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exposition - Page 10

  • Expo "Jean-Baptiste Huet"

    Laitière_jean-baptiste-huet.jpgJusqu'au 5 juin le Musée Cognacq-Jay présente une exposition dédiée à Jean-Baptiste Huet : "Le plaisir de la nature"

    Après la visite d'Arvem à Beauvais où nous n'avons pu visiter le Musée consacré aux tapisseries, cette exposition tombe à point.

    Vous pouvez ainsi mieux connaître ce peintre qui consacra une partie de son talent à élaborer les décors des tapisseries de Beauvais et de nombreuses toiles de Jouy.

    Vous ne pourrez qu'être admiratifs devant les tableaux présentés : " Un dogue se jetant sur des oies" criant de vérité et "Un loup percé d'une flèche". Tranquillisez-vous d'autres tableaux sont plus paisible s: comme "La laitière" et "La bouquetière" qui vous raviront, mais assez, je ne vais pas tous vous les citer.

    D'innombrables dessins d'animaux et de plantes vous intéresseront avant de grimper dans les étages voir (ou revoir) la belle collection du Musée en chefs d’œuvre du XVIIIe siècle : Boucher, Hubert Robert, Vigier Le Brun....

    Vous ne regretterez pas d'avoir partagé votre temps avec "Le plaisir de la nature".

    Jean-Paul

  • expo "Les Hugo, une famille d'artistes"

    paris,exposition,hugoDu 14 avril au 18 septembre 2016 la Maison de Victor Hugo innove. Pour la première fois une exposition temporaire "Les Hugo, une famille d'artistes", ne se contente pas du 1er étage avec une entrée payante (8 €) elle prend aussi possession du second étage (où habitait le grand écrivain) généralement gratuit.

    Cela a permis de réaménager la présentation de cet appartement-musée et le résultat est particulièrement réussi.

    Nouvelles tapisseries, nouvelles moquettes, table de travail (Victor Hugo écrivait debout) mieux mise en valeur ainsi que la table à abattant (création de V. Hugo), la table aux encriers (lot aux enchères) et les nombreux tableaux.

    Cette exposition "Les Hugo, famille d'artistes" aura eu ce mérite : rendre cette Maison-Musée encore plus attractive.

    Jean-Paul

  • Expo "Hubert Robert"

    Hubert Robert_Bathing Pool.jpgLe Musée du Louvre présente jusqu'au 30 mai une exposition consacrée à Hubert Robert "Un peintre visionnaire".

    Hubert Robert est un "artiste maison" qui occupa les fonctions de "garde des tableaux du roi" avant la Révolution puis de conservateur au titre de "garde du Muséum".

    En visitant cette exposition vous ne pouvez qu'être admiratifs devant les paysages italiens et les "caprices architecturaux" dus à ses onze années de séjour romain.

    À son retour en France, il ne se repose pas : ses quatre tableaux représentant les "Antiquités de la Provence et du Languedoc" sont absolument superbes, ainsi que sa série sur les chantiers parisiens.

    La Révolution lui permet de représenter "La Bastille dans les premiers jours de sa démolition" et le décor de sa prison parisienne (St-Lazare). Sur la fin de sa carrière le Louvre devient un de ses sujets préférés.
    ( "Projet pour la transformation de la Grande Galerie" et "Vue de la Grande Galerie en ruine" entre autres).

    Bref, une grande exposition.

    Jean-Paul

  • Expo "l'atelier en plein air"

    paris,expositionLe Musée Jacquemart-André présente du 18 mars au 25 juillet 2016 l'exposition intitulée "L'atelier en plein air sous-titrée "Les impressionnistes en Normandie".

    Elle montre combien la genèse de ce mouvement pictural a été étroitement liée à la région de Cherbourg au Tréport, de Honfleur à Giverny en passant par Étretat et Trouville.

    Jusqu'à se poser la question : sans la Normandie aurions-nous eu le même impressionnisme ?

    Une exposition indispensable à tous les amoureux de cette région et de cette école de peinture.

    Jean-Paul

  • Expo "Valadon, Utrillo, et Utter"

    paris,expositionJusqu'au 13 mars le Musée de Montmartre proposait l'exposition "Valadon, Utrillo, et Utter" qui habitèrent, c'était le "trio infernal" de nombreuses années au milieu de forces disputes ce 12 rue Cortot.

    Il restera après cette date, certainement quelques tableaux qui permettront au visiteur de profiter du Musée aux collections permanentes renouvelées, et de grimper dans l'Atelier qui reçoit les expositions temporaires.

    Jean-Paul

  • Expo "L'Art et le Chat"

    Art et le chat.jpgSi vous voulez initier de jeunes enfants à la visite de musées rien de plus facile : dirigez-vous vers le 23 rue de l'Arbre-Sec Paris 1er où s'est nouvellement installé le Musée en Herbe avec, jusqu'au 5 janvier 2017 , une jolie exposition sur l'Art et le Chat dans laquelle Philippe Geluck permet à son Chat de donner son opinion sur divers tableaux et grands artistes (Léonard de Vinci, Arcimboldo, Vermer, Warhol....)

    Des visites commentées pour enfants sont prévues (notamment à 16 h). Un jeu de piste enfantin est distribué.

    Jean-Paul

  • Expo "On l'appelait Chocolat"

    paris,expositionLa Maison des métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud XIeme présente du 3 au 28 février (du mardi au samedi 14h - 20h et le dimanche 14h -19h Entrée libre) "On l'appelait Chocolat", une exposition sur cet artiste sans nom qui fit courir avec son compère Footit "Le Tout Paris" de la Belle Epoque.

    Vous y découvrirez, dans un lieu très lumineux, des documents exceptionnels (affiches, photographies, dessins, archives sonores, films,...) présentés pour la première fois au grand public par l'historien Gérard Noiriel, commissaire auteur de la biographie "Chocolat La véritable histoire d'un clown sans nom " .

    Vous profiterez en visitant cette exposition d'un bon complément au film "Chocolat" de Roschdy Zem où excelle Omar Sy.

    Jean-Paul

  • Expo "Le Marais en héritage(s) "

    Marais héritage.jpgLe Musée Carnavalet présente jusqu'au 28 février " Le Marais en héritage(s)". De nombreuses maquettes vous sont présentées. Des entretiens vous sont proposés (notamment avec André Malraux, il y a 50 ans, Ministre des Affaires culturelles et Pierre Sudreau Ministre de la construction...)

    De multiples photos vous sensibilisent au triste Marais de l'époque (la saleté) redevenu plus gai de nos jours.

    Une visite dans les collections permanentes s'impose. Les salles sont mieux aménagées, dans la cour de l'Hôtel la statue de Louis XIV est mise en valeur.

    Le Musée s'est dépoussiéré à l'imitation du Marais.

    Jean-Paul

  • Expo "La mode retrouvée La Comtesse Greffulhe

    Si vous voulez vous régaler Mesdames, et vous Messieurs, aller à la recherche du temps perdu, je vous invite à me suivre.

    La comtesse était une femme hors du commun, tant par sa beauté, son maintien altier que sur le déroulement de sa vie, de ses actions époustouflantes si bien décrites dans le livre de Laure Hillerin "La comtesse Greffulhe L'ombre des Guermantes".

    Elle s'est employée dans divers domaines fréquentant les "hauts placés" de ce monde, tant en politique que dans les arts, musiciens, écrivains, que chez les scientifiques dont elle s'est faite mécène pour bon nombre d'entre eux, ainsi prenant une place très importante dans la société de l'époque, allant jusqu'à même envisager l'émancipation de la femme.

    Mais le plus important, justement, était de paraître et montrer qu'elle se voulait différente des autres femmes qui pouvaient être également en relief. Une personnalité originale, élégante, généreuse, artiste et visionnaire, d'une influence réelle. Très admirée des hommes (entre autre le jeune Proust), laissant planer un certain mystère, gardant un comportement de femme respectable, en un mot : la Classe !

    Elle a donc eu recours aux maisons et stylistes de la haute couture  comme, Félix, Worth, Poiret, Boulanger, Lanvin, Nina Ricci ( pas Chanel jugée trop ordinaire...)

    La superbe garde-robe présentée au Palais Galliera jusqu'en mars 2016, témoigne bien du goût et des moyens importants qu'elle possédait provenant de sa famille, également de son mari, volage et manipulateur qui vivait de son côté.

    Quelques modèles de la fin du XIXeme siècle sont particulièrement magnifiques, comme cette robe de velours de soie ciselé aux motifs de grenade, des robes brodées de fils d'or et d'argent ou cette splendide robe "byzantine" étincelante portée juste pour le mariage de sa fille entièrement brodée, couverte de pierreries, dont la traîne est bordée de zibeline.

    Des tenues portées une seule fois en général, sauf, une robe de velours noir munie de longues fleurs de lys blanches incrustées brodées de perles qui fut transformée car elle l'aimait particulièrement.

    Elle portait souvent des couleurs sombres, afin de mettre en valeur son teint sous sa chevelure auburn, créant même la mode du chignon placé au-dessus de la tête dénommé "le petit Greffulhe".

    Avec l'évolution de la mode dans les années 1920 qui abandonna les manches gigot, la taille de guêpe, le corps moulé dans le corset et la traîne, se livrant à la souplesse dans les matières et les formes, pour une silhouette plus fluide, on remarque encore des toilettes richement décorées, dentelles pailletées, des  motifs  originaux évoquant la Chine, l’Égypte après la découverte du tombeau de Toutankhamon.

    Des tenues d'intérieur, de ville, du soir, soieries, voile, emploi de perles pierreries, multiples broderies, fourrures, des chapeaux assortis, gants, souliers, sacs, éventails , à faire rêver ! Mais pas de bijoux! Non! Toujours pour se différencier, ceux-ci n'étaient pas dans ses convictions, mais plutôt réservés aux femmes faciles, ce qu'elles recevaient en échange de leurs frivolités.

    Figurent peu de documents photos, car la comtesse s'opposait à divulguer ces images, les réservant plutôt à ses proches. On découvre quelques croquis longtemps cachés du peintre Paul César Helleu, seul un portrait en pastel et deux petits films nous permettent d'apprécier cette femme légendaire pourtant si peu connue, disparue à 92 ans en 1952 et repose au Père Lachaise dans une chapelle. (Un jour si  vous le souhaitez, nous irons la saluer)

    Je me demandais comment cela se faisait-il qu'à cette époque elle ait pu avoir une telle place, une telle volonté, un tel pouvoir, une telle capacité à bousculer les foules, les principes, tenir un rang élevé dans ses salons, être respectée et admirée et survivre à trois guerres.

    Sans doute ce talent était-il dans ses gènes ? J'en ai eu la certitude en découvrant qu'elle était l'arrière petite- fille de Madame Tallien, mais également aidée par l'éducation reçue de sa mère, égale à celle de ses frères, intellectuellement et artistiquement. Cela explique tout ! Je reste pleinement admirative !

    Ninette