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2 - El Greco au Grand Palais

Je n’ai pas pris de notes trop absorbée durant la visite rendue si vivante grâce au guide dont l’accent, dès le début, m’a transportée au-delà de la frontière alpine.

J’étais en Italie pour suivre ses explications enrobées par sa façon chaude de s’exprimer devant chaque tableau, faisant ressortir la beauté du travail de l’artiste, qui a su rendre si réel, si profond le regard des personnages, la finesse des attitudes, la légèreté des mouvements, la délicatesse des gestes, la réalité de la chair, les défauts de la peau, aussi l’apport de la perspective.

paris,el grecoMais encore la splendeur des couleurs, la luminosité intense ainsi que sa particularité en la façon de traiter le noir, entre-autre, sur un vêtement par exemple, permettant d’en ressentir l’épaisseur ou identifier le type d’étoffe.

Des sujets essentiellement religieux, de beaux portraits expressifs, comme celui du souffleur sur la flamme au visage marqué, si naturel.

Des présentations de "variations" : deux compositions presque identiques comportant des évolutions, ce qui n’est tout de même pas courant.

Autrefois, lors d’un voyage j’avais été frappée par un tableau du Greco, gardant en mémoire le blanc du visage et du corps humain, traduit avec des nuances donnant tant de relief à confondre la peinture à une sculpture.

paris,el grecoMais nous avons pu découvrir que ce peintre était aussi architecte et sculpteur.

À plusieurs reprises, des comparaisons, des inspirations suivant le cas nous étaient démontrées sur tablette: nouveauté très appréciée, plus visible par tout le groupe, plutôt qu’une simple photocopie autrefois montrée.

C’est la première grande exposition pour laquelle des tableaux pour beaucoup viennent de l’étranger (Amérique, Canada, Espagne, Italie...) et je pense que de nombreux visiteurs auront été comme moi, impressionnés, peut-être même émus, face à des œuvres comparables à celles de Michel Ange, Le Titien, Vinci ou grands Flamands.

Cet homme né en Crète en 1541 s’installa à Venise puis à Rome, enfin passa plus de 30 ans à Tolède où il s’éteint en 1614. Il resta dans l’oubli jusqu’aux Impressionnistes qui sauront le redécouvrir et le comprendre. Puis à notre époque éblouir une foule d’admirateurs, levant les bras pour immortaliser leur visite, emportant avec eux des splendeurs dans leur boîte magique. Pour moi, elles sont rangées dans ma mémoire tant que celle-ci le voudra bien !

Ninette

© Photo by Les Yack

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