaux, un spectacle de nombreux volatiles au-dessus de la Seine attire mon attention. Envolées, rondes, bagarres pour un morceau de pain embarqué dans le courant fort, à tel point qu'un malheureux canard dû faire un gros effort en rase-mottes pour lourdement s'élever et échapper à cette folie.
Un moment de vie après ces heures d'évocation d'un passé figé, mais secoué par des anecdotes pour régaler nos esprits et nous encourager dans la bonne humeur, à terminer tous ensemble ou presque, une promenade enrichissante étalée sur 3h30... (Sans fatigue car le froid conserve dit-on....). Alors figurez-vous, j'en ai sûrement oublié !