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  • Bons baisers de l'Oise

    En ce samedi 16 avril, notre vaillante et créative association de quartier, l’ARVEM, avait organisé une sortie dans le département de l’Oise, avec comme objectifs, d’abord la visite du musée de la Nacre et de la Tabletterie, dans la petite ville de Méru, puis ensuite de la Cathédrale de Beauvais et de son horloge astronomique.

    À Méru (patrie du célèbre aviateur Bellonte et de la non moins célèbre sportive Amélie Mauresmo) nous avons donc passé la matinée dans ce Musée, sous la conduite d’un excellent guide, Fabrice, lui-même ancien ouvrier spécialisé, très compétent et plein d’humour.

    Ce fut pour beaucoup d’entre nous une révélation que l’éventail des produits traités : dominos, boutons ,broches, accessoires de mode, éventails…, ainsi que celle des techniques sophistiquées étonnantes mises en œuvre, illustrées par une superbe collection de machines et d’ outils (en provenance notamment de la famille Minelle), venant de diverses fabriques de la région désormais fermées (tuées par le plastique, le plexiglass et le renchérissement du prix des coquillages).

    paris,oiseNous avons en particulier admiré une extraordinaire collection d’éventails, objet mis à la mode par l’impératrice Eugénie et appris le langage de son maniement : "oui – non – je voudrais te parler – je t’aime etc...".  Ce fut aussi, évidemment, l’occasion pour nombre d’entre nous d’acheter divers souvenirs : coquillages, objets en nacre, livres etc.

    Après un excellent déjeuner picard à l’auberge des Tilleuls à Heilles (la célèbre ficelle picarde était à la fois copieuse et délicieuse) nous sommes arrivés à Beauvais.

    Nous avons commencé par admirer longuement la blanche façade de la cathédrale St Pierre, chef-d’œuvre d’architecture gothique, défiant les lois de la pesanteur et de l’équilibre. Elle dont Viollet le Duc disait : "elle reste toujours ce Panthéon de l’architecture française à qui il n’a manqué que d’être achevée".

    Ce qui lui valut à deux reprises de s’effondrer en partie… D’abord en 1284 par l’effondrement d’une partie du chœur. Alors qu’il était regardé comme l’une des quatre merveilles du XIIIe siècle, avec la nef d’Amiens, le portail de Reims et le clocher de Chartres. Rebâti, il reste le plus haut d’Europe (48,50 m.) Puis en 1573, la tour lanterne, qui surpasse alors en légèreté et en hauteur la fameuse flèche de la cathédrale de Strasbourg (142 m) en culminant à la folle hauteur de 153,5 m s’effondre à son tour, faute d’arcs boutants suffisamment solides.

    L’intérieur de la cathédrale est d’une lumineuse beauté : les vitraux occupent une très grande surface, ce qui fait bénéficier l’intérieur du sanctuaire d’une incomparable clarté. Le vert de Beauvais est le frère du bleu de Chartres.

    Et, bien sûr, nous avons admiré la célèbre horloge astronomique exécutée 1865 à 1868 par l’ingénieur Vérité sur le modèle de celle de Strasbourg (90 000 pièces – 68 automates – 52 cadrans qui donnent l’heure de la plupart des points du globe).

    paris,oiseÀ son côté se trouve une ancienne horloge de 1305, rénovée en 1976, qui fonctionne toujours remarquablement après plus de sept siècles ! Son carillon joue les cantiques avant les heures !

    Retour en car sans problème dans le 12e avec le fidèle Dominique, toujours aussi attentif et plein d’humour.

    Merci à l’état-major de l’Arvem, une fois encore, pour cette remarquable sortie.

    Jacques et Nicole

  • Naissance de l’impressionnisme

    Pouvant servir de complément à l'exposition "L'Atelier en plein air" (jusqu'au 25 juillet au Musée Jacquemart André) nous avons pu profiter des commentaires avisés de Karine qui nous conduisit sur le chemin lumineux des impressionnistes qui, des peintres anglais (Constable, Turner, Bonington...) nous mena vers Monet en passant par Boudin, Jongking... sans oublier Corot, Courbet ,Berthe Morisot et j'en passe.

    Un bel après-midi qui nous permit de nous plonger dans les Années Folles quand les jolies femmes fuyaient le bronzage et ne se baignaient ( bien couvertes) que dans un but thérapeutique.

    Jean-Paul

  • Journée dans l'Oise "La cathédrale de Beauvais"

    Après la nourriture du corps il ne nous restait plus qu'à nous diriger vers Beauvais qui quoique ravagée par les bombardements de juin 1940, réussit à préserver sa cathédrale Saint Pierre chef d'œuvre d'architecture défiant les lois de la pesanteur et de l'équilibre.

    De ces défis il nous reste un chœur admirable de 48 m, sous la clé de voûte, et le souvenir d'une tour s'élevant à la croisée du transept de 153m (elle s'effondra, sans faire de victimes, le jour de l'Ascension 1573).

    paris,beauvaisUne animation particulièrement soignée nous permit d'admirer tout à loisir, l'Horloge astronomique créée au XIXème siècle sur le modèle de l'horloge de Strasbourg.

    La petite cathédrale romane de l'époque carolingienne dite la Basse-Œuvre, permet de mieux admirer encore le Nouvel Œuvre qui achevé devait se révéler être la plus vaste église gothique de l'époque.

    Parmi les salamandres de François 1er qui parsèment le parcours et les évocations de Pierre Cauchon qui fut évêque de Beauvais et de Jeanne Lainé dite Jeanne Hachette, il ne restait plus qu'à nous apitoyer sur le sort de Sainte Angadresme patronne de Beauvais qui vit son visage se couvrir de pustules, évitant ainsi le mariage non voulu, comme Sainte Wilgeforte qui elle se vit pousser une longue barbe.

    Le car nous attendait prêt à nous conduire vers notre demeure afin de nous permettre de mieux méditer sur ces édifiantes histoires et de nous remémorer cette promenade si riche et variée.

    Jean-Paul

  • Journée dans l'Oise "Méru-Beauvais"

    MERU -BEAUVAIS

    Vous n'étiez pas avec nous ? Alors je vous entraîne, si vous voulez bien me suivre, partager les souvenirs de cette escapade.

    Munis de nos parapluies, équipés pour affronter les menaces d'un ciel capricieux nous nous sommes laissés emporter vers les "Hauts de France", à Méru, si proche de Paris pour y visiter "le Musée de la Nacre";

    Bien que ce soit un jour de grande circulation pour raison de vacances scolaires, la route est un régal par sa fluidité. Nous en apprécions les étendues de verdure, les arbres en fleurs, les champs de colza l'arrivée rapide au village, où se niche le "Musée vivant." (car une production de créations toujours renouvelées existe essentiellement pour la boutique).

    Mais, vous tous qui étiez présents, voulez-vous que nous refassions le parcours afin de ne pas oublier trop vite ?

    Alors dès notre arrivée, profitant de notre avance, rappelez-vous comme nous avons été attirés tels des aimants, par les nombreuses vitrines de la boutique, où était exposée une multitude d'objets, des bijoux de toutes sortes souvent à partir de boutons, des boîtes, des éventails, des dominos, des animaux en coquillages, des breloques etc.. Le tout regroupé par coloris, vitrines de créations blanches, oranges, vertes, rouges, bleues, des bagues à disposition que l'on essaie à gogo.

    Va-t-on se laisser tenter ? Ah! Que de jolies choses, plus on tourne autour des présentoirs plus on s'émerveille, et plus on retourne en arrière plus on s’extasie ! Il semble que déjà les cartes bleues s'agitent… Impossible de résister, surtout si, après la visite guidée le malheur voulait, faute de temps, que nous ne puissions assouvir nos envies !

    Mais une voix d'homme se fait entendre. Un guide nous annonce que le groupe va être séparé en deux afin de visiter les ateliers plus facilement.

    Nous voici donc embarqués dans l'atelier de la boutonnerie. Lire la suite ICI

    Mais poursuivons notre visite vers l'atelier de la tabletterie. Lire la suite ICI

    Puis, nous sommes invités à avancer vers l'atelier de dominos de luxe. Lire la suite ICI

    Après cette longue visite très intéressante nous avions bien sûr encore le temps de retourner à nos premières amours, dans ce vaste espace d'exposition qui attendait les pigeons enchantés encore plus affamés de souvenirs et qui ne se lassaient pas de tournoyer devant toutes les créations d'artistes.

    Mais l'heure annonçait aussi une réponse à nos tiraillements internes qui réclamaient une suite plus généreuse à nos petits déjeuners très matinaux.

    Partis sur des petites routes pour rejoindre une auberge à quelques kilomètres, où nous avons été reçus "grassement" par un copieux repas typiquement Picard, animé par une pluie battante mais compréhensive, puisqu'elle nous délaissa l'après-midi, ainsi gentiment nous permettre de faire le tour de la cathédrale de Beauvais, sans nous inquiéter !

    Je vous l'avais bien dit "Avec ARVEM on a de la veine" !

    Ninette

  • Bons baisers du château de Sceaux

    Nous n’étions pas revenus dans le domaine de Sceaux depuis la fin des travaux de rénovation il y a quelques années.

    Ce fut l’occasion d’une visite à l’exposition "paysages, du romantisme à l’impressionnisme, les environs de Paris" qui nous permit, de redécouvrir le Musée, crée en 1936, de ce magnifique château, avec ses appartements, ses tableaux, sculptures, ses décorations et ses meubles.

    À commencer par le clou du musée, parmi d’autres meubles prestigieux, la splendide commode couverte en laque de Coromandel de Chine, mais aussi la magnifique collection de faïences de Sceaux et d’autres manufactures d’Ille de France, le parquet marqueté du Salon rouge etc...

    Quant à l’exposition, elle est tout à fait intéressante et vaut le déplacement. Au travers d’une centaine de tableaux, dessins et photographies de Corot, Daubigny, Renoir, Sisley ou encore Atget, elle présente l’évolution du paysage francilien au XIXe siècle. L’exposition dresse la carte de ces lieux de peinture emblématiques, Barbizon, Auvers-sur-Oise ou encore les bords de la Marne.

    Nous avons bien entendu eu de la bouche de notre guide l’histoire de la construction du château et de ce qui s’est passé ensuite, entre les mains des différents propriétaires, en commençant par le Grand Colbert en 1670 puis par son fils le marquis de Seignelay.

    Tout deux dépensent des millions de livres de l’époque pour édifier ce magnifique domaine, château, pavillons, jardins. Avec le concours des plus grands artistes de l’époque : Claude Perrault, Le Brun, Coysevox entre autres.

    (Mais chaque fois on se pose la même lancinante question : d’où Monsieur le Contrôleur général des finances du roi et son fils – tiraient ils cet argent ?)

    L’histoire du domaine se poursuit avec des heurs et des malheurs jusqu’à la Révolution.

    Le domaine est alors confisqué, puis vendu à un négociant qui faire raser le château et met le parc en culture !

    Ensuite le domaine revient dans les mains de la famille de Trévise, retourne ensuite à l’état sauvage, il est enfin acheté en 1923 par le département de la Seine qui en entreprend la restauration.

    Cette histoire ouvre des perspectives diverses sur les mœurs des grandes familles de la noblesse française et sur les dégâts causés par la Révolution française dont on commence seulement à mesurer l’ampleur. Autant en emporte le vent.

    Du premier étage du musée, on a une très belle vue sur les magnifiques jardins à la française, créés par André Le Nôtre, parfaitement entretenus de nos jours.

    Ne vous privez surtout pas du plaisir d’aller visiter le domaine de Sceaux !

    Jacques et Nicole

  • Réponse "à vous de jouer n°403"

    Quelle évolution a apporté Joseph Marie Jacquard au métier à tisser ?

    • Le carton perforé

    Uparis,à vous de jouerne carte perforée est un morceau de papier rigide qui contient des informations représentées par la présence ou l'absence de trou dans une position donnée. Certaines machines demandent à ce que les cartes soient reliées entre elles, représentant ainsi l’équivalent d'un ruban de papier.

    Sur les métiers à tisser, les cartes perforées guident les crochets qui soulèvent les fils de chaînes. Elles permettent de tisser des motifs complexes. Grâce à cela, il est possible pour un seul ouvrier de manipuler le métier à tisser, au lieu de plusieurs auparavant. À Lyon, le métier Jacquard fut mal reçu par les ouvriers de la soie (les Canuts) qui voyaient en lui une cause possible de chômage. Ce fut la cause de la Révolte des Canuts.

    Arletteck