Le célèbre "J'y suis, j'y reste" est attribué ...
- au général Mac-Mahon lors qu siège de Sébastopol en 1855
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Le célèbre "J'y suis, j'y reste" est attribué ...
Une journée de chat
Je me lève en pleine nuit, là où les chats gris sont gris. Pas besoin d'une montre pour aller tout droit vers ma pitance, je sais où elle se tient dans mon écuelle ronde et étincelante par le clair de lune émanant de la fenêtre de la cuisine. Je déguste tranquillement ma pâtée et de temps en temps lape l'eau à côté. Je retourne sur le divan, m'allongea de toute ma longueur. Je me berce avec mes ronronnements. On dirait un ronflement tellement que c'est fort.
Vers les 6h mon maître se lève et s'assoies à côté de moi, je fais semblant de dormir. Se levant pour accéder à la cuisine, je le précède tout en miaulant d'un air de dire "J'ai faim, moi en premier". Il me comprend. Il constate que je n'ai plus de croquettes, alors ouvrant le frigo il m'en sert une bonne part ainsi que de l'eau. Le bruit de la croquette cassante dans ma mâchoire m'enchante. En milieu de matinée je décide de bouger un peu, un petit exercice d'échauffement 2 pattes avant droites devant, un dos rond, une queue balançant, les yeux en amandes puis deviennent ronds, très bon réveil.
Je joue avec un rien, une boule de papier, un morceau de plastique froissé, un rien m'amuse. Passant devant une chaise, je saute sur le plateau, me mets en rond pour simuler un faux sommeil. Mes sens sont en éveil, les oreilles droites écoutant tous les moindres bruits, les moustaches frémissantes pour les odeurs, les yeux en amande faisant croire que je dors, en fait, je veille. Dans l'après-midi ma maitresse ouvre le couvercle de l'ordinateur. Je suis attiré par la lumière de l'écran, et les touches du clavier et, surtout la souris électronique sans queue. Un coup de patte sur le clavier pour dire "je veux comprendre". Une envie soudaine me rappelle que j'ai une litière propre pour la petite et grosse commission.
Ces journées sont exténuantes, des fois je vocalise avec des miaulements et ronronnements. Mon maître me prend dans ses bras et me chatouille et j'aime cela, alors je lui lèche le nez ou les cheveux. À travers les vitres je vois la rue qui s'anime avec tous ses bruits et la nuit venue avec toutes ces fenêtres éclairées, tout cela me plait. Alors croyez-moi si vous voulez mais cela est très dur dans la vie d'un chat.
Yves-Marc
Voici février presque passé
Et l'on commence à s'inquiéter
De ne plus voir d'oiseaux,
Hormis les pigeons, les corbeaux
Mésanges, rouges-gorges, les tout petits
Et les moineaux de Paris.
Ne pas entendre ces chants
À nos oreilles si charmants.
Que sont-ils devenus ?
Ont-ils vraiment disparu ?
Quitté la ville bruyante
Pour une terre plus accueillante ?
Malgré mes regards désespérés
Aux alentours souvent lancés
Rien sur les toits, les antennes
S'entêter, ce n'est pas la peine.
Mais voilà qu'un matin,
Alors qu'une petite douceur revient,
Que vois-je soudain
Sur la barrière du jardin,
Quelques petits piafs sautiller
Qui se mettent à piailler.
Quel bonheur! Et je me surprends
A dire, c'est la vie qui reprend !
Pourtant la nature est encore endormie
Vont-ils bientôt préparer leurs nids ?
Les pigeons ont commencé leurs parades
Ils roucoulent autour de leurs camarades
Tout gonflés, parcourant le trottoir,
Dansant avec espoir !
Histoire de décompresser
De ce monde agité
Dans lequel nous vivons,
Que souvent nous subissons,
Jouons sur la corde sentimentale
Même si cela semble banal,
Puisqu'ils annoncent le printemps
Alors prenons le temps
De les regarder, les écouter,
Si possible les protéger
Car, moins nombreux ils sont
Au fil du temps nous le constatons.
Et quand à l'improviste
Ils osent rendre une petite visite
À nos fenêtres et balcons,
Avouez-le, vous trouvez cela trop mignon !
Ninette
Si vous voulez des révélations parfois inédites sur les Romanov, la grande Catherine, Poutine, Raspoutine, les révolutions russes de 1905 et 1917, le chevalier d' Éon, les Ballets russes, Dostoïevski, Potemkine, Lénine et son wagon "plombé" et j'en passe, n'hésitez pas, précipitez-vous sur ce "Dictionnaire amoureux de Saint-Pétersbourg" de Vladimir Fédorovski actuellement l'écrivain d'origine russe le plus publié en France.
Ce livre est le bienvenu à la veille du centenaire des évènements de 1917 "qui ébranlèrent le monde".
Jean-Paul
Jusqu'au 16 avril le Pavillon de l'Ermitage situé dans le 20eme, 148 rue de Bagnolet présente "Les plaisirs de l'Ermitage". L'apport de tableaux, meubles (clavecin, baignoire-sabot, chaise percée...) couverts, verrerie... permet de retrouver l'intimité d'un pavillon de plaisance du XVIIIeme siècle.
C'est grand dommage que cette exposition ne dure qu'un mois.
Raison de plus pour s'y précipiter. Vous ne le regretterez pas.
Du jeudi au dimanche 14h-17h30
Jean-Paul
Le célèbre "J'y suis, j'y reste" est attribué ...
Qui a représenté la France à l'Eurovision 2014 ?
Grâce à une association amie, nous avons eu le plaisir d’assister aux Folies Bergère à l’une des premières représentations de la comédie musicale "les Choristes" inspirée du célèbre film éponyme de Christophe Barratier, avec l’excellent Gérard Jugnot dans le rôle titre. Le film eut à l’époque un très grand succès (8,5 millions de spectateurs). 13 ans plus tard, le metteur en scène a réussi son pari une peu fou , mais parfaitement réussi : le film culte enfin sur scène !
Le spectacle : acteurs , décors, musique (avec de nouvelles chansons et le chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts de Seine) le scénario (un peu modifié) est impeccable de bout en bout.
Nous avons retrouvé avec joie nos héros : le prof de musique, Clément Mathieu, devenu pion par nécessité, le terrible directeur Rachin, Pierre Morhange à la voix d’ange et sa maman Violette et tous les autres, tout s’enchaîne à merveille, sans jamais lasser l’auditoire charmé.
Évidemment, ce n’est pas bon marché (65 euros normalement) mais cela le vaut largement. Vous avez jusqu’au 21 mai pour courir 28 rue Richer, pour une petite … folie !
Jacques et Nicole
Par un après-midi particulièrement pluvieux, quoi de mieux que de se réfugier au musée Jean-Jacques Henner !... mais visite programmée par Arvem tout de même…
Cela nous a permis de découvrir ce magnifique hôtel particulier avec salon néo-renaissance et jardin d’hiver…
Ensuite, en gravissant les étages Karine, notre conférencière, nous a raconté cet artiste du XIXe siècle dont je n’avais jamais entendu parler. Des portraits à foison, des paysages de son Alsace natale et quelques études nous rappelant qu’il avait été "prix de Rome".
Une visite très intéressante dans un lieu privilégié et la découverte de cet artiste.
Colette C