Le 8 et le 16 nous nous sommes embarqués pour "une journée Royale".
Le départ fut un peu critique !... Forcément un jour théoriquement férié... se lever trop tôt pour être à l'heure du rendez-vous...dur, dur, pour certaines...
Le chauffeur impatient fait vrombir le moteur, mais St-Christophe veille sur notre route dégagée, qui, à travers les champs cultivés, offrent leur coloris jaune vif, si éblouissant que le contraste des étendues vert tendre, apaise nos yeux.
D'abord quelques descriptions devant le portail original, surmonté d'animaux autrefois des automates ; un cerf sonnait les heures de sa patte, tandis que 4 chiens aboyaient.
Quelques belles pièces authentiques, mobilier, tableaux, plafonds etc... Bref un château !
Après un court détour aux abords du parc, la chapelle nous accueille avec son superbe dôme composé de caissons en spirale, ce qui produit une impression de hauteur et de légèreté.
Au sol le pavement en marbre reproduit le dessin des caissons de la coupole. (Je n'en dis pas plus, c'est juste pour se souvenir... Ah. Si et puis quand même).
À l'extérieur contournons la chapelle afin d'admirer la statue de Diane chasseresse (Elle est nue ; est-ce pour se réchauffer qu'elle entoure de son bras, le cerf altier, heureux de ce câlin ?)
Juste un instant encore à la chapelle funéraire pour y saluer l'imposant et curieux Tombeau de Diane, qu'elle doit réintégrer en fin de mois. (Tant mieux, sa statue agenouillée se sentira moins seule...)
Quelques petits kilomètres pour atteindre Dreux, surtout le restaurant où le repas est prévu. (C'est que nos ventres commencent à chanter.)
De nombreuses tables dressées, vêtues de nappes, sur lesquelles brillent plusieurs verres, nombreux couverts. Surpris et satisfaits nous choisissons nos places.
Après un lever général de flûtes (Oh ! pardon, avoir porté un toast) sommes prêts à déguster un très bon menu. En effet, prenant notre temps... mais oubliant l'heure du rendez-vous pour la visite de la Chapelle Royale !
Heureusement une guide charmante et pleine d'humour nous explique le passé de cet édifice et ses occupants privilégiés, qui nous reçoivent dans la crypte, sous la forme de gisants en marbre blanc, plus beaux les uns que les autres.
Pour achever la journée n'ayant pas vraiment envie de rentrer au bercail, passant par Houdan, nous faisons une halte.
Après cette journée bien remplie, le retour se fait sans encombre et tout le monde est très content.
Voilà deux excellentes journées, si l'on en croit le plaisir que vous en avez retiré, à travers vos sentiments exprimés.
Peut-on dire à la prochaine fois ?
Ninette
Commentaires
Le samedi 26 juin nous pourrons noter que le château
de Monte-Cristo construit par Alexandre Dumas à
Port-Marly est un bâtiment de 2 étages dont les fenêtres
sont copiées sur celles d'Anet.
La sculpture originale de "La Nymphe de Fontainebleau"
de Benvenuto Cellini (elle devait orner la Porte Dorée
de ce château) surmontait le portail d'entrée d'Anet
jusqu'à la Révolution (actuellement c'est une copie).
De 1797 à 1849 elle décora la salle des Caryatides du
Louvre (remplacée également par une copie) avant
d'émigrer, enfin, dans l'aile Denon du Louvre, au 1er
étage de l'escalier Moullien (on peut l'y admirer à
hauteur d'homme).
J'espère que tous les adhérents d'Arvem ,dans la
mesure du possible ,ont visionné la trés intéressante
émission de Stéphane Bern "Secrets d'Histoire"sur Diane
de Poitiers le 11août 2010 qui nous a permis de pénétrer
dans des endroits du château d'Anet où nous n'avions
pas eu accès lors de notre promenade.