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écriture - Page 2

  • Atelier écriture "Le jardin"

    Au haut de la colline, après une éreintante et torride grimpée depuis la plage, Monsieur Pin Parasol vous accueille et vous enveloppe de son ombre de la hauteur de sa majesté.

    Poussez le petit portail de bois peint en vert, délavé au fil des ans et dont le loquet ne fonctionne plus depuis des lustres, comme pour mieux attirer le promeneur.

    À droite siège un vieux portique de balançoires brinquebalant, témoignage d’enfances de trois générations.

    Une bienfaisante sensation de fraîcheur et de calme vous saisit.

    Vous traversez deux haies de lauriers roses aux feuillage vernissé et fleurs de soie embaumant le miel. Suivent les mimosas persistants alourdis de leurs pompons, couleur soleil et senteur suave. Arrivent alors les oliviers aux troncs noueux et ridés, habillant l’azur de leur feuillage d’argent, bruissant aux rafales du Mistral. Puis s’élance vers le ciel, devant la pergola de la maison, le palmier-dattier, vous préservant généreusement de ses longues palmes raides de l’ardeur du soleil.

    Trois petites marches de pierre de mika et voici le pied de l’imposant eucalyptus qui parfume l’air de sa forte essence mentholée et poivrée. Il abrite les cigales qui, certains étés, étourdissent les oreilles de leur grésillement.

    Le matin, un ballet de colombes blanches, ailées de beige, volettent amoureusement de branche en branche en roucoulant. Et le pic vert solitaire, rigolo, qui plante son long bec fin par force à-coups dans le tronc d’un vieux mimosa. Parfois pies, grives et geais atterrissent sur un coin de terre nue, picorent et s’envolent, un gros vers – excise pitance - pendant du bec.

    Encore quelques marches qui contournent pieds de romarin, de lavande et de myrte et un bouquet odorant la garrigue ravit les narines. Le bougainvillier s’impose là insolemment, ses quelques feuilles violettes et ses petites fleurs jaunes snobant le mauve délicat des abondantes fleurs de lavande. Les abeilles laborieuses bourdonnent et se gorgent du nectar de ce joli maquis. Quelques précieux papillons, jaunes et blancs, volettent de ci de là.

    Promeneurs, un pichet bien frais de rosé de Provence accompagné des toutes petites olives très noires de Nice vous attend sur la pergola à la fraîcheur de mon jardin de Méditerranée.

    Martine C

  • Atelier écriture "Per, pair, père etc..."

    Thème : texte avec le maximum de mots comprenant le son "per, pair, père etc.."

    Les deux font la paire !

    Mon père, pépère a dispersé de la poudre de Perlimpinpin sur le perron. Il croyait jeter du permanganate. Ma mère, perverse, a perdu son calme. Elle perd son temps à persifler.

    Perdu dans ses pensées, mon père s'isole dans son repaire.

    Il tient une permanence. Il est permanent au Parti des Percutants Perpendiculaires.

    Il est prospère, mon père et il s'est fait la paire avec la péripatéticienne de Perpignan. Cette péronnelle est superbe avec son collier de perles.

    Ma mère est perturbée et en fait une histoire personnelle.

    Et moi, je me sens persécuté.

    Marie Dp

  • Atelier écriture "Ecrire un texte libre sans la lettre O "

    Quelle chance, hier chez Arvem avec ces adhérents ravis de se réunir.

    Les dires de la présidente désirant se faire entendre, a rendu l’assemblée silencieuse. Après les éclaircissements, il a été présenté les gens qui venaient de s’inscrire dans de but de suivre les activités.

    Applaudissements de la salle, et ce fut des sucreries et des rafraîchissements préparés par la plupart des présents. Les tables et chaises rangées, chacun est rentré chez lui, bien décidé de se revoir.

    Yvesck

  • Atelier écriture "parler d'un loisir...

    Thème : Parler d’un loisir :  sportif, culturel, ou intellectuel.

    Le plaisir d'écrire

    Moi, ce que j’aime comme loisir, c’est… l’Écriture.

    Aligner les mots les uns après les autres, leur donner corps, leur faire prendre forme, leur insuffler de la puissance et leur donner de la présence.

    Quel plaisir de calligraphier de belles lettres. Tantôt, il y a une hampe qui monte comme le H de hanneton, et d’autre fois une jambe qui descend comme le P. de particulier.

    L’écriture c’est personnel, c’est subjectif, objectif ou inventée. On peut former des phrases lourdes de sens, pleines de sous-entendus, de suspens, de bon aloi ou bien chargées de haine. Mais ce que j’aime le mieux, ce sont les phrases remplies d’amour, de mots d’amour, des lettres d’amour. Les phrases qui viennent du cœur et diffusent de bonnes paroles. Justement, Jeudi 14 février, c’est le jour de la Saint-Valentin.

    Jacqueline F

  • Atelier écriture "Acrostiche avec son prénom"

    J'ai pris JEANNOT LAPIN et tous les prénoms cités sont ceux des présents à cet atelier d'écriture.

    Je suis parti voir du monde
    En compagnie de la belle Raymonde
    Arrivés près de Lisbonne
    Nous avons retrouvé Simone
    Nous nous étions connus à Hammamet
    Où on allait se baigner avec Elisabeth
    Très vite la France me manqua, vive le Cantal
    Le vin, le fromage, les souvenirs avec Chantal
    Ainsi que les soirées arrosées dans l'Oise
    Perdu dans les bois avec Françoise
    Il ne me manque plus que Paris
    Notre belle ville au pont Marie

    JeanO

  • Atelier écriture "Quelle est ta "madeleine de Proust" ?"

    Thème : Quelle est ta "madeleine de Proust" ? Quelle odeur, quelle saveur t'émeut le plus ?

    Hum, là, non ici… Comme un petit chien qui renifle, mon nez me guide. Oui, si, si, c’est bien cette odeur, non ce Parfum ! Il remonte de si loin, ma jeunesse, non mon enfance !

    Je ferme les yeux. Hum… Elle est là. La petite cour carrée, avec son jardin, d’où jaillit ce Parfum, immense aux yeux de ma petite taille. Ma sœur, mes deux frères et moi, étions les seuls enfants, et roi, des lieux. Moi, l’ainée, je revendiquais ce droit, que rien ne m’aurais fait vendre ! À chaque fenêtre, une voisine nous surveillait, chacune son tour, avec tendresse. Hum, c’était bon, insouciant, de tout, de rien ! Nous jouons à cache-cache, derrière le seul arbre, pas possible de se cacher ailleurs ! Et puis la balançoire… le carré de sable, que pour nous quatre…

    Je ne cherche plus le nom de cette plante, chaque fois que je le retrouve, je l’oublie ! Mais son Parfum est là encré au plus profond de moi, au cœur de mes souvenirs, et malgré les tempêtes de la vie, lui, il y est resté enraciné.

    Sur mon balcon, j’ai voulu, le garder, captif, en pot. Il n’a pas voulu, il s’est desséché, pour s’évader… rejoindre mes souvenirs… mais il est toujours là au fond de mon cœur. Encore hier, j’en ai parlé à un ami horticulteur… Et, encore une fois, il me rappelle son nom… jusqu’à sa prochaine floraison… "C’est le choisya ternata… mais si insiste-t-il, l’oranger du Mexique !…" Peu m’importe son nom, c’est ce Parfum que j’aime et chéri.

    Arletteck

  • Atelier écriture "Métropolitain en acrostiche"

           Mesdames et Messieurs les voyageurs
    Êtes vous prêt pour une apnée d'une heure
    Tentez d'avoir une place assise
    Restez zen gardez le sourire
    Offrez votre place à qui en a besoin
    Passez sans pousser votre voisin
    Osez converser vous serez surpris
    Les portables oubliés vous en serez ravis
    Il se peut que vous passiez votre station
    Tant est passionnante votre conversation
    Aucune grève en vue quelle chance
    Il fait beau partons en vacances
    Nous verrons bien la suite en Septembre

    Annickd

  • Atelier écriture "Inclure titres chansons"

    Inclure dans un texte 6 titres de chansons dites chansons cultes françaises.

    C'est extra : Léo Ferré
    Belle-Ile -en-mer : Laurent Voulzy
    Quelque chose de Tennessee : Johnny Hallyday
    La quête : Jacques Brel
    Ils s'aiment : Daniel Lavoie

    1er texte

    Faux départ

    Ces deux là, accoudés sur la rambade de la jetée, ils s'aiment ….mais depuis combien de temps ? Je les regarde et je les envie. S'aimer comme ça, serrés l'un contre l'autre, c'est extra.                             

    Je suppose qu'ils attendent le bateau pour Belle-Île-en-Mer.

    Est-ce un couple, un vrai ou bien, est-ce une escapade incognito ?

    L'homme, élégant dans son jean cintré et sa chemisette Lacoste a l'air d'un cadre supérieur fatigué. Il veut se ressourcer à Belle-Île. C'est bien connu…..le blues du businessman s'évanouit face à la mer en tirant des bords sur un fringant voilier.

    La femme, vêtue de cuir (blouson, pantalon et boots) a quelque chose de Tennessee. D'ailleurs, elle parle avec un accent américain. Elle murmure des "I love you" mais l'homme est ailleurs.

    Il est à la recherche d'un bonheur qui lui échappe. Cette quête perpétuelle le hante. Il est découragé. Quand le bateau est prêt à lever l'ancre, l'homme prend son sac, enlace la fille et lui demander de rester là.

    -"Je pars seul, je préfère ne pas te faire souffrir."


    2è texte

    Relax à Belle-Île

    Belle-Île-en-Mer, je vous le dis, c'est extra !

    Tout est organisé pour soulager le blues du businessman.

    Ceux qui sont en quête de tranquillité seront heureux d'apprendre que nous sommes à l'Ouest… il y a quelque chose de Tennessee dans le folklore breton !

    Ici, c'est la détente…… regardez tous ces rescapés du burn-out. Aujourd'hui, ils s'aiment

    Marie Dp

  • Atelier écriture mars 2018

    À partir de 6 chansons françaises classées dans les 100 meilleures, et tirées au sort, composer un texte incluant les 6 titres. Les 6 chansons à intégrer sont :
    Ne me quitte pas (1)
    Douce France (2)
    Si, maman si (3)
    Les roses blanches (4)
    Une belle histoire (5)
    Femmes, je vous aime (6)

    Voici le 1er texte, classique :
    Ma douce France (2),
    Tu viens de nous quitter, et pourtant, combien de fois t’ai-je crié "Ne me quitte pas (1)". Toi qui à 3 jours près avait le même âge que moi. J’ai annoncé ton décès à ma mère, qui connaissait notre belle histoire (5) fictive et elle ne m’a pas cru ! J’ai insisté, si, maman, si (3) elle est morte et partie …. avec mes dizaines de roses blanches (4). Quand je pense à ma jalousie, quand ton ex-amoureux crie "femmes, je vous aime (6)" et je savais pertinemment qu’il pensait surtout à toi. Adieu ma France..

    J’ai également fait un autre texte avec les mêmes chansons, mais sur le principe des Homophonies approximatives. C’est-à-dire que certains mots ou phrases sont remplacés par des mots ou phrases…. au son approchant.

    Voici le 2ème texte :
    Je ne fais rien à la maison, ma mère s’occupe de tout. Flemmes, je vous aime (6). À ma mère, je crie "Scie, maman, scie (3)" les grosses planches (4) et aussi fais nous de la cuisine. Une poire belle Hélène mieux qu’une histoire belle (5) de laine. Et si tu fais un gâteau… ne le cuites pas (1) trop et fais le très grand, qu’on puisse en couper … douze tranches (2).

    J’espère que ces textes vont donneront envie, vous aussi, de jouer avec les mots et les sons.

    Jean O.