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  • André Malraux et les chats

    André Malraux aimait les chats. Il en avait 2 et d'après un témoin, sentant la mort, l'un deux fit irruption dans la pièce, le poil hérissé, au bas du lit marqua un temps d'arrêt, puis sauta sur son maître, fit ses griffes sur son gilet, mordilla ses boutons et lui lécha les mains.  Une belle statue noire de chat l'accompagna lors de la cérémonie funèbre dans la cour du Louvre.

    En sa mémoire la statue de la déesse chatte égyptienne "Bastet" se trouve maintenant au choeur du Panthéon sa dernière demeure.

  • André Malraux

    "Le sujet était grave, le personnage surprenant pour beaucoup d'entre-nous, un destin hors du commun. Après avoir entendu "notre troubadour" interpréter "nuit et brouillard" évoquant la douloureuse période, ce fut l'audition d'un court extrait de l'hommage dit par Malraux à Jean Moulin, lors du transfert de ses cendres au Panthéon, en 1964.

    Cette voix formidablement lugubre, théâtrale aux accents enflammés, envoûta notre assistance un moment, avec en final, ces roulements de tambours et le "Chant des Partisans". Commandés individuellement par l'émotion, dans un élan spontané, ensemble nous avons fredonné cet hymne avec un tel recueillement que c'en était touchant. Ce fut une grande surprise pour ceux qui avaient préparé cette réunion.

    Merci à tous pour votre attention et votre participation."

    Voici en quelques lignes la vie aventureuse et exceptionnelle d'André Malraux.

    Ce nom dans la mémoire de chacun évoque le souvenir d'un grand homme avec une célèbre voix profonde, et une façon très particulière de s'exprimer.

    En écoutant le récit de sa vie, nous réalisons que le déroulement en fut également très particulier.

    Durant sa jeunesse il est attiré par les livres, rien d'anormal jusque là, mais il est au contact d'intellectuels. Il écrit dans une revue sur le cubisme.

    À la suite de déboires financiers une idée lui vient. Il part en Asie du sud-est pour y récupérer, disons, voler, des sculptures khmères dans un petit temple, lieu sacré, dans le but de les revendre en Europe !

    Il est arrêté et condamné sur place pour 3 ans (en appel 18mois avec sursis ) mais cette aventure lui permet de connaître la culture cambodgienne et surtout le système colonialiste.

    Il se rachète en fondant un journal anti-colonialiste "l'Indochine" devenu plus tard "l'Indochine enchaînée". Revenu en France il obtient le Goncourt (1933) avec son livre " la condition humaine".

    Restant aventurier il part pour le Yémen sur les traces de la reine de Saba, en avion, alors que le vol est très risqué pour l'époque.

    Il s'engage dans les comités anti-fascistes surtout en Espagne durant la guerre civile, et devient chef d'une escadrille d'aviation républicaine. Il écrit " l'Espoir", il tourne un film sur son expérience, "Sierra de Téruel" tiré de ce livre.

    Il hésite à rentrer dans la résistance française, ne le fait qu'en 1944 à la suite de l'arrestation de son demi-frère.

    En 1945 il devient ministre de Charles de Gaulle, et ministre des affaires culturelles de 1958 à I969. Il meurt en 1976.

    Ninette

  • Sortir "Café littéraire"

    La librairie "A Livr'Ouvert" organise, depuis un an environ, des cafés littéraires mensuels.

    Le prochain, qui aura lieu le 19 novembre à 20h, ne sera pas comme les autres pour plusieurs raisons :

    * le lieu : la mairie du 11ème arrondissement de Paris les reçoit dans la salle des fêtes !

    * L'invitée d'honneur sera Régine Déforges.

    * Le livre qui sera présenté n'est pas un roman mais une autobiographie, qui commence en mai 1968 : "A Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas" aux éditions Fayard.

    L'auteur et éditrice évoque ce que fut pour elle l'année 1968, pendant laquelle elle eut des ennuis avec la justice : venant de créer sa maison d'édition l'Or du Temps, elle voit ses premiers livrés publiés: "Le Con d'Irène" d'Aragon et "Lourdes, lentes" de Hardellet, saisis puis censurés.

    Régine Déforges raconte aussi les barricades, les lacrymogènes, les logorrhées gauchistes, les bars, les nuits parisiennes, et présente toute une galerie de personnalités littéraires ou mondaines.

  • A vous de jouer ? (13)

    En 1907 à Béziers quel régiment fit "crosse en l'air"

    • le 16ème de ligne
    • le 17ème de ligne
    • le 18ème de ligne

    Du 7 septembre 1870 au 22 mars 1871 Georges Clemenceau fut maire

    • du 16ème arrondissement de Paris
    • du 17ème arrondissement de Paris
    • du 18ème arrondissement de Paris

    Le 24 novembre 1929 il mourut 8 rue Franklin à Paris dans le

    • 16ème arrondissement
    • 17ème arrondissement
    • 18ème arrondissement

    Réponse jeudi prochain

    À vous de jouer n° 12

    Gilles de Rais (ou de Retz) naquit en 1404 au château de :

    • Champtocé

    Le Masque de fer (qui n'était que de velours) fut un moment le valet de Fouquet

    • à Pignerol

    Le petit Louis XVII fut enterré dans une église parisienne

    • à Sainte Marguerite
  • Lire : Où on va Papa ?

    Présenté à la télévision, un livre peu ordinaire de Jean-Louis Fournier "Où on va Papa" vient d'obtenir le prix Fémina.

    Un père parle de sa vie avec ses 2 enfants handicapés : texte touchant, avec une note humoristique qui lui permit de surmonter cette épreuve, et qui n'appelle pas à la compassion.

    Les contrariétés dûes aux enfants dits "normaux" paraîtront bien légères en comparaison.

    Ce récit se lit très facilement et mérite d'être connu. Il est édité chez Stock 15 euros.

    Un article élogieux est paru dans "Le Parisien" du 9 novembre "un livre plébiscité par les associations de handicapés", et conseillé à tout le monde.

    Annie

  • Diane Dufresne aux Bouffes du Nord

    Si vous voulez passez un moment de qualité, allez écouter Diane Dufresne au Théâtre des Bouffes du Nord, textes originaux et toujours cette voix magnifique sur fond d'accent québécois. Elle nous transporte vraiment dans son univers.

    Seule en scène et Gérard Daguerre au piano, c'est parfait.

    Petit détail terre-à-terre : 14 euros pour être très bien placé au balcon !

    Dernière représentation le 16 novembre 2008.

    Martine

  • Expo "La belle Otéro"

    Une exposition photographique de la belle courtisane qui fit tant rêver nos ancêtres, est présentée au "musée Maxim's" rue Royale.

    Si vous voulez voir ou revoir ce lieu mythique et découvrir cette femme dans ses divers costumes de scène, vous avez juste le temps, jusqu'au 14 novembre ( du mercredi au dimanche : 5 euros)

    Annie