Depuis 1957, cette pièce d'Eugène Ionesco n'a jamais cessé d'être jouée au théâtre de la Huchette.
Jeanet
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Depuis 1957, cette pièce d'Eugène Ionesco n'a jamais cessé d'être jouée au théâtre de la Huchette.
Jeanet
C’est l’histoire de Haïm Lipsky, violoniste virtuose d'origine polonaise, qui nous est racontée par la voix chargée d’émotion d’Anouk Grinberg. Nous voyons grandir ce petit garçon fasciné par la musique et le violon qu’il s’achète avec ses premières économies. Son instrument ne le quittera plus, même dans les camps de concentration. C’est même ce violon qui le sauvera de la mort. De la Pologne à la Terre Promise d’Israël, c’est en musique que nous suivons cet homme : musique de rue klezmer, musique classique avec le concerto pour violon de Mendelssohn. Musique joyeuse et enthousiaste, musique plus dramatique pour les moments sombres de l’Histoire. C’est avant tout un spectacle musical servi par une interprétation sobre mais pleine de vie. Beaucoup d’émotion qui ne verse pas dans le mélo.
C’est le petit-fils de Haïm Lipsky, Naaman Sluchin, violoniste lui-même, qui interprète le rôle de son grand-père.
À voir au Vingtième théâtre – 7 rue des Platrières 75020 PARIS.
Colette C.
Un dimanche en hiver, le Théâtre Aurore nous a présenté un "Réveillon d'été". Quelle drôle d'idée direz vous, ou plutôt originale, mais tradition oblige.
Trois sœurs se retrouvent donc sans "homme qui vive" dans la maison familiale où les parents ne sont plus là. Avec un parcours de vie différent pour chacune, les incompréhensions, les rancœurs, les souvenirs reviennent. C'est aussi le temps de la complicité, de la tendresse, des fous rires et des points communs qui les réunissent. Et puis, l'adolescente de la famille fait sa crise se sentant abandonnée par un père épisodique, sans oublier la voisine esseulée qui s'incruste et met son grain de sel, tout ça met de l'animation dans la maison.
Dans cette comédie douce-amère, qui n'a pas retrouvé des situations vécues ou connues ?
Annick D.
Ce spectacle, joué par 2 comédiennes, passe en ce moment à l'Européen.
Les critiques spectateurs et presse étaient bonnes et ce spectacle tourne depuis un certain temps.
Le principe est de jouer sur des définitions de mots de la langue française. L'idée de base est bonne et le travail intéressant mais le résultat est très inégal et même les meilleurs moments ne sont pas vraiment bons...
Je me suis souvent ennuyé alors que ça ne dure qu'une heure 20 minutes !!
Jean O.
Le sujet est sérieux, puisqu'il s'agit du travail. Des branquignoles nouvellement embauchés afin d'interpréter des rôles, pour l'animation d'un parc d'attractions à l'américaine, nous font vivre cet évènement.
D'emblée, dès leur apparition en costumes de héros légendaires des contes enfantins, fait plus que sourire. Puis les situations loufoques jouées avec un sacré tonus, entraînent les spectateurs dans des déboires et folles espérances, et déclenchent les rires.
Mené rondement, ce spectacle nous a détendus et permit de passer un moment fort agréable.
Ninette
Cette soirée originale débuta par la visite guidée des coulisses de ce théâtre.
Plusieurs loges, où les artistes se préparent, qui entourent "le foyer" sorte de salon où les comédiens se retrouvent en diverses occasions.
Le coin des "habilleuses" qui entretiennent les costumes et perruques après chaque représentation, un petit atelier, puis la scène où "le chef de plateau" dispose meubles et objets et sera présent tout au long du spectacle, suivra "la conduite" tout comme les habilleuses l'ingénieur du son et l'éclairagiste.
En ce qui concerne ces deux techniques, l'informatique est entrée dans l'organisation et la diffusion offrant davantage de possibilités qu'autrefois. Sons et lumières sont programmés sur l'ordinateur suivant une répartition scrupuleuse. Une simple touche appuyée au bon moment donne l'effet souhaité.
Ceci demande aux manipulateurs beaucoup de concentration et d'attention, car pour tout écart ou erreur susceptible d'arriver sur scène, le technicien doit avoir le réflexe d'intervenir en accompagnement.
Avant le spectacle nous avons bénéficié d'un dîner sympathique au bar des artistes.
Placés aux 1er et 2eme rangs nous avons assisté à la représentation"Comédies tragiques" composée de nombreuses scènes sur divers sujets caricaturés de la société. Une multitude de rôles (donc textes à avaler), nombreux changements de costumes, un gros travail pour 4 comédiens.
En fin de séance certains ont pu échanger leurs impressions avec tous les participants, et ainsi clore la soirée.
La majorité d'entre nous a découvert ce théâtre tout proche de notre quartier.
Ninette
Théâtre de la Madeleine : NONO (1ère pièce écrite de Sacha Guitry)
Guitry nous avait habitués à mieux. Malgré de beaux décors fidèles à l'esprit de l'époque et le talent évident de Julie Depardieu qui incarne bien son personnage, la caricature des acteurs masculins est trop souvent lourde ainsi que le ton monocorde agaçant de Michel Fau (metteur en scène et comédien dans la pièce) qui pourtant excellait dans la pièce d'Ibsen "La maison de poupée" aux côtés d'Audrey Tautou. I
ci, on se surprend à s'ennuyer, alors que les dialogues mysogynes de Sacha Guitry devraient nous faire rire ou sourire, ce qui n'est que trop rarement le cas !
Florence V.
"Michel Jonasz dans "ABRAHAM" confirme un talent d'acteur trop peu sollicité. Il déroule la vie de son grand-père, juif hongrois dont la famille sera décimée par les camps de concentration.
Entrecoupé de chansons typiques, son récit nous fait vivre le quotidien de ce grand-père épicier, qui chaque jour à la même heure discute avec son ami tailleur (un peu naîf) qui désespère de rencontrer l'âme soeur.
Mélancolique, très drôle souvent, ce spectacle est très riche en émotions. La famille qui se crée, s'agrandit au fil des années avec 7 enfants (2 seulement survécurent, il reste une des filles âgée maintenant de 93 ans !) et les heures noires qui se profilent....
Bref une réussite c'est au théâtre de la Gaîté Montparnasse le dimanche et le lundi.
Martine L.