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ARVEM ASSOCIATION - Page 114

  • Déjeuner - Bingo

    Nous avons passé une agréable journée ce dimanche 6 janvier. Bonne ambiance. Le repas était très bon surtout le porc à la bière. Vers 15h30 nous avons fait 3 parties de bingo.

    paris

    Tous écoutaient bien.

    Merci Jeannette pour cet après-midi qui se termina aux alentours de 17h.

    Nous sommes prêts à recommencer.

    AndréeL

  • Le musée le plus méconnu de Paris...

    paris,avocatsC’est celui des Avocats du Barreau de Paris.

    Situé au 25 de la rue du Jour, au cœur du quartier des Halles, à proximité de l’Église Saint Eustache, (et du restaurant Le Pied de Cochon, où nous sommes allés déjeuner - fort bien - après la visite) il est installé dans les caves voutées de l’Hôtel de la Porte.

    Cette demeure du XVII° siècle a conservé le nom de son propriétaire et a traversé les siècles avec des fortunes diverses pour être reprise, dans un triste état, en 1979 par l’ordre des Avocats de Paris, qui l’a entièrement réhabilitée. Elle a conservé un beau décor sculpté en façade et présente à l’intérieur un vestibule sculpté et un escalier en colimaçon en pierre et bois remarquable.

    Notre visite en cette fin novembre, dans un cadre associatif, fût une invitation à parcourir plusieurs siècles de l’histoire de France, sous la conduite d’un excellent guide "maison". De multiples œuvres d’art (peintures, sculptures, gravures) et documents originaux (manuscrits ou imprimés) permettent de faire revivre par le texte et par l’image le Palais de Justice d’autrefois, les magistrats et les Avocats de l‘Ancien Régime, ainsi que les procès révolutionnaires (Louis XVI, Marie Antoinette).

    On rencontre également les destins d’exception, sur le plan politique, d’avocats comme Léon Gambetta, Raymond Poincaré et Jean Jaurès. Des procès célèbres sont évoqués : l’Affaire Dreyfus, le procès de Zola, mais aussi ceux de Ney, Cambronne , Madame Caillaux, Mata Hari ou Stavisky.

    L’originalité du musée réside notamment dans une riche collection de notes de plaidoiries, depuis Chauveau Lagarde, défenseur de Marie Antoinette, jusqu’à Jacques Isorni, défenseur du Maréchal Pétain.

    De ce dernier, on lit, avec consternation, une loi par laquelle il chasse tous officiers juifs de l’Armée française et les déchoit de leurs décorations …

    N’hésitez pas à le découvrir !

    Jacques et Nicole

  • Lire "Blanche de Castille"

    paris,livreGeorges Minois, grand connaisseur du Moyen-Age s’est attelé dans ce livre à la biographie de Blanche de Castille “la mère de Saint-Louis”.

    Il y démontre qu’elle fut bien plus que cela étant une femme de pouvoir au destin exceptionnel, digne petite fille d’Aliénor d’Aquitaine.

    Blanche “l’Espagnole” mère de 12 enfants et veuve à 38 ans se trouve confrontée à la révolte des barons qu’elle réussit à mater avec souplesse et fermeté. Elle reprend plus tard avec succès les rênes du pouvoir après le départ de son fils Louis IX pour la septième croisade où il est fait prisonnier.

    C’est la vie d’une grande reine qui méritait d’être contée.

    Jean-Paul

     

  • Atelier écriture "Acrostiche avec son prénom"

    J'ai pris JEANNOT LAPIN et tous les prénoms cités sont ceux des présents à cet atelier d'écriture.

    Je suis parti voir du monde
    En compagnie de la belle Raymonde
    Arrivés près de Lisbonne
    Nous avons retrouvé Simone
    Nous nous étions connus à Hammamet
    Où on allait se baigner avec Elisabeth
    Très vite la France me manqua, vive le Cantal
    Le vin, le fromage, les souvenirs avec Chantal
    Ainsi que les soirées arrosées dans l'Oise
    Perdu dans les bois avec Françoise
    Il ne me manque plus que Paris
    Notre belle ville au pont Marie

    JeanO

  • Expo "Georges Clémenceau. Le courage de la République"

    paris,clémenceauTout d’abord une bonne surprise, l’entrée du Panthéon qui jusqu’au 10 février 2019 présente cette exposition, est gratuite comme tous les musées nationaux le 1er dimanche du mois.

    La vie du Père la Victoire nous est présentée avec clarté, dans le transept entre la ”Réforme de la Justice par Saint-Louis et la fin de la guerre de 100 ans avec Jeanne d’Arc".

    N’oubliez pas en complément de descendre dans la crypte où sur divers panneaux on vous conte la relation de Clémenceau avec Victor Schoelcher, Émile Zola, Jean-Baptiste Gaudin, Jean Jaurès, Jean Perrin et Victor Hugo, tous déjà inhumés dans cette même crypte.

    Jean-Paul

  • Discussion "Le Duc D'Enghien"

    paris,duc d'enghienVivant en Allemagne en Pays de Bade, il était considéré (avec le Duc d’Artois) comme "le Prince" que les royalistes attendaient.

    En 1804 date d’un complot contre Bonaparte. Le royaliste chouan Cadoudal aurait reçu de l’argent des ennemis anglais pour prendre Bonaparte et l’envoyer à Jersey puis à Ste-Hélène. Mais l’auteur fut enfermé au Temple puis exécuté. D’autres comploteurs seront également arrêtés tels que les généraux Moreau et Pichegru retrouvé étranglé.

    À cette occasion, Bonaparte dira "Mon sang vaut bien celui des Bourbons".

    Mais dans quel but ?
    C’est ainsi qu’il organise un plan contre le Duc d’Enghien, un plan d’arrestation, enlèvement, traversée du Rhin jusqu’à l‘arrivée à Strasbourg (le Duc était accompagné de son chien).
    Puis toutes les indications seront données au gouverneur Harel qui va recevoir à Vincennes le Duc, ceci dans le plus grand des secrets.
    L’aristocrate avait demandé pour sa défense, une entrevue auprès du 1er consul Bonaparte "de Prince à Prince" avait-il dit, loin de penser que la fosse était déjà creusée et que tout était programmé.

    Une anecdote
    Cependant Joséphine proche dans l’esprit, des royalistes, dit-on s’était inquiétée auprès de son époux de cette affaire, Mais elle fut vite rabrouée : "Tu n’y connais rien, occupe-toi plutôt de tes toilettes".

    Que reproche-t-on au Duc ?
    Simplement d’être royaliste, s’être exilé après la prise de la Bastille et d’avoir combattu contre les troupes révolutionnaires.

    L’exécution
    - Arrivé à 17h30, dans la nuit à 2h du matin un simulacre de procès devant une commission de militaires.
    - À 2h30 descente dans le fossé par la Tour du Diable, longer le fossé, l’homme demande un prêtre, ce qui lui est refusé "pas de capucinades" dit le colonel Savary, le condamné peut couper une mèche de cheveux pour sa femme Charlotte de Rohan. Son chien est là près de lui (il sera recueilli par la femme du gouverneur).
    - À 32 ans il est fusillé par une dizaine de gendarmes français "C’est le plus terrible" ; Ce sont ses dernières paroles.

    Quelles sont les réactions à cette affaire ?
    - Aucun prince, aucun roi au pouvoir n’a réagi à cette exécution.
    - Chateaubriand démissionne de l’ambassade du Valais. Mais ému relate les faits dans ses écrits. Entre autres le rapport sur le vécu de cet évènement, l’arrestation, le transfert, l’arrivée à Paris, l’incarcération, la chambre dans la Tour du Bois puis dans le Donjon, où comme par hasard, avait également été enfermé son ancêtre le Prince de Condé.
    - Murat gouverneur de Paris pleure (alors qu’il avait organisé l’exécution).
    - Talleyrand va nier.
    - Bonaparte se dédouane accusant Talleyrand de lui avoir fait connaître le Duc, conseillé sa mort, ajoutant qu’il était responsable de tout ce qui a été fait contre les Bourbons.

    Mais à qui profite cet assassinat ?
    Bien sur à Bonaparte qui ne rêve que d’une chose devenir empereur héréditaire, d’autant que devenu régicide, les Jacobins se rallient à lui.
    Cependant plus tard à Sainte-Hélène il va regretter. Le 15 avril 1821, 8 jours avant sa mort il explique que cet assassinat était "nécessaire à la sûreté : raison D’État".
    À la Restauration le corps du Duc d’Enghien fut exhumé, transféré à la Ste Chapelle de Vincennes.

    paris,duc d'enghienMais le souvenir reste présent puisque à l’endroit de cette exécution sur une colonne est inscrit "HIC CECIDIT" C’est ici qu’il tomba".
    Peut s’y recueillir qui le veut !

    Pour terminer la séance sur une note plus légère, un fait divers nous a été donné sur la mort du Duc de Bourbon père du Duc d’Enghien... Crime ou suicide ? La réalité nous a étonnés : accident !... Mais chut ! Vous vous souvenez ?
    Alors restons discrets comme ce fut le cas à l’époque !

    Ninette

  • Atelier écriture "Quelle est ta "madeleine de Proust" ?"

    Thème : Quelle est ta "madeleine de Proust" ? Quelle odeur, quelle saveur t'émeut le plus ?

    Hum, là, non ici… Comme un petit chien qui renifle, mon nez me guide. Oui, si, si, c’est bien cette odeur, non ce Parfum ! Il remonte de si loin, ma jeunesse, non mon enfance !

    Je ferme les yeux. Hum… Elle est là. La petite cour carrée, avec son jardin, d’où jaillit ce Parfum, immense aux yeux de ma petite taille. Ma sœur, mes deux frères et moi, étions les seuls enfants, et roi, des lieux. Moi, l’ainée, je revendiquais ce droit, que rien ne m’aurais fait vendre ! À chaque fenêtre, une voisine nous surveillait, chacune son tour, avec tendresse. Hum, c’était bon, insouciant, de tout, de rien ! Nous jouons à cache-cache, derrière le seul arbre, pas possible de se cacher ailleurs ! Et puis la balançoire… le carré de sable, que pour nous quatre…

    Je ne cherche plus le nom de cette plante, chaque fois que je le retrouve, je l’oublie ! Mais son Parfum est là encré au plus profond de moi, au cœur de mes souvenirs, et malgré les tempêtes de la vie, lui, il y est resté enraciné.

    Sur mon balcon, j’ai voulu, le garder, captif, en pot. Il n’a pas voulu, il s’est desséché, pour s’évader… rejoindre mes souvenirs… mais il est toujours là au fond de mon cœur. Encore hier, j’en ai parlé à un ami horticulteur… Et, encore une fois, il me rappelle son nom… jusqu’à sa prochaine floraison… "C’est le choisya ternata… mais si insiste-t-il, l’oranger du Mexique !…" Peu m’importe son nom, c’est ce Parfum que j’aime et chéri.

    Arletteck

  • Petite chroniques ornithologique des marguettes "Automne 2018"

    Il est de retour ! Lui, le plus beau, le Seigneur du jardin : le magnifique Pic Vert, rouge et vert, qui en ce matin du 10 octobre, plante son long bec dans le gazon (quelque peu desséché) à la recherche de fourmis. Il revient depuis assez régulièrement pour notre plus grand plaisir.

    L’été 2018 a été un peu difficile pour nos chers oiseaux en raison de la sécheresse et aussi… de nos absences de plusieurs semaines.

    Mais nous sommes de retour et le rituel matinal a repris : distribution de cacahouètes et de boulettes de petits pains au lever, et échanges tout au long de la journée.

    Bien sûr, les favoris restent les geais dont vous savez qu’ils se nomment "les geais des chênes" puisque, dans la nature, ils se nourrissent de glands. Et chaque année, même question : est-ce une année à glands ? Réponse pour 2018 : oui mais… en raison de la sécheresse, les glands sont plus petits et fripés, en raison de l’absence d’eau. Néanmoins, nous avons à deux reprises fait la tournée de nos chênes favoris dans le bois de Vincennes, pour ramener deux sacs de glands que nous avons disposés sur le rebord des fenêtres du salon, au grand plaisir de nos amis.

    Et les autres : merles, moineaux, rouges-gorges, pies, corneilles et autres ? Ils ne sont plus à la fête, car leur nourriture traditionnelle : les insectes, a disparu de nos villes et aussi de nos campagnes : souvenez-vous, il y a quelques années, à l’occasion d’un long parcours voiture, il fallait régulièrement nettoyer le pare-brise couvert d’insectes… c’est fini. Il faut donc compenser.

    Compenser… avec les cacahouètes ! En effet, au fil des années, les merles, les pies et les mésanges ont compris tout l’intérêt des coques de cacahouètes, en observant les geais les brisant à coups de bec pour en retirer l’amande. Évidemment, il nous faut acheter et trouver davantage de sacs, mais c’est pour la bonne cause.

    Mais … quel est ce gros oiseau au plumage foncé, au fond du jardin ? Il est en train de déchiqueter un animal… c’est un rapace, trop gros pour être un faucon crécerelle, probablement une buse ou un épervier. Il est en train de dévorer un gros rat. C’est la première fois que nous assistons à ce spectacle.

    Revenons aux merles : "les merles disparaissent en silence" tel est le titre d’un article d’un grand journal du dimanche. En effet, s’attaquant à certaines espèces d’oiseaux, le virus Usutu se manifeste en particulier à Paris et dans les Yvelines. Certaines y sont très sensibles, surtout les merles noirs (Turdus merula), les grives, mais aussi les rouges-gorges et les chouettes.

    Pour se propager, ce virus a besoin d’un vecteur : le moustique Culex, commun en France. Pour les oiseaux, les scientifiques estiment cependant qu’il faut laisser faire les équilibres de la nature, car il n’y aurait pas d’enjeux sanitaires cruciaux … Amen !

    Et puis brusquement, le froid est arrivé. Nous sommes allés en urgence acheter des boules de graisse à Castorama, que nous accrochons dans les buissons pour les petits.

    (*) Ainsi la vie continue aux Marguettes avec nos chers oiseaux.

    Jacques et Nicole

    (*) Chronique décembre 2017