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goëland

  • Mon ami l’oiseau

    En Bretagne, les goélands
    Animaux très courants,
    Sont sauvages parait-il !
    Pas toujours, semble-t-il
    Car ils sont malins
    Viennent chercher du pain
    Qu’incidemment on leur lance,
    Approchent si l’on recommence !
    Leur chant est différent
    Des oiseaux de notre ville
    Qui rappelle étonnement
    Ceux de Trouville.
    Pas de cris perçants
    Mais une sorte de miaulement !

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    Lors de notre dernier matin,
    Que vois-je arriver soudain
    Sur la table de la terrasse,
    Mon visiteur de chaque jour
    Il le sent... C’est le dernier tour.
    Me jette un regard tenace
    "Tu vois, j’ai pris place"
    Ce que je comprends.
    Alors, je lui parle doucement
    C’est qu’il est gros, impressionnant
    Mais si beau, si blanc !
    M’écoutant, il tourne sa petite tête
    À gauche, à droite
    De son jaune bec, claque” Mat, Mat”
    S’approche encore de ses grosses pattes
    Alors ben sûr avec hâte
    Je vais tout bonnement
    Chercher du pain
    Qu’il avale gloutonnement
    C’est qu’il a grand faim !

    Comme c’est la fin du séjour
    On charge la voiture pour le retour
    Alors l’oiseau s’éloigne sur le toit.
    Nous observe ; je suis triste ma foi
    De quitter ce fidèle ami
    Mais comme pour me dire merci,
    Ou pour me consoler,
    S’envole et une plume laisse tomber !
    Je me précipite pour la ramasser.
    C’est ce qu’il avait de mieux
    Il l’a donné en signe d’adieu !

    Au revoir bel oiseau, tu n’avais pas peur
    Moi, si, mais voilà que je pleure,
    Pas banal cet attachement
    Pour un simple goéland
    Me dis-je raisonnablement.
    Mais bien évidemment
    Durant le voyage
    J’ai longuement caressé le plumage.
    Il m’a ensorcelé, même à Paris
    Voilà que je pense encore à lui !

    Ninette