J'ai des feuilles mais je ne suis pas un arbre
J'ai une couverture mais je ne suis pas un lit
Qui suis-je ?
- Un livre
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J'ai des feuilles mais je ne suis pas un arbre
J'ai une couverture mais je ne suis pas un lit
Qui suis-je ?
Du 14 avril au 18 septembre 2016 la Maison de Victor Hugo innove. Pour la première fois une exposition temporaire "Les Hugo, une famille d'artistes", ne se contente pas du 1er étage avec une entrée payante (8 €) elle prend aussi possession du second étage (où habitait le grand écrivain) généralement gratuit.
Cela a permis de réaménager la présentation de cet appartement-musée et le résultat est particulièrement réussi.
Nouvelles tapisseries, nouvelles moquettes, table de travail (Victor Hugo écrivait debout) mieux mise en valeur ainsi que la table à abattant (création de V. Hugo), la table aux encriers (lot aux enchères) et les nombreux tableaux.
Cette exposition "Les Hugo, famille d'artistes" aura eu ce mérite : rendre cette Maison-Musée encore plus attractive.
Jean-Paul
Le 23 avril dernier, Karine de Beaucé était la conférencière invitée d’ARVEM. Un très beau sujet, "Début de l’impressionnisme et les premiers peintres de plein air".
Notre conférencière a traité ce sujet avec maestria, nous faisant notamment connaître l’influence des peintres anglais tels Turner et Bonington qui débarquèrent en Normandie, dès la fin des guerres napoléoniennes, afin de peindre en plein air des paysages qui les inspiraient.
Cela fut en fait le début de l’impressionnisme. C’est alors que nous avons appris que les peintres jusqu’à cette époque travaillaient essentiellement en atelier. Son propos a été traité de façon originale et son choix de diapositives sur le sujet, était des plus intéressants.
Cette conférence nous a permis de comprendre comment la peinture a évolué de manière spectaculaire, surtout à partir du milieu du XIXe siècle, pour former une nouvelle école.
Bref, deux heures ensoleillées alors que la pluie et le vent étaient au programme de la météo de cette journée.
J’espère avoir le plaisir de revoir Karine de Beaucé, soit lors d’une visite organisée ou d’une nouvelle discussion pour ARVEM.
Je suis une "fan" !
Odile
De Saint Pierre au pape François, 266 papes se succèdent au Vatican. Certains marqueront de leur empreinte l'histoire de la Papauté, d'autres ne feront que passer et l'on ne se souviendra même pas de leurs noms parfois bien originaux.
Bernard Lecomte, imprégné de son sujet réussit à nous rendre passionnant le déroulement de ces affaires vaticanes parfois si complexes.
On trouve de tout dans ces 266 papes répertoriés : des saints et des héros, des chefs de guerre et des lâches, des martyrs et des tyrans.
Une promenade à ne pas manquer dans la plus ancienne institution du monde.
Jean-Paul
Nous avons chacun reçu une carte postale dans notre boîte aux lettres. Seulement, cette dernière ne contient ni message, ni signature. Impossible de savoir qui en est l’expéditeur. Pour ma part, j’ai reçu l’image d’une cigale. A moi de m’interroger sur qui a pu me l’envoyer, pourquoi ? À quoi est-ce que cela me fait penser ?
"Parmi les factures et les prospectus, en ouvrant ma boîte aux lettres ce matin, il y avait cette cigale (en carte postale) vierge – la carte ! Parce que la cigale, je n’en sais rien -. Oui, une carte déposée dans ma boite aux lettres par un inconnu, sans message.
Que dois-je comprendre ?
- Ai-je chanté trop fort sous ma douche ce matin ?
- Est-ce le fait que l’on me voit souvent bouquiner ou siroter sur mon transat en terrasse ?
- Aurais-je importuné une fourmi (métro-boulot-dodo) ?
- Ai-je emprunté quelque chose à quelqu’un sans le lui avoir rendu ?
- Serait-ce mon accent provençal ?
- Y aurait-il des jaloux de mon oisiveté ?
Quelle oisiveté ?!
Moi aussi, je travaille ! Certes, pas aux mêmes horaires que tout le monde. Alors forcément, le gens me voyant ne rien faire le jour, ne comprennent pas qu’en fait je me repose. Et pour tout dire, je ne fais pas RIEN - la nuit en tous les cas-.
Par contre, l’expéditeur de cette carte doit bien s’ennuyer pour perdre du temps à me fausse-poster une fausse lettre - même pas une lettre d’amour en plus ! Pff !!!-.
Qui cela peut-il être ?
- Le nain d’à-côté ? Je ne pense pas. Il est petit, mais ne semble pas frustré à ce point.
- Le bellâtre du rez-de-chaussée à qui j’ai refusé ses avances ? Non… À mon avis, il ne doit pas souffrir de refus. Pour lui, une de perdue, dix de retrouvées.
- La mamie d’en-haut ? Celle qui a un balcon trop petit pour poser ses fesses, alors que moi, j’ai une belle et grande terrasse au soleil !
Peu importe, je n’ai rien à me reprocher. Je suis à la fois cigale et fourmi.
Et puis, la cigale, c’est le bonheur, c’est le chant de l’été provençal. Ça sent la lavande et me donne soudain envie de réserver un prochain TGV, direction Méditerranée.
Je ne sais pas qui m’a posée cette carte, mais c’est un joli cadeau : une invitation à encore plus de farniente !"
Laurence
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Qui suis-je ?
D'après la légende le muguet fut baptisé "gazon du Parnasse" par...
La légende grecque veut que le muguet fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, pour en tapisser le sol afin que ses neuf muses ne s'abîment pas les pieds.
En ce samedi 16 avril, notre vaillante et créative association de quartier, l’ARVEM, avait organisé une sortie dans le département de l’Oise, avec comme objectifs, d’abord la visite du musée de la Nacre et de la Tabletterie, dans la petite ville de Méru, puis ensuite de la Cathédrale de Beauvais et de son horloge astronomique.
À Méru (patrie du célèbre aviateur Bellonte et de la non moins célèbre sportive Amélie Mauresmo) nous avons donc passé la matinée dans ce Musée, sous la conduite d’un excellent guide, Fabrice, lui-même ancien ouvrier spécialisé, très compétent et plein d’humour.
Ce fut pour beaucoup d’entre nous une révélation que l’éventail des produits traités : dominos, boutons ,broches, accessoires de mode, éventails…, ainsi que celle des techniques sophistiquées étonnantes mises en œuvre, illustrées par une superbe collection de machines et d’ outils (en provenance notamment de la famille Minelle), venant de diverses fabriques de la région désormais fermées (tuées par le plastique, le plexiglass et le renchérissement du prix des coquillages).
Nous avons en particulier admiré une extraordinaire collection d’éventails, objet mis à la mode par l’impératrice Eugénie et appris le langage de son maniement : "oui – non – je voudrais te parler – je t’aime etc...". Ce fut aussi, évidemment, l’occasion pour nombre d’entre nous d’acheter divers souvenirs : coquillages, objets en nacre, livres etc.
Après un excellent déjeuner picard à l’auberge des Tilleuls à Heilles (la célèbre ficelle picarde était à la fois copieuse et délicieuse) nous sommes arrivés à Beauvais.
Nous avons commencé par admirer longuement la blanche façade de la cathédrale St Pierre, chef-d’œuvre d’architecture gothique, défiant les lois de la pesanteur et de l’équilibre. Elle dont Viollet le Duc disait : "elle reste toujours ce Panthéon de l’architecture française à qui il n’a manqué que d’être achevée".
Ce qui lui valut à deux reprises de s’effondrer en partie… D’abord en 1284 par l’effondrement d’une partie du chœur. Alors qu’il était regardé comme l’une des quatre merveilles du XIIIe siècle, avec la nef d’Amiens, le portail de Reims et le clocher de Chartres. Rebâti, il reste le plus haut d’Europe (48,50 m.) Puis en 1573, la tour lanterne, qui surpasse alors en légèreté et en hauteur la fameuse flèche de la cathédrale de Strasbourg (142 m) en culminant à la folle hauteur de 153,5 m s’effondre à son tour, faute d’arcs boutants suffisamment solides.
L’intérieur de la cathédrale est d’une lumineuse beauté : les vitraux occupent une très grande surface, ce qui fait bénéficier l’intérieur du sanctuaire d’une incomparable clarté. Le vert de Beauvais est le frère du bleu de Chartres.
Et, bien sûr, nous avons admiré la célèbre horloge astronomique exécutée 1865 à 1868 par l’ingénieur Vérité sur le modèle de celle de Strasbourg (90 000 pièces – 68 automates – 52 cadrans qui donnent l’heure de la plupart des points du globe).
À son côté se trouve une ancienne horloge de 1305, rénovée en 1976, qui fonctionne toujours remarquablement après plus de sept siècles ! Son carillon joue les cantiques avant les heures !
Retour en car sans problème dans le 12e avec le fidèle Dominique, toujours aussi attentif et plein d’humour.
Merci à l’état-major de l’Arvem, une fois encore, pour cette remarquable sortie.
Jacques et Nicole
Pouvant servir de complément à l'exposition "L'Atelier en plein air" (jusqu'au 25 juillet au Musée Jacquemart André) nous avons pu profiter des commentaires avisés de Karine qui nous conduisit sur le chemin lumineux des impressionnistes qui, des peintres anglais (Constable, Turner, Bonington...) nous mena vers Monet en passant par Boudin, Jongking... sans oublier Corot, Courbet ,Berthe Morisot et j'en passe.
Un bel après-midi qui nous permit de nous plonger dans les Années Folles quand les jolies femmes fuyaient le bronzage et ne se baignaient ( bien couvertes) que dans un but thérapeutique.
Jean-Paul
Après la nourriture du corps il ne nous restait plus qu'à nous diriger vers Beauvais qui quoique ravagée par les bombardements de juin 1940, réussit à préserver sa cathédrale Saint Pierre chef d'œuvre d'architecture défiant les lois de la pesanteur et de l'équilibre.
De ces défis il nous reste un chœur admirable de 48 m, sous la clé de voûte, et le souvenir d'une tour s'élevant à la croisée du transept de 153m (elle s'effondra, sans faire de victimes, le jour de l'Ascension 1573).
Une animation particulièrement soignée nous permit d'admirer tout à loisir, l'Horloge astronomique créée au XIXème siècle sur le modèle de l'horloge de Strasbourg.
La petite cathédrale romane de l'époque carolingienne dite la Basse-Œuvre, permet de mieux admirer encore le Nouvel Œuvre qui achevé devait se révéler être la plus vaste église gothique de l'époque.
Parmi les salamandres de François 1er qui parsèment le parcours et les évocations de Pierre Cauchon qui fut évêque de Beauvais et de Jeanne Lainé dite Jeanne Hachette, il ne restait plus qu'à nous apitoyer sur le sort de Sainte Angadresme patronne de Beauvais qui vit son visage se couvrir de pustules, évitant ainsi le mariage non voulu, comme Sainte Wilgeforte qui elle se vit pousser une longue barbe.
Le car nous attendait prêt à nous conduire vers notre demeure afin de nous permettre de mieux méditer sur ces édifiantes histoires et de nous remémorer cette promenade si riche et variée.
Jean-Paul