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À 52 ans, Nicole vit dans une cité HLM avec son fils de 19 ans. Fantasque, elle rêve sa vie en dépensant sans compter… jusqu’au jour où, endettée et sans emploi, elle se voit interdite de chéquier et carte bleue.
Un huis clos mère-fils où l’amour filial est compliqué mais tendre, délicat. Un film porté par des acteurs jouant à la perfection.
Valéria Bruni Tedeschi y est plus truculente que jamais et le jeune Félix Lefebvre bouleversant.
Le maître du chien qui s'est mal conduit, contacte une avocate pour qu'elle les défende tous les deux, car il aime son chien comme un enfant et non comme un jouet.
J'ai aimé le rapport d'égalité entre l'homme et l'animal, car souvent je compare les comportements de chacun.
De Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau
Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée dans le Haut-Jura. Elle est enceinte et célibataire. Quand Jim nait, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu'au jour où Christophe, le père naturel de Jim, débarque... Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité.
Un film qui amène à se questionner : comment trouver un équilibre de vie dans une situation en dehors du modèle social ? Qu’est-ce que la paternité ?
Un film qui bouleverse les codes traditionnels de façons émouvante, drôle, délicate, pudique, aux dialogues éclairés.
Une excellente analyse sociale des frères Larrieu.
De Patricia Mazuy avec isabelle Huppert, hafsia Herzi, William Edimo
Alma, bourgeoise esseulée dans sa grande maison, et Mina, jeune mère laborieuse dans une lointaine banlieue, se rencontrent à l’occasion d’un parloir de prison où sont détenus leurs maris respectifs. S’engage entre elles une amitié…
Une étude de mœurs dans une mise en scène aux accents chabroliens. L’émancipation féminine au sein de chaque classe, l’amitié entre deux femmes de milieux que tout oppose. Sujets bien traités et crédibles dans ce film.
Ce qui m’a particulièrement intéressée est la démonstration de l’usage du mensonge : tandis que la bourgeoise déguise la réalité, ment sans vergogne et est crue, la prolétaire, elle, use du mensonge pour survivre, et sa parole est douteuse.
Malgré une mise en scène magnifique, de très belles prises de vue, un excellent jeu d’actrices, j’ai trouvé le film poussif et la fin cousue de fil blanc.
De Artus (1er long métrage) avec Artus, Clovis Cornillac, Marc Riso, Alice Belaïdi, Céline Groussard…
Un fils et son père en cavale se trouvent contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes handicapés, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé.
Avec sa troupe de jeunes en vacances, Artus nous emmène sur des chemins de joie, rire, jubilation, émotion. Ce film a vraiment un MEGA TRUC en plus dans l’art du cinéma : une formidable expérience humaine.
De Terence Davies avec Jack Lowden, Simon Russell Beale, Thom Ashley
En 1914, le jeune poète Siegfried Sassoon est enrôlé dans l’armée britannique. De retour du front, révolté par ce qu’il a vu, il devient objecteur de conscience. Ses pamphlets pacifistes lui valent une répression de sa hiérarchie mais aussi une reconnaissance artistique, lui ouvrant les portes d’une nouvelle vie mondaine. Dans cette société du paraître, Siegfried se perd entre les diktats de la conformité et ses désirs de liberté.
La mise en scène, élégante et sobre, la voix off du poète, le jeu admirable de Jack Lowden permettent d’aller droit à l’émotion. Le spectateur pénètre dans la psychologie complexe du poète, écartelé entre le conformisme de sa classe et son désir d’émancipation sexuelle et son combat pour les Lettres.
Ce film de Terence Davies est admirable et interroge gravement sur la liberté et l’horreur de la guerre.
Poignant, puissant, ce long métrage ne peut laisser indifférent. À ne pas manquer.
De Stéphane Brizé avec Guillaume Canet, Alba Rohrwacher, Sharif Andoura
Mathieu, acteur connu frappé d’épuisement professionnel et délaissé par son épouse, part en cure dans une station balnéaire. Il y retrouve par hasard Alice, amour de jeunesse, désormais mariée et professeur de piano.
La première partie du film m’est apparue longue et proche de l’ennui. La deuxième partie m’a surprise par sa délicatesse, sa sensibilité, sa poésie.
Canet ne joue pas du Canet, il est un homme blessé ; Alba Rohrwacher, elle, est une amoureuse d’une sensibilité fragile, douce, insufflant une émotion incroyable. Stéphane Brizé peint là des émotions tel Claude Lelouch en a le secret.
Une belle mise en scène, de beaux paysages.
Ce long métrage, passé la première partie, mérite de s’y plonger. Il déborde d’émotions… "Alice au pays des merveilles"…….
De Anne Fontaine avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar, Emmanuelle Devos
En 1928 à Paris au temps des Années Folles. La danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet "à caractère espagnol", qu’elle veut sensuel. En panne d’inspiration, tétanisé, le compositeur mettra 4 mois à l’écrire… Il se remémore ses échecs de début, la fracture de la guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert. Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre universelle.
Les décors, les costumes, les lumières sont splendides et traduisent bien le monde de la haute bourgeoisie intellectuelle des Années Folles. La vie et la psychologie (caractère introverti et torturé d’un artiste perpétuellement insatisfait) de Maurice Ravel y sont montrées et interprétées fidèlement. Il se nourrit des sons qui l’entourent (bruits d’usine, du vent, chant des oiseaux, froissement d’un tissu…). Le spectateur rentre dans le long processus créatif et en ressent les vibrations, le frisson. Ravel composa Le Bolero entre juillet et octobre 1928. Cette œuvre singulière, qui tient le pari de durer plus d’un quart d’heure avec seulement deux thèmes de ritournelle inlassablement répétés, était considérée par son auteur comme une expérience, et Ravel s’exaspéra du succès phénoménal de cette partition.
Le Bolero de Ravel est joué toutes les 15 minutes dans le monde.
Quant aux interprètes, ils sont excellents et crédibles dans leurs rôles respectifs.
Un très bon et beau film pour approcher la vie de Maurice Ravel, compositeur du plus célèbre morceau musical mondial, le Bolero (entre autres compositions moins connues).
J’ai pris beaucoup de plaisir à voir ce long-métrage.
De Reinaldo Marcus Green avec Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, James Norton - Biopic
Je connaissais la musique de Bob Marley pour y avoir dansé le jerk en boite de nuit dans ma folle jeunesse. Je ne connaissais pas la vie de ce chanteur de renommée internationale, et ne prêtais pas attention aux messages qu’il envoyait à travers ses paroles.
Ce film est une exploration émouvante de la vie de Bob Marley de 1970 à 1981, offrant un regard sur son impact mondial. À travers une interprétation réaliste et poignante (Kingsley Ben-Adir incarne avec intensité l'esprit de Bob Marley et du mouvement rastafari), le spectateur assiste à des séquences de concerts magistrales. Ce film met en lumière à la fois son génie musical et son engagement pour la Paix, son message d’amour et d’unité. Je déplore que tout l’aspect de son combat pour la justice sociale n’ait pas été plus entendu.
Les plans sont beaux. La musique est bien insérée (j’ai pu compter au générique final pas moins de 50 chansons) et présente bien l’intimité de Bob Marley avec le son.
On découvre ses luttes, sa spiritualité, sa philosophie, enrichissant notre connaissance de son aura fabuleuse et de sa dimension mystique.
Film poétique et politique qui semble réel car il montre le chanteur jamaïcain sous tous ses aspects, sans glorification.
De Quentin Dupieux (réalisateur du long métrage "Yannick") avec Anaïs Demoustier, Gilles Lellouche, Edouard Baer, Jonanathan Cohen, Didier Flamand, Pio Marmaï (rôle Salvator Dali)
Une journaliste française rencontre Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire.
"Daaaaali" n’est par un biopic sur le peintre. Mais une mise en mouvement de la figure publique de Dali-la Diva, le vaniteux, le sulfureux Dali sur fond de décors volés aux tableaux de l’artiste… telle la traversée d’un couloir d’hôtel rendu interminable qui laisse l’homme marchant au bout du couloir à chaque fois que la caméra y revient ; gags surréalistes : il veut être filmé par "la plus grosse caméra du monde" ; téléphone débranché apporté sur un plateau d’argent ; "il pleut des chiens"; champs contre champs délirants.
L’astuce de Quentin Dupieux est de faire jouer 5 acteurs dans le rôle de Dali : cela permet de montrer les différentes facettes de Dali, ce qui fonctionne à merveille (Bunuel avait utilisé ce procédé dans "Cet obscure objet du désir").
La présence de la journaliste (A. Demoustier) est prétexte à faire parler Dali, et notamment son mépris envers le monde cinématographique.
Une comédie absurde, un film malicieux. Une fresque à la…. DAAAAALI….