Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conférence - Page 2

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Suite de la conférence du mois de mars 2016

    Le 14 mai, Jean-Paul organise une seconde discussion sur Victor Hugo.

    Il nous présente tout d’abord quelques documents joliment illustrés, soit des photos ou des textes bien connus de tous, sans que pour autant les auditeurs en connaissent l’origine (textes mis en musique par Brassens, notamment).

    Il rappelle tout d’abord l’enfance de Victor (né en 1802 à Besançon), élevé par un père militaire, le futur général d’Empire Léopold Hugo ainsi que par une mère, pour le moins originale, Sophie Trébuchet.

    Il nous raconte les divers événements qui ont marqué son enfance, voyages en Italie et en Espagne, puis divorce des parents en 1811.

    Victor suit alors sa mère à Paris. Lire la suite ICI

    Au cours d’une conférence de près de trois heures, Jean-Paul a su mettre en exergue tous les événements qui ont marqué la vie de Victor Hugo ainsi que la vie du siècle. Sans doute Hugo avait-il raison de dire en parlant de sa naissance : "Ce siècle avait deux ans".

    En résumé, rappelons-nous sa belle formule "S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là" dernière strophe du magnifique poème "Ultima verba", extrait du recueil "Les Châtiments". Je suis sans doute trop longue mais Jean-Paul a vraiment su capter mon attention du début à la fin et je souhaitais retransmettre un maximum des choses apprises ou remémorées depuis ma prime jeunesse.

    L’on a envie d’entendre Jean-Paul sur la commune de Paris, comme il nous l’a promis !

    Odilep

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Après un rappel du début de sa vie, nous avons été entraînés sur le chemin parcouru d'années en années, qui ont vu naître de nombreuses pièces de théâtre avec plus ou moins de censures ou de succès, puis la création de journaux à plusieurs reprises, et roi de l'écriture, ses romans échelonnés.

    Bien sûr, la vie intime fut évoquée avec délice par les détails, car Monsieur aimait les femmes, toutes les femmes, sans pour autant être galant avec "ses plus fidèles".

    Mais ce génie a été exceptionnel sur le plan des idées politiques. Avant-gardiste, il était contre l'homophobie (Claude Gueux), pour les États-Unis de l'Europe (l'Allemagne est le cœur, la France est la tête), contre la peine de mort, entre-autres...

    Nommé Pair de France, participera à la Révolution de 1848, se retrouvera en opposition contre Louis Napoléon, fera un discours contre "la misère", hué à l'Assemblée Nationale, défendra le suffrage universel.....

    Après avoir été Pair, élu député, reçu la légion d'honneur, il sera exilé à Bruxelles, puis Jersey et Guernesey.

    Vingt ans plus tard, un retour triomphal à Paris. Il est à nouveau élu député, démissionnera. Malgré ses idées avancées, il est contre l'anarchie et par le fait, contre l'épisode de la Commune, qui représentait le désordre.

    Il verra disparaître quatre de ses enfants, sa femme, sa maîtresse attitrée, montera au rang de sénateur, avant de décéder en 1885 à Paris pour séjourner définitivement au Panthéon.

    - Pour détendre l'assemblée présente, tous ensemble avons chanté quelques refrains en rapport avec ses voyages en Espagne, et pour adoucir la révolte des parisiens sous la Commune, " Le temps des cerises " -

    Ninette

  • Discussion "Victor Hugo"

    paris,conférenceSes parents Léopold (lorrain) et Sophie Trébuchet (nantaise) eurent 3 fils dont le dernier Victor, est né en 1802.

    Le père militaire au grade de général en Espagne mais major en France, de par sa fonction, voyagera beaucoup (Allemagne, Italie, Espagne, Ile d'Elbe), subissant des mutations. La famille vivra en partie à Nancy, et fit à Lunéville la connaissance de Lahorie, et de Joseph Bonaparte, relations importantes et durables.

    La mère seule souvent aura longtemps ses 3 enfants auprès d'elle. Ils subiront des voyages pour se rapprocher du chef de famille afin de récupérer des pensions nécessaires à la vie quotidienne.

    C'est ainsi que Sophie découvrira les relations extra-conjugales de son mari. Elle-même se consolera auprès de Lahorie.

    Avec les péripéties d'un couple séparé par les évènements politiques, les besoins financiers, les problèmes conjugaux, une demande en divorce refusée, les parents de Victor finiront par rester ensemble, mais les enfants sont témoins et subissent les conséquences d'une vie agitée, puis celle de la pension Cordier.

    C'est à 12 ans, que Victor écrit son 1er poème adressé à la jolie femme du général Lucotte, qu'il admire.

    À 15 ans, il tente un concours à l'Académie Française par la composition de vers terminés par "De trois lustres à peine ait vu finir le cours" c'est-à-dire moins de 15ans. Il disait vouloir "être Chateaubriand ou rien"

    Avec ses frères en 1819, ils créent le journal "Le conservateur littéraire", c'est à cette époque où fréquentant la famille Foucher il avoue son amour à la jeune fille Adèle. Une forte correspondance s'en suivra. Sophie s'oppose au mariage souhaité par Victor jugeant la famille de modeste condition pour son fils qui écrit très bien, apprécié de Chateaubriand, qui le trouve "sublime".

    Mais le destin est là. Lire la suite ICI

  • Discussion 'L'assassinat d'Henri IV"

    "Le bon Roi Henri", "Le Vert galant", et "Ralliez-vous à mon panache blanc" n'ont pas été les formules du jour, mais l'énigme de son assassinat, digne d'un roman policier nous a été exposé.

    Pour quelles raisons ? Est-ce le geste d'un illuminé ? Est-ce un complot ? Et quelle origine ?

    Henri IV mena une bonne politique en général désirant que huguenots et catholiques vivent en bons termes sur le territoire. Mais ce ne fut pas si simple.

    Né en 1553 à Pau, de père catholique et mère Jeanne d'Albret huguenote, il a déjà dans les veines matière à tergiverser.

    Sa mère décède en 1572 alors quelle refusait le mariage d'Henri avec Marguerite de Valois, catholique. Celui-ci aura lieu à Notre-Dame de Paris, entouré de catholiques et d'huguenots. Leur présence occasionnera 4 jours plus tard, des massacres, d'où la St-Barthélémy après l'attentat de Coligny, chef huguenot.

    Henri de Navarre résidant au Louvre change de religion, devient catholique, le restera 4 ans(changera 6 fois).

    1588 Le Roi Henri III a pour adversaire la famille de Guise, qu'il élimine. En 1589 ainsi l'alliance Henri III et Henri de Navarre voit le jour.

    Du fait de la mort des Guise, à Paris la colère gronde. C'est au château de St-Cloud où se trouve le Roi Henri III que celui-ci est attenté, blessé mortellement il aura le temps de présenter son successeur en la personne d'Henri de Navarre.

    En 1593 poussé par Sully, pour raison politique, Henri redevient catholique, mais cela ne convainc pas tout le monde.

    1594 Il est sacré Roi à Chartres. Il entre dans Paris, déjà un attentat est lancé, c'est qu'il mécontente ; peu crédible pour certains sur le plan religieux, des impôts lourds, les guerres qu'il enchaîne, l’Édit de Nantes, ses comportements douteux envers les femmes... (Là, nous avons découvert de curieuses méthodes, profitant de sa position pour donner aux jeunes filles des maris qu'il pensait complaisants.)

    Lire la suite ICI

  • Discussion "Le front populaire"

    Ouille ! Oh ! Youyouille !

    J'ai compris pourquoi les Français de nos jours n'acceptent pas facilement le changement, et Dieu sait si nos dirigeants essaient de lancer des réformes qui se voient bousculées par des grèves, des manifestations à tout bout de champ.

    C'est le propre de chez nous, une tradition, l'héritage de nos ancêtres qui ont goûté durant la période 1934-1940 à l'union des différents partis de gauche ou de droite, voulant faire avancer le progrès, ce qui suscita de nombreux et importants rassemblements, de multiples manifestations de part et d'autre pour élaborer ou contrer les réformes populaires de l'époque, provoquant ainsi des démissions gouvernementales successives.

    Des noms célèbres ont résonné à nos oreilles : la valse des présidents et ministres souvent nommés pour de très courte durée.

    C'est avec attention que nous avons suivi ces évènements, aussi avec évocation de souvenirs pour les plus anciens d'entre-nous et retrouver des chansons de notre jeunesse pour lesquelles il n'a pas été nécessaire de vous supplier pour chanter en chœur des refrains connus.

    C'était un sujet compliqué, très politique, dans une période en mouvement précédant le conflit mondial, mais comme toujours, bien expliqué.

    Vous étiez là, vous avez eu réponses à vos questions, heureusement, car trop difficile à résumer, même si ce sont les racines de notre société actuelle.

    Mais devant le déroulement des faits historiques, bien que pour la première fois, trois femmes occupèrent la place des sous-secrétaires d'Etat, une simple secrétaire d'Assoc... n'est pas en possession d'un bon siège pour être à la hauteur et fournir un compte-rendu détaillé. Aussi, comme disent les jeunes d'aujourd'hui : "Bof ! T'avais qu'à être là... Moi j'étais pas née !..."

    Sans rancune, merci pour votre fidèle présence qui encourage notre historien de service, à poursuivre sa tâche, sans aucun projet contestataire ! Qu'on se le dise !

    Ninette

  • Discussion "Scandales à la Belle Époque"

    C'est par une belle première journée printanière que, fidèlement, attirés par ce sujet, nous avons constaté que la base des affaires scandaleuses était une histoire de gros sous comme... de nos jours !

    Pour nous mettre dans l'ambiance de cette époque, c'est Clemenceau qui ouvrit la séance. Sa vie, son parcours nous ont été développés. Son tempérament, ses affinités vis à vis "des grands" durant cette période, ainsi que les actions de ceux-ci, celles de Gambetta, Arago, Thiers, Jules Ferry, Jules Grévy. Des hommes pas toujours du même bord politique que "le Tigre".

    C'est aussi l'époque de la Commune. Clemenceau maire de Montmartre, alors que Paris est assiégé par les Prussiens, s'occupe d'approvisionnement en charbon, en nourriture et se trouve compris par Louise Michel dans son idée de séparer l'instruction de la religion, ainsi que sa révolte devant "la trahison" de Thiers et Ferry qui laissent l'Alsace et la Lorraine à Bismarck.

    Rappelez-vous, les 227 canons de Montmartre... Les soldats qui refusent de tirer sur les citoyens ! Bref Clemenceau, c'est le républicain qui souhaitera la liberté de la presse, la juste répartition des impôts, la séparation de l'Église et l'Etat, l'instruction obligatoire et gratuite, l'amnistie des Communards...

    paris,conférenceLe premier scandale : celui "DES DÉCORATIONS"
    Cliquez sur l'image pour lire la suite

    paris,conférence

    Deuxième scandale : celui "DE PANAMA"
    Cliquez sur l'image pour lire la suite

    paris,conférence

    Troisième scandale : "THÉRÈSE HUMBERT"
    Cliquez sur l'image pour lire la suite

    Comme quoi avec l'art du blabla, les tromperies mènent le monde, les manipulateurs de haute volée, malgré leurs méfaits, sont sollicités, sachant tirer les ficelles des pantins que sont les autres. Et dire que c'est toujours d'actualité !... Cherchez bien, vous allez les trouver !

    Ninette

  • Discussion "Reines et Princesses d'Empire"

    Le sujet était choisi pour être en harmonie avec ce jour de "commémoration de l'Epiphanie", ce qui consiste avant tout en ce qui me concerne, en la préparation du buffet pour nos convives si nombreux cette année, que ma tête était davantage occupée en "maîtresse de maison", qu'en assidue auditrice.

    Aussi pardonnez-moi de ne donner cette fois, qu'un court résumé de notre conférence. (tiens, à noter, la prochaine fois faudra une autre nappe)

    J'ai bien entendu parler de Madame Campan, d'Elisa, Pauline, Caroline, Hortense, Stéphanie, Emilie, Zoé, Murat, Barras, Ney, Bonaparte, Borghèse....

    Je retiens que Madame Campan a éduqué dans son école ces demoiselles qui brilleront aux premiers rangs de la société.

    Lire la suite >>>

    Ninette

  • Discussion "Autour de Mme Campan"

    paris,conférenceSuivant "les mémoires" de Madame Campan, nous avons été plongés dans le XVIIIe siècle, grâce à cette femme, née en 1792 qui fut à 15 ans lectrice auprès des filles de Louis XV.

    Très cultivée, elle parlait plusieurs langues, n'ayant aucune crainte d'instruire "Mesdames" Adélaïde, Victoire, Sophie, et Louise, durant même 5 heures par jour pour cette dernière destinée à être carmélite à St-Denis.

    (Nous ignorons tout de même quels étaient les sujets scabreux des lectures, puisqu'elles sont toutes restées vieilles filles....)

    Par la suite, de statut de lectrice elle deviendra..... Lire la suite >>>

    Ninette

  • Discussion "J.Moulin & R.Bousquet"

    Pour attaquer la rentrée en ce samedi de septembre, dur ! dur !

    D'une part la journée patrimoine avec ses heures de queue, d'autre part, 3 heures de bravoure : la conférence sous les patronymes Jean Moulin et René Bousquet.

    (Vous qui avez choisi cette dernière pour ne pas vous fatiguer sous un ciel en pleurs, vous en êtes remerciés pour votre présence et votre écoute recueillie.)

    paris,conférenceNotre orateur était inspiré par le dernier livre d'Alain Minc (parmi d'autres bouquins et documents), ainsi que la nouvelle présentation du Musée Jean Moulin où l'on découvre un aspect méconnu de ce grand résistant, l'artiste amateur d'art.

    Les vies parallèles de ces deux hommes nous ont été développées ainsi que les personnalités qu'ils ont fréquentées, leurs ascensions respectives jusqu'au pouvoir, des noms qui, pour la plupart d'entre-nous, évoquaient notre prime jeunesse ! "Des héros" ? "Des salauds" ?

    Une période difficile où l'action d'hommes engagés politiquement, plus ou moins nets, nous a été retracée, avec les concours de circonstance, les hasards, les moments de vérité, le courage, la détermination, les tergiversations, les agissements troubles : espionnage ? Contre-espionnage ? Procès à la clef, exécutions, acquittements...

    Nous avons vécu un passé expliqué avec fougue et passion. Le message était transmis !

    Pour détendre notre tension quelques chansons évoquant l'époque ont allégé le parcours.

    Sans doute avons nous transpiré ? Sûr ! Car nous étions collés aux sièges en fin de séance, et si j'en crois les vitres embuées qui nous cachaient les arbres mouillés par la pluie d'un automne annoncé.

    Évidemment un ciel de circonstance !

    Ninette

  • Discussion "La fin des Romanov"

    À croire que sous l'ère de la République un brin de nostalgie des temps impériaux flotte... car...

    Nous étions bien nombreux pour essayer de dénouer les mystères de la famille Romanov, entre 1613 et 1918, sachant que "le tsarisme est une monarchie absolue tempérée par l'assassinat". Cette expression fit tressaillir l'assemblée laissant à penser aux conséquences tumultueuses que nous allions découvrir.

    Nous avons tous été tenus en haleine tout au long du développement des vies successives de divers monarques, rendant plus accessibles encore les récits, par les retrouvailles avec une vieille connaissance, en la personne de Raspoutine, (bien connu grâce au cinéma) des souvenirs ravivés pour certains, qui sont allés en Russie sur les traces des derniers Romanov.

    paris,conférence,romanov

    Pour la majorité d'entre-nous ceux-ci ne nous étaient pas inconnus. Nicolas II, Alexandra, leurs 4 filles et Alexis le fils tant attendu, mais hémophile, qui furent fusillés à la montée du bolchevisme, et devenus martyrs à notre époque.

    Cependant encore de nos jours, des écrits circulent disant que l'Impératrice et les Duchesses auraient échappé à cet assassinat. Une parution toute récente relatée en cette séance, nous l'affirme.

    Le mystère persiste-t-il vraiment ?

    Des soi-disant survivantes ayant pullulées, avec des témoignages de reconnaissance permettent le doute, pour la plus connue Anastasia, décédée en 1984. Rappelez-vous film avec Ingrid Bergman de 1956.

    paris,conférence,romanovMalgré l'édification d'un monument en 2011 à la mémoire des 5 enfants, à côté du Monastère de Ganina Yama et des tests ADN pratiqués sur les ossements retrouvés en 1991 et 2007 identifiant formellement tous les membres de la famille impériale, en 2012 la suspicion existe encore ! Notre conférencier nous a convaincus de la supercherie. "La tricherie" à ce niveau là, devient de l'Art !

    Bien rôdés que nous sommes... On ne nous la fait pas !

    Ninette