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paris - Page 117

  • Sur les pas de Charlotte Corday

    Suite à la discussion du samedi, nous nous sommes retrouvés Place des Victoires pour revivre le parcours de Charlotte Corday le 13 juillet 1793.

    De l’hôtel de la Providence où elle logea, nous nous sommes élancés vers la rue des Cordeliers (actuellement rue de l’École de Médecine) en longeant les jardins du Palais Royal (où elle acheta son coutelas), la rue Saint-Honoré, le Pont Neuf et le café Procope fréquenté par Marat.

    Une promenade agréable ayant un parfum d’été finissant.

    Jean-Paul

  • Discussion "Charlotte Corday"

    Qui était Charlotte Corday ?
    Elle se nommait Marie Anne Charlotte Corday d’Armont, née le 21 juillet 1768 dans une ferme à St- Saturnin en Ligneris (aujourd’hui village Les Champeaux, Orne).

    Elle était l’arrière, arrière, arrière petite fille de Corneille. Son père agriculteur, marié à une petite noble qui n’aurait jamais reçu sa dot... Cet homme plutôt procédurier cherchera toute sa vie à récupérer l’argent.

    Sa mère décède à 46 ans, enceinte de son 6è enfant. Charlotte est placée chez les sœurs à l’Abbaye aux Dames. Bonne élève, ses lectures vont sur les textes de Rousseau, Corneille, Plutarque...

    Elle sort à 18 ans, ayant un fort caractère dit : "Je ne me marierai jamais". Cependant elle semble belle, le teint clair qui rougit facilement.

    Voyons l’atmosphère de l’époque
    L’hiver 1788-89 est froid, la récolte a été mauvaise, le blé est cher, le pain manque (la faute à l’Autrichienne et Necker "un suisse", ils accaparent le pain sur le dos du peuple). Aux boulangeries les femmes durant des heures font la queue : agitations, troubles, quelques massacres de marchands de grains, de boulangers.....

    En France "la grande peur" animée par des comploteurs fera que le 4 août l‘abolition des privilèges sera déclarée, entre autre, droit de chasse pour les paysans et donc, tout retombe sur les seigneurs mal aimés, prise de châteaux...

    En février 1790 Charlotte vit à Caen chez une parente (près de la rue des Carmes où se réunissent les Girondins). Une anecdote dit qu’à table, elle refusa la tradition celle de boire à la santé du roi qu’elle jugeait trop faible, soulignant "Personne ne perd rien en me perdant".

    En 1792 la guerre contre l’Autriche, la Prusse voit l’ennemi à nos portes : Verdun, Longwy.

    Retenons qu’un homme s’insurge
    Marat journaliste particulièrement agitateur (deviendra administrateur de Paris, puis député) lance "Laisserons nous les ennemis massacrer nos femmes et nos enfants" !

    Donc, les révolutionnaires entrent dans les prisons, tuent des prêtres, des nobles 1300 morts environ.

    Le 21 janvier 1793 c’est la mort du roi.

    Le 5 avril l’abbé Combeault (qui avait éduqué Charlotte), considéré comme traitre est guillotiné à Caen. Est-ce cela qui va la pousser au crime ?

    Déroulement du scénario .... Lire la suite ICI

  • Théâtre "Tu te souviendras de moi"

    Un excellent moment de théâtre en compagnie de Patrick Chesnais, sa fille et 3 autres comédiens, sur le thème de l’effritement de la mémoire. Thème traité tout en douceur dans l’univers de ce professeur d’histoire qui est incollable sur les grandes batailles et leur date, mais dont les souvenirs se mélangent ce qui donne lieu à des rencontres poétiques.

    Des rires, quelques larmes, mais surtout beaucoup d’émotion avec cette interprétation magnifique de Patrick Chesnais qui oublie et qui n’oublie pas à la fois.

    À voir au théâtre de Paris.

    Colette C

  • Partir

    Pouvoir vivre sa vie
    Sans être administré
    Partir
    Avant d’avoir tout dit
    Fuyant la violence et l’absurdité
    Partir
    Ne soit pas interdit
    La moindre moralité
    Partir
    Embarqués vers l’infini
    Des eaux lointaines des immigrés
    Partir
    Juste beaucoup de courage
    Plein d’espoir d’un avenir
    Partir
    Et garder en image
    Ceux qui vont survivre
    Partir
    Quitter les villages
    Peut-être revenir
    Partir
    S’en aller des mirages
    Les garderont-ils en souvenir
    Partir... Partir

    Jean-Yves

  • Lire "Le roi tué par un cochon"

    Michel Pastoureau historien spécialiste des animaux nous tance légèrement d’avoir oublié la date du 13 octobre 1131 (si par hasard nous l’avons connue).

    Il s’agit du jour où un vulgaire cochon vagabond qualifié à l’époque de “diabolicus” fit chuter de son cheval, Philippe le fils ainé du roi Louis VI le Gros. “Mort infâme”, “ignoble” “honteuse” qui mènera au pouvoir, Louis son frère plus jeune, non préparé à régner qui épousa Aliénor d’Aquitaine puis divorçant, précipitera la royaume de France dans bien des turbulences.

    Suite à la lecture passionnée de ce livre, vous ne pourrez oublier ce 13 octobre 1131 date fatidique entre toutes.

    Jean-Paul

  • Film “Un peuple et son roi”

    Si vous voulez passer 2 heures qui vous paraîtront bien courtes au milieu du peuple ayant participé, ou subi, la grande Révolution, vite allez découvrir de toute urgence le film “Un peuple et son roi”.

    Vous vivrez ainsi les évènements qui bouleversèrent le monde, de la prise de la Bastille à l’exécution de Louis XVI en passant par la fuite à Varennes, le massacre du 17 juillet 1791 au Champ de Mars et la prise des Tuileries le 10 août 1792.

    Un film à ne pas manquer.

    Jean-Paul