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paris - Page 254

  • Discussion "Autour de Mme Campan"

    paris,conférenceSuivant "les mémoires" de Madame Campan, nous avons été plongés dans le XVIIIe siècle, grâce à cette femme, née en 1792 qui fut à 15 ans lectrice auprès des filles de Louis XV.

    Très cultivée, elle parlait plusieurs langues, n'ayant aucune crainte d'instruire "Mesdames" Adélaïde, Victoire, Sophie, et Louise, durant même 5 heures par jour pour cette dernière destinée à être carmélite à St-Denis.

    (Nous ignorons tout de même quels étaient les sujets scabreux des lectures, puisqu'elles sont toutes restées vieilles filles....)

    Par la suite, de statut de lectrice elle deviendra..... Lire la suite >>>

    Ninette

  • Expo "Étrusques au Musée Maillol"

    paris,expositionDésirant visiter au Louvre l'exposition "Le printemps de la Renaissance", j'ai reculé devant 1h30 d'attente je me suis rabattu sur la Musée Maillol pour m'intéresser aux "Étrusques" exposition présentée jusqu'au 3 février 2014.

    Elle nous permet de mieux connaître cette civilisation qui précéda la conquête romaine et fut vaincue du fait de l'impossibilité de réunir les cités rivales.

    Une visite enrichissante.

    Jean-Paul

  • Lire "Nos ancêtres les Gaulois... et autres fadaises"

    Voici un livre qui permet de revisiter l'Histoire de France avec plaisir car la plume de François Reynaert est alerte. Ce chroniqueur du "Nouvel Observateur" a visiblement étudié les œuvres des meilleurs spécialistes de chaque période (il nous indique ses sources). Il nous en livre une synthèse, qui interpelle souvent le lecteur, et ne peut être que celle d'un passionné d'Histoire.

    Ce "Nos ancêtres les Gaulois... et autres fadaises" est un livre sérieux malgré un titre qui "accroche".

    Jean-Paul

  • Expo "100 ans de la Police Judiciaire de Paris"

    paris,expositionSur le Champ de Mars devant l’École Militaire, jusqu'au 8 décembre 2013 s'élève une tente abritant l'exposition "100 ans de la Police Judiciaire de Paris".

    Je comptais y puiser de nombreuses informations sur les grandes affaires policières du XXeme siècle (Landru, Violette Nozière, Docteur Petiot...). Je suis resté en partie sur ma faim.

    Cela se résume en un couloir étroit où les visiteurs s'entassent, tentant de scruter les murs tapissés de journaux d'époque. Une seule (courte) vidéo sur Petiot et quelques annonces (recopiées) de Landru. Voilà le résultat de mes prospectives. C'est un peu court.

    Jean-Paul

  • Désirs et volupté à l'époque victorienne

    Émerveillée, fascinée par la beauté de cette exposition voici par quels sujets mon émoi s'est révélé. Toute une histoire... à découvrir....

    paris,expositionDepuis "Le retour du marché" j'ai perdu la tête dû à l'évènement produit par "Des roses d'Héliogabale", pas étonnant : pourtant "Ses yeux reflètent les pensées qui sont bien lointaines". Je me suis aussi posée "La question" (éblouie par la finesse et la luminosité de ce petit tableau). Qui était "La reine Esther" ? Si inquiète, allait-elle avec les "Jeunes filles grecques ramasser des galets au bord de la mer"? ou consulter " La boule de cristal", avant de savoir que "Le sentier de l'amour n'a jamais été facile" ! Mais au"Temps jadis" le "Chant du printemps" envoie un "Message d'amour" et "Courtiser sans espoir" engendre une "Confidence opportune". "L'absence fait grandir l'amour" mais dès "qu'Un nuage passe", on ne peut "Toucher la main disparue"...

    Voilà un extrait du film le plus romantique, aux sublimes portraits, que je vous invite à partager.

    Éblouie je le suis encore par ces œuvres si réalistes, qui font presque concurrence à la photographie.

    Les femmes sont très belles, mais ces hommes qui les ont mises en scène... Quels artistes !

    Ninette

  • Théâtre "Le baiser de la Veuve"

    paris,théâtreLE BAISER DE LA VEUVE d'Israel Horovitz - Adaptation Eric Kahane
    Mise en scène Tony Le Guern.

    Théâtre 12 jusqu'au 7 décembre 2013

    Ce qui saute aux yeux dès les premières répliques des protagonistes - deux hommes dans un décor nu, lugubre, jonché de vieux journaux, c'est l'extraordinaire talent d'acteurs soutenant et transcendant un dialogue des plus quotidiens.

    Cela se maintiendra tout au long, l'apparition de la "Veuve" (Capucine Jaworski) fragile et sophistiquée, au jeu mesuré, à la voix presque faible convenant au personnage,ne faisant que mieux ressortir la verve gouailleuse et l'agilité corporelle de Toni Le Guern et Bruno Guillot.

    Est-ce cette réussite qui fait trouver banal le texte en soi ? On est amené à se  poser la question, malgré la carrière brillante de l'auteur américain.

    Sans doute les références  implicites aux grands maîtres peuvent-elles lui porter ombrage : ceux qui ont fait tout dire au "presque rien" du langage : Beckett, Ionesco, Adamov etc..

    Ici on a souvent l'impression que le texte tourne en rond, avec des redites, des insistances. Ces retours et redondances participent, certes, de la structure circulaire du drame : on passe et repasse par l'évocation de souvenirs scolaires, jamais au même niveau, pour s'approcher du nœud tragique de la  mémoire qui, mis à jour, déclenchera le meurtre final.

    La portée de ce retour au passé, hésitant et obsessionnel, est gravissime : les changements d'attitude des hommes entre eux et vis à vis de cette femme désirée qui, d'une certaine façon, les manipule parfois en des scènes étonnantes, voire choquantes, de coquetterie outrée, nous donnent à voir l'éternel conflit des deux genres : la femme, si elle n'attaque pas, reste une proie, et l'enjeu de la rivalité masculine. Si par son impudeur jouée elle caricature celle usuelle et considérée comme naturelle  des hommes, on ne la supporte plus. Si elle se contente d'être passivement objet de désir, les instincts se déchaînent. Ce jeu trop connu  avec ses avancées et ces reculs préfigure la révélation du "jeu" mortel qu'est le viol et que, ne pouvant en demander pardon, contrairement à Bobby, George voudra prolonger avec la même absence d'âme, ce qui poussera l'autre à l'éliminer comme le témoin et le témoignage de l'horreur à laquelle il a participé. Du coup, il perd tout : son ami et la femme  qu'il dit aimer depuis toujours.

    Cette peur de l'impuissance qui gouverne le sexe masculin s'aggrave de  la différence de classe : Bobby et George sont restés ouvriers, précaires, à la limite de la marginalité ; Betty est devenue une critique d'art célèbre. Cette réussite impardonnable exaspère chez eux passion et frustration.

    Le propos est terriblement actuel, féministe, humaniste. Reste sur le plan logique la question du motif du retour de cette victime qui dit au départ n'avoir pas envisagé de vengeance, et artistiquement, chez le spectateur, cette impression d'un texte un peu en deçà des intentions.

    Marie-Claire C

  • Expo "Désirs et volupté à l'époque victorienne"

    paris,expositionLe Musée Jacquemart-André propose jusqu'au 20 janvier 2014 l'exposition "Désirs et voluptés à l'époque victorienne". Pour les peintres britanniques de l'époque victorienne dans leur quête esthétique la femme est la figure centrale de leurs œuvres et représente pour eux la quintessence de cet idéal, qu'elle soit héroïne antique ou médiévale.

    Que dire de plus, nous ne pouvons que vous inciter à vous rendre au Musée Jacquemart-André. Vous ne serez pas déçus.

    Jean-Paul