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Discussion "Albert Londres"

Albert... Londres.... Ca m'a fait tilt !....Un bras de mer sépare l'alliance de ces deux noms ! Logique que cela joue sur le destin et engendre un aventurier !

paris,expositionJournaliste, écrivain, grand reporter qui parcourt le monde sans relâche pour témoigner sans complaisance ce qu'il voit à travers les continents.

La Grande Guerre... (l'incendie de la cathédrale de Reims...) le fait connaître.

En 1920 il rentre en Russie Soviétique et décrit le régime bolchevique, puis se rend en Asie, au Japon, en Chine ( livre "La Chine en folie"), aux Indes, en Indochine.

En Guyane il visite le bagne de Cayenne (livres "Au bagne" et "L'homme qui s'évade") où il dénonce les conditions d'incarcération et le doublage (doublement de la peine des bagnards, sur place en soi-disant liberté). Heureusement "L'Ile de Ré " de Léo Ferré allègera l'atmosphère....

Puis il s'intéresse au bagne militaire en Afrique du Nord " Biribi" (livre " Dante n'avait rien vu"). En 1924 il suit le Tour de France et popularise le terme "Les Forçats de la route".

paris,expositionIl va à Buenos Aires (livre "Le chemin de Buenos Aires") pour raconter la traite des blanches. En Afrique noire il fait un reportage sur la construction de ligne de chemin de fer (livre "Terre d'ébène").

En Palestine, il assiste à l'arrivée des premiers juifs et à la création de l'Etat hébreux (livre "Le juif errant est arrivé") Inch Allah !....

Toujours curieux il fait même des enquêtes sur les asiles de fous en France.

Mais la Chine l'attire encore "le reportage sera de la dynamite" dit-il : mais cependant, jamais divulgué, car de retour sur le Georges Philippar (décoré par Mathurin Méheut) le naufrage de celui-ci dans la Mer Rouge, lui sera fatal. Il ne savait pas nager !... Le destin !....

Ninette

Commentaires

  • "reporter" fut le premier mot anglais qu'ait adopté l'Académie. Jean
    Lacouture l'affirme dans "Les impatients de l'Histoire" en parlant
    d'Albert Londres. Que dirait-il de nos jours où l'on ne peut être que
    "bluffé" ou "scotché" au lieu d'être tout simplement "étonné".

  • Albert Londres fut le premier journaliste à dénoncer les conditions
    de travail sur le chantier de construction de la ligne ferroviaire "Congo-Océan".Cette ligne ,d'environ 500km, relie Pointe-Noire à
    Brazzavillle. Entre 1921 et 1934,sa construction sous administration
    coloniale française, coûte la vie à près de 20 000 ouvriers africains
    qui succombent aux maladies tropicales et aux dures conditions du
    travail forcé.

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