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Jusqu'au 5 août le Petit Palais réalise l'exposition "J. M. Sert, Le Titan à l'oeuvre". José Maria Sert est un peintre catalan qui fréquenta durant la 1ere moitié de XXeme siècle, ce qu'on appelle le "Tout Paris". Il travailla notamment pour Gabrielle Chanel et Arthur Capel le grand amour de cette dernière.
C'est une exposition bien agencée qui mérite le détour. Les maquettes présentées nous permettent de nous rendre compte de l'impressionnante oeuvre réalisée par cet artiste.
Jusqu'au 15 juillet la Bibliothèque Nationale de France site François Mitterrand présente pour les visiteurs "La presse à la une : de la Gazette à Internet".
Cela n'a rien à voir, mais en comparaison cette exposition est moins élaborée que la précédente sur Casanova présentée dans le même site.
De Théophraste Renaudot (fondateur de la Gazette) à nos jours, vous découvrez tout d'abord l'importance prise par la presse écrite avec quelques "unes" célèbres (l'Aurore de J'accuse, "La Presse" du vol transatlantique de Nungesser et Coli ....)
Puis arrivent les reportages cinématographiques (la fin de la bande à Bonnot comme si vous y étiez ....) Enfin c'est Internet, là nous sommes bien loin de la Gazette. Doit-on s'en féliciter ?
Afin de partir à la découverte de Degas, nous sommes accueillis par le sourire et la voix douce de Karine, guide qui nous a déjà accompagnés et éclairés lors d'autres visites.
La femme est présentée dans son intimité en positions parfois difficiles, lors de sa toilette, prenant soin des différentes parties de son corps, sortant de son bain, s'essuyant, coiffant sa longue chevelure souvent rousse.
Elle est présentée la plupart du temps de dos, celui-ci dévoilant facilement l'âge, parfois l'origine sociale. Le grain d'une peau blanche apparaît, les imperfections du corps sont marquées. Le visage étant rarement visible, nous ne percevons pas de sourire, serait-il caché ?
Jusqu'au 25 juin le Musée du Louvre présente après restauration "La Sainte Anne l'Ultime chef d'oeuvre de Léonard de Vinci".
Ce tableau restauré est bien évidemment particulièrement mis en valeur, présenté près du carton préparatoire exposé ordinairement à la "National gallery de Londres".
Vous y découvrirez également de nombreux dessins ayant précédés ce chef d'oeuvre, ainsi que la "Joconde Madrilène" et bien d'autres tableaux, comme "La Belle Jardinière" de Raphaël prouvant l'influence de Léonard sur ses contemporains.
Pour le profane un franc-maçon Sera toujours un vrai problème Qu'il ne saurait résoudre à fond Qu'en devenant maçon lui-même
C'est ce que fit Hugo Pratt, le père de Corto Maltese, en 1976 à Venise.
Jusqu'au 15 juillet, le Musée de la Franc-Maçonnerie 16 rue Cadet (9e) nous invite à admirer son cordon et tablier maçonniques accompagnés d'une étude particulière d'une de ses oeuvres "Fable de Venise" ainsi qu'une vidéo de 10 mn où Hugo Pratt nous raconte sa vie de dessinateur de BD.
Inutile de vous préciser qu'en vous dirigeant vers cette exposition "Corto Maltese et les secrets de l'initiation", vous pouvez découvrir ou redécouvrir les splendides pièces du Musée des collections permanentes ayant trait à la Franc-Maçonnerie en général.
Jusqu'au 8 juillet le Musée de la Légion d'Honneur présente "La berline de Napoléon" une exposition où cette berline pillée à Waterloo, est entourée de nombreux objets ayant appartenus à l'Empereur (vaisselle, vêtements, épée d'Austerlitz, et j'en passe).
Une visite incontournable pour les amoureux de l'Histoire. Une belle exposition dans un beau musée. Visite libre.
Depuis 25 ans des fouilles sont effectuées dans le Rhône depuis Sainte-Marie de la Mer jusqu'en Arles, permettant de mettre à jour des restes archéologiques datant des Romains. Le Musée du Louvre présente jusqu'au 25 juin les résultats de ces fouilles.
Vous pouvez ainsi y admirer le portrait sculpté d'Auguste découvert à Sainte-Marie de la Mer en 1987 et celui, sans doute, de César sorti du Rhône en Arles en 2007. Sont exposés également nombre de gobelets, de lampes, d'amphores et de statues (je pense à une belle Victoire et un superbe Gaulois captif en bronze doré (découverte : 2007).
Très intéressante exposition autour du « Néon » dans l’art, car j’ai en effet découvert que le néon n’est pas seulement utilisé à des fins publicitaires. C’est un médium pour véhiculer des messages. Mais pour cette exposition les commentaires ont été indispensables pour comprendre la signification de ces œuvres.
Des couleurs, des formes, des graphies manuscrites ou typographiques… Des formes géométriques simples, cercles, carrés, lignes, parallélépipèdes… Des allusions politiques… Des œuvres simples mais aussi des constructions multiples avec un foisonnement de couleurs et de lettres en un véritable chaos.
Ce qui m’a le plus marquée : une très belle composition de mains qui s’allument par alternance et créent un mouvement de poignées de mains. Et puis, alliés à des jeux de miroirs, ces néons rouges ou jaunes qui produisent l’illusion d’un espace infini derrière une porte ou dans un puits sans fin…
Merci à Arvem de nous avoir permis de découvrir cette première exposition internationale consacrée au néon dans l’art.
En référence à la chanson de Joséphine Baker, "la Cité de l'Histoire de l'Immigration" Porte Dorée, propose jusqu'au 24 juin, un parcours en 5 thèmes dans le cadre de l'exposition "J'ai deux amours".
De nombreuses oeuvres exposées, deux m'ont particulièrement touché "Road to exile" de Barthélémy Toguo sur le thème "Départ, voyages circulations" et "La machine à rêve" de Kader Attia dans "Vivre ensemble", 106 oeuvres sont exposées, vous pouvez donc faire un autre choix.
Pour ceux que les civilisations précolombiennes passionnent on ne peut que les inviter à se rendre à la Pinacothèque de Paris où jusqu'au 10 juin sont exposés "Les masques de jade mayas".
Ils se familiariseront avec les principaux sites mayas découverts dans la forêt vierge comme Palenque le plus célèbre, mais aussi Dzibanché, Calakmul, et Oxkintok.
Ils connaîtront mieux ainsi K'inick Janaab'Pakal (603- 683) "Le Bouclier du Grand Soleil" dont la tombe fut découverte en 1952 au coeur du Temple des Inscriptions à Palenque.