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paris - Page 96

  • Discussion "Marcel Proust"

    Pour marquer les 100 ans de son prix Goncourt, nous nous sommes réunis pour approcher l’auteur par, en début de séance, la lecture de ses réponses à son "Questionnaire", puis des extraits de son œuvre, que chacun pouvait emporter, afin de relire chez soi et ainsi approfondir ses connaissances.

    Nous avons pu découvrir comment comprendre l’écriture proustienne, par la lecture disons échelonnée dont les phrases d’un texte premier sont intercalées par d’autres ajoutées à l’aide de "paperoles" ou "béquets", petits papiers griffonnés collés, mais également, stupéfiant, la phrase la plus longue composée de 854 mots !

    Dieu que cet homme était compliqué !

    Sa vie
    Il est né à Auteuil le 10 juillet 1871, chez son oncle, d’un père médecin professeur à l’École de Médecine qui s’intéressait à l’hygiène et au choléra, d’une mère au foyer, famille aisée vivant boulevard Malesherbes, et un frère 2 ans plus jeune qui sera médecin.

    Il dut quitter souvent le lycée Condorcet pour raison de santé, l’asthme qui le suivit toute sa vie, puis il reçut des leçons particulières à domicile. Il était admiratif de sa mère, de sa grand-mère mais aussi de Musset, Pierre Loti, Alexandre Dumas, entre-autres.

    De 6 à 9 ans il passait ses vacances à Illiers près de Chartres chez sa tante où il dégustait les fameuses madeleines, puis à Cabourg (Balbec) et Trouville, il va au casino pour jouer au baccara.

    Vers 17/18 ans il fréquente les salons littéraires où il rencontre Anatole France qui préfacera son 1er livre.

    Il fera 1 an de service militaire à Orléans, son rêve être écrivain, son père lui conseille la magistrature. Mais bof... Il écrit des articles dans des revues (La Revue Blanche, le Banquet....) sous des pseudonymes.

    À 25 ans son 1er livre "Les plaisirs et les jours" composés de poèmes, de prose, descriptions de tableaux, pastiches d’autres écrivains, portraits... Trop cher, peu vendu.

    Comment vivait-il au quotidien avec son asthme

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  • Atelier écriture "Rimes alphabétiques"

    Thème : Écrire des rimes à la fin phonétique alphabétiques de A à V

    Dans les livres, l’aventure commençA
    Seul les plus courageux sont invités à participer et non pas les béBés
    Le cœur vaillant le héros sait (C)
    Il sait qu’à la peur il ne faudra pas céDer
    Oui, des épreuves à relever il en y aura comme braver le fEu
    La rencontre de créatures est à envisager dragons, nains, elFes
    Tout ce que l’imagination peut créer en un jet (G)
    De l’action, le héros en aura avec des bagarres, des coups de Hache
    Les batailles seront ardues, dures, remplies d’effroi et de crIs
    Des hommes vils tués, des soldats massacrés et un innocent git (J)
    Non cette histoire ne fera pas grand cas (K)
    Le héros n’aura pas besoin de faire du zèLe
    Son but ultime est de retrouver la personne qu’il aiMe
    Il lui faudra combattre la haiNe
    Sa tâche ne sera pas aisé tel est son fardeau (O)
    Ses ennemis, il les pourfendra de son éPée
    Ou alors il s’amusera à les rendre cocus (Q)
    Il faut se méfier de l’eau qui dort sans en avoir l’aiR
    Le héros n’est pas un homme parfait, il n’a pas fait de promesSe
    Joli, beau mais avec des défauts, il sait se montrer entêTer
    Si bien qu’il peut devenir l’anti-héros à première vUe
    Mais n’ayez crainte à sa valeur rien n’est enleVer.

    Ludmilla

  • Réponse "à vous de jouer n°667"

    Laquelle de ces infos est fausse ?

    a) Les soldats romains portaient des sandales nommées caligae. Elles ont servi à surnommer l'empereur 'Caligula"

    b) Les waraji sont des sandales japonaises faites de corde de paille de riz.

    c) Au Moyen Âge, les élégants portaient des longues chaussures "à la poulaine" dont le bout pointu pouvait mesurer jusqu'au 90cm. L'Église condamnait ces excès qu'elle jugeait diaboliques !

    • Toutes les infos sont vraies
  • À propos de la sortie Arvem du 15 juin

    Les visites de demeures d'écrivains et d'artistes m'ont toujours laissé une impression mitigée, si disert soit le commentaire des guides.
    Car elles peuvent laisser penser qu'il suffit de voir les lieux où ont vécu Proust, Balzac, Monet pour au-delà de leur vie personnelle, connaître leur œuvre. Même si la seconde a d'étroits rapports avec la première.
    Or un(e) écrivain(e)ou un(e) artiste n'est (presque) que ce qu'il écrit ou peint. Ce que développe Roland Barthes dans son cours au Collège de France sur la Préparation au roman. Tout le reste n'est que décor et accessoires et pour le public, illusions, poudre aux yeux.

    Entrer dans une œuvre, une pensée, doit être une construction de notre esprit qui répond à celle du créateur : hésitante, malaisée, laborieuse, relativement impuissante.

    En contrepoint de cette visite, celle de la très belle église d'Illiers-Combray, conçue dès le Moyen-Âge par de célèbres architectes mais réalisée par d'obscurs artisans dont la biographie reste, elle, inconnue avec sa voûte en coque de navire renversée (comme celle de Sainte Catherine à Honfleur) à poutres à fresques multicolores, et ses magnifiques stalles de bois sculptées.
    On peut en rapprocher le retable de la chapelle du château de Villebon - autre grande étape de l'excursion.
    En de tels lieux il ne faut que regarder, imaginer, rêver, replacer la beauté dans son contexte historique, esthétique, et spirituel.
    De cette contemplation méditative, l'harmonieux volume rose du Château lui-même peut être aussi l'objet, avec son parc verdoyant rappelant l'étonnante oasis du "Pré Catelan" (n°2 !) à Illiers, autour de la Serpentine avec, comme l'a dit joliment la guide "toute la gamme des verts possible".
    À l'intérieur du château, la lettre émouvante d'une des propriétaires, résistante déportée.

    Sortie poétique et enrichissante donc, peut-être incitatrice à la lecture, voire à l'écriture.

    Marie-Claire CALMUS

  • Lire "Les piliers de la Terre"

    Ken Follett nous livre dans cet ouvrage une fresque historique haute en couleurs nous retraçant la vie et la mort de personnages plus fascinants les uns que les autres.

    paris,livreLe lecteur se trouve plongé en Angleterre dans cette période moyenâgeuse du XIIeme siècle qui vit la floraison de superbes cathédrales malgré un climat de guerre civile avec ce que cela comporte d’incendies, de pendaisons, de viols et de bien d’autres exactions. Mais la vie reprend le dessus.

    Durant cette lecture vous aurez côtoyé nombre de personnages que vous aimerez ou détesterez selon leurs agissements. De toute façon un livre qui ne peut vous laisser indifférent.

    Jean-Paul

  • Bel été à vous

    Nous entrons dans une période de vacances. Certains d'entre vous sont partis, d'autres partiront plus tard ou pas du tout. Mais peu importe, l'été, on lève tous un peu le pied.

    De son côté le blog aussi ralentira… 1 ou 2 articles seront publiés pendant cette période estivale et, bien entendu toujours le jeu le lundi.

    Toute l'équipe vous souhaite un très bel été et de

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  • À vous de jouer ? (n°667)

    Laquelle de ces infos est fausse ?

    a) Les soldats romains portaient des sandales nommées caligae. Elles ont servi à surnommer l'empereur 'Caligula"

    b) Les waraji sont des sandales japonaises faites de corde de paille de riz. On fabriquait les mêmes pour les chevaux.

    c) Au Moyen Âge, les élégants portaient des longues chaussures "à la poulaine" dont le bout pointu pouvait mesurer jusqu'au 90cm. L'Église condamnait ces excès qu'elle jugeait diaboliques !

    Réponse lundi prochain