J’accuse ! Le mot, la lettre d’Émile Zola, qui déclenche, la révision du procès du militaire Dreyfus, accuser à tord d’être un espion au sein de son armée. Roman Polanski avec Jean Dujardin dans le rôle de Picquart et Louis Garrel, pour Dreyfus montre l’histoire, vue du "côté" militaire. Tous les silences que l’administration de l’époque, doit garder, et à plus forte raison celle de l’Armée, sont ici aperçus.
Picquart, promu lieutenant-colonel, est nommé chef de la section de statistique (service de renseignement militaire). Il est peu à peu convaincu de l’innocence du Capitaine Dreyfus et qu’Esterhazy, est le véritable coupable. Il fouille, et refouille, les archives sans en avoir le "droit", car l’Affaire Dreyfus est pour tous terminée ; puisqu’il y a un coupable. Il se heurte à ses supérieurs, sa carrière sera ébranlée, il le sait. À travers de ce militaire, un tout autre homme nait, dès qu’il sort de son uniforme. Qu’advienne, il doit aller jusqu’au bout, il sera dégradé, rayé des ordres…. Mais il persiste, jusqu’au nouveau jugement.
Picquart et Dreyfus seront réhabilités. Ce dernier, demandera à Picquart devenu Général, d’être nommé en tenant compte des années, injustement emprisonné. Le Général, reconnaitra que s’est "impossible" car "déjà" réhabilité….. Mais il reconnait que c’est suite à cette affaire s’il est général. Respectueux, Dreyfus répondra, "Non, c’est votre devoir de militaire", avant d’effectuer le respectueux salut militaire : main droite au képi, pieds joints. Le film, coté militaire, se termine sur ces mots et cette image.
Arletteck