Faut-il que je prenne seule la plume à nouveau pour remémorer notre dernière conférence ?
Qui va enfiler sa blouse pour m'aider sur "ce chantier" ?
Allez-vous rester de "marbre" ?....
En tous les cas, mes mots n'y seront pas gravés ! En cet après-midi, bien à l'écoute, nous avons observé et conservé les nombreuses reproductions des splendides statues de Camille et Rodin, pour mieux connaître leurs oeuvres respectives à travers ces deux vies racontées, en parallèle, car on ne peut pas parler de Camille, sans évoquer son "idole et maître", évidemment.
Tant de talent déployé dans cette jeune femme au caractère trempé, tant d'espoir et désespoir pour un unique amour, quelle déchéance pour cette artiste au coeur brisé, et cette abominable fin, délaissée jusqu'au dernier moment de sa vie. Tourmentée elle était, tourmentée demeura !
À notre époque, ne croyez-vous pas qu'il en serait autrement ? On a envie de le croire.
Si Paul son frère, a si bien fait son chemin à travers le monde, n'avait-il pas lui aussi l'esprit compliqué ?
Quelques passages lus de ses écrits, ne nous ont-ils pas laissés perplexes ? Pourtant ces deux-là semblaient se comprendre, mais leur éloignement fut néfaste à Camille, souffrant de l'intense vide affectif.
Maintenant que nous voici plus éclairés par l'exposé si vivant entendu, nous pouvons aller admirer les personnages de marbre et bronze réalisés suivant modèles ou d'inspiration, reflets d'une immense sensibilité et grâce au travail acharné des mains créatrices de ces deux génies.
Le Musée qui leur est consacré, attend notre prochaine visite... Bien sûr, avec nos yeux d'experts !
Ninette



Le musée du Luxembourg nous propose une très belle
En dévorant ce livre-enquête, "La disparue de San Juan" de Pierre Broussard, (car vous ne pouvez que le dévorer) vous découvrirez la vie de Marie-Anne Erize une magnifique jeune femme au physique de mannequin, (elle le fut) d'origine française qui vécut dans l'Argentine des militaires et préfèra à la vie dorée qui s'ouvrait devant elle, se consacrer à aider les populations miséreuses des bidonvilles de Buenos-Aires.
Vous n'êtes pas obligés d'être adeptes de la "synchronicité" chère à Patrick Sébastien pour aimer son livre "Dehors, il fait beau ...Hélas".