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paris - Page 117

  • Lire "Catherine de Médicis “La diabolique”"

    Henri Pigaillem après une trentaine d’ouvrages, dont les biographies d’Anne de Bretagne et des Borgia, nous livre, pour notre plus grand intérêt, celle de Catherine de Médicis.

    Mariée dès l’âge de 14 ans à celui qui devait régner sous le nom d’Henri II, elle fut la mère de trois rois (François II, Charles IX, et Henri III ) et de la future épouse d’Henri IV la célèbre reine Margot.

    Le lecteur suit son action au milieu des nombreux conflits religieux parsemant sa vie, le fait le plus marquant se situant le 24 août 1572 jour de la Saint-Barthélémy.

    L’auteur n’en cache pas ses responsabilités, mais révèle également son grand rôle de diplomate, de mécène et de bâtisseuse avisée.

    Une vie incroyablement passionnante dans un siècle abominablement tourmenté.

    Jean-Paul

  • Discussion "3 crimes retentissants"

    Sans doute l’actualité répétée par les médias, rubrique "faits divers", a-t-elle inspirée notre conférencier pour lui donner envie de nous ressortir 3 affaires criminelles d’un passé lointain qui se sont déroulées dans nos quartiers, où cependant, il fait si bon vivre !

    Nous avons découvert "L’affaire Soleilland" de janvier 1907. Dans le XIe un homme inspirant toute confiance à une famille amie, propose à leur fillette de 11 ans d’assister à un spectacle au Bataclan, accompagnée par sa femme.

    Mais par un concours de circonstance, c’est lui qu’elle devra suivre. Refus, débats, taquineries, excitation, attouchements, voire plus... étranglement, coup de couteau "Un coup de folie" dira-t-il ! (Ceci nous rappelle un évènement tout récent).

    Machiavélique, l’homme emballe le corps dans des toiles et le transporte de tramway en tramway, un trajet de 28 mn jusqu’à la gare de l’Est pour laisser son colis n° 1274 à la consigne.

    La disparition déclarée, la police enquête, retrouve le corps 8 jours après sur les aveux. Procès retentissant : c’est l’époque où l’Assemblée Nationale se penche sur la question de la suppression de la peine de mort. Justement le Président Fallières va le gracier. Albert Soleilland ira au bagne, il y meurt en 1920 de la tuberculose.

    Mais passons au second d’un autre style et presque connu grâce au film de Claude Chabrol, où Isabelle Huppert incarnait "Violette Nozières".

    Dans le XIIe cette jeune fille mineure, vit avec ses parents dans de simples conditions, qui ne conviennent pas à son tempérament. Elle préfère l’ambiance du quartier Latin où elle s’amuse, mène une vie quelque peu débauchée. Elle méprise ses parents, elle a besoin d’argent, pioche dans les économies familiales cachées, elle se prostitue, elle est atteinte de syphilis... Elle cogite dur !.....

    Auprès d’un médecin de Bichat elle obtient la possibilité d’avoir des médicaments (et même un certificat de virginité), la syphilis peut être héréditaire. Son plan ? Faire croire ceci à ses parents, et les soigner par la prise de poudre.... Par 2 fois elle s’exécute. En 1933, en mars et en août, à la seconde son père meurt dans son transfert à St-Antoine, mais la mère en réchappera, malgré la quantité de poudre préparée, prise à moitié car la potion est jugée trop amère... Et toute la mise en scène pour faire croire à une asphyxie avec ouverture du gaz !

    Avant la confrontation avec sa mère Violette va s’échapper durant 8 jours, mais sera rattrapée, car sa photo paraît dans les journaux, elle est reconnue par un client.

    À son procès elle accuse son père d’inceste, soulignant que sa mère faisait celle qui ne voulait rien voir... Du coup elle est soutenue par les surréalistes (intellos de gauche) tels que M. Aimé, Aragon, Paul Eduard, Salvador Dali, Giacometti....

    La France est divisée en deux. Elle demande pitié à sa mère qui ne pardonne pas. Condamnée à mort, graciée par le Président Albert Lebrun, puis réclusion à perpétuité à la Petite Roquette, Hagueneau, enfin à Rennes en prison auprès de religieuses elle y fait repentance au point, que l’on pense à son entrée en religion.

    Mais sa vie va changer. En 1942 Pétain réduit sa peine à 12 ans. Libérée en 1945 son interdiction de séjour est levée par De Gaulle, elle épouse le fils d’un greffier, le couple achète un restaurant auberge, ils auront 5 enfants, sa mère vit avec eux. En 1963 réhabilitation, plus de casier judiciaire, en 1966 à 52 ans elle décède, elle est enterrée près de ses parents à Neuvy s/Loire.

    Nous sommes tous aptes, bien rodés à entendre le troisième cas, celui du "Crime du métro”

    En mai 1937 à Paris il fait beau, les parisiens de sortie, reviennent du bois de Vincennes. Ils prennent le métro à la Porte Dorée.

    À 18h29 arrive la rame 382 partie à 18h27 de la Porte de Charenton. Six personnes veulent monter en 1ere classe. Dans le wagon se trouve une jeune femme. Dans le groupe, un médecin militaire constate que cette personne ne bouge pas et s’écroule subitement. Il s’approche, et voit un couteau planté dans la gorge. Emeute générale, la police est appelée, un policier ôte le couteau... Erreur ! Plus d’empreintes...

    La victime meurt dans son transfert à St-Antoine. Cette veuve née en 1907 en Italie "Laetitia Toureaux", habite près du Père Lachaise, travaille dans les dancings employée aux vestiaires, puis auprès d’un détective privé pour filer les gens, elle portait la décoration de "Bien public".

    Avait-elle des relations avec la Cagoule dont Filiol, un tueur faisait partie ? Aurait-elle trahi ? L’assassin n’a jamais été retrouvé, ni la cause ! Vengeance d'amour ? Espionnage ? Règlement de comptes ?

    En juin 1962, une lettre arrive auprès d’un commissaire, détient-elle la vérité? Un homme, médecin avoue anonymement par respect pour sa famille, avoir connu cette femme dans un dancing, ils se rencontraient dans les cafés, mais elle le traitait en gamin, elle écartait les rendez-vous, refusa sa demande en mariage.
    Elle aurait décommandé un diner, furieux, jaloux pensant qu’elle allait à un rendez-vous galant, ayant d’ailleurs, changé d’allure portant des couleurs vives, elle s’était teinte en rousse....

    Fou de rage, la colère meurtrière le possède, muni d’un Laguiole il décide d’aller au dancing, la suit jusqu’au métro, monte en 1ere classe, l’attaque, change de wagon, ... Et voilà !

    On s’étonne que l’enquête ne soit pas allée plus loin, ni reprise malgré la prescription ! Cette lettre révèle-t-elle la réalité ? Est-ce bien celle de l’auteur du crime ? Ou celle d’un affabulateur ? (On aurait bien aimé le savoir)

    Ninette

  • Sur les pas des criminels

    Dès le lendemain, pour vivre encore plus intensément ces histoires, nous avons repéré les lieux où les criminels ont respiré l’air de nos XIe et XIIe, devant leurs demeures afin de retrouver les indices permettant les témoignages.

    Un parcours illustré d’Histoire et d’évènements (la fabrication de la montgolfière, l’affaire Reveillon, la Brasserie Santerre, le coup d’Etat de 1899) écoulés durant ces décennies passées, nous étions transportés dans le passé malgré les changements dus aux transformations des constructions.

    Non, en fin de promenade, personne n’a eu le trac d’envisager prendre les moyens de transports près du bois de Vincennes pour regagner son foyer !

    Ninette

     

  • Bons baisers du Marais poitevin

    À l’occasion d’une sortie en Vendée d’un groupe d’anciens du CEA, nous sommes retournés avec joie dans le Marais poitevin, où nous étions il y a bien longtemps.

    Préalablement, nous avions fait halte à la très belle abbaye Saint-Vincent Nieul-sur-Autise.

    Après un déjeuner à Damvix, nous avons embarqué dans une "plate" le bateau local, à Saint Sigismond. C’est ainsi que pendant quelques heures, nous avons navigué paisiblement, conduits par un excellent guide qui nous donna maintes informations sur la situation actuelle du Marais, lequel, après de nombreuses péripéties, a retrouvé le label "Parc naturel régional" depuis le 21 mai 2014.

    Il nous rappelle tout d’abord que cette région... Lire la suite ICI

    Nicole et Jacques

  • Lire "Histoire de France Jean–Christian Petitfils"

    En près de 1200 pages Jean-Christian Petitfils embrasse à peu près mille deux cents ans d’Histoire de France. Il fait partir son récit de l’année 841 qui vit à Fontenay-en-Puisaye une bataille fratricide méconnue entre les petits–fils de Charlemagne pour s’achever sur les premiers pas politiques d’Emmanuel Macron.

    L’auteur appelle les Français à la réappropriation de leur propre destin et à la fierté retrouvée de leur histoire.

    À sa place, ce livre œuvre de maturité d’un excellent historien, y contribue.

    Jean-Paul

     

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