J’aime mon stylo. Il est le prolongement de moi, de ma pensée et… même de mon style !
Il traduit mon agacement, mon énervement ou mon plaisir d’écrire.
Même quand j’écris quelques lettres dans des mots croisés ou quelques chiffres dans un Sudoku, il traduit la certitude de ce que j’écris ou, au contraire, mon doute.
Le mot écrit n’est pas forcément l’image de ce que je ressens. Mais l’encre devient l’expression de mon cerveau.
Écrire en majuscules est grand, mais écrire en minuscules, n’est pas petit.
Toujours un stylo et un bloc-notes, son acolyte, dans ma poche. Je prends mon stylo dès que j’en éprouve le besoin pour exprimer mon ressenti du moment.
J’ai plusieurs stylos aimés : l’un pour écrire très vite, traduire mes angoisses, mes problèmes, un autre, plus léger, pour laisser vagabonder mon imagination. Et aussi, un stylo à 4 couleurs, pour tricher un peu, chaque couleur pouvant exprimer mon état d’âme : le vert, le calme ; le rouge, la colère ; le bleu, la sérénité ; et le noir, le sérieux. Dans ce cas, l’écriture et le graphisme passe au second plan. Bref, mes stylos m’en font voir de toutes les couleurs.
Jean O.