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paris - Page 200

  • Lire "Le piège Daech"

    paris,livrePierre-Jean Luizard, grand spécialiste de la région, aide le lecteur à comprendre les succès de l'Etat Islamique dans le contexte de la déliquescence des Etats de la région, notamment l'Irak et la Syrie.

    Il fait dialoguer, dans cet essai, l'actualité immédiate, et la grande Histoire. Il explique pourquoi nous sommes aujourd'hui tombés dans le "piège Deach", piège dont nous ne sommes pas prêts de sortir n'ayant aucune perspective politique viable.

    Un livre qui permet de réagir plus intelligemment aux évènements actuels du Moyen Orient.

    Jean-Paul

  • Atelier d'écriture "Continuer un texte"

    Je vais je ne sais où, je pars le cœur léger...

    Après ces longs mois d"hiver, depuis quelques temps l'envie me prend souvent de m'évader.

    Chaque matin je scrute le ciel, je pointe le nez dehors et prends une bouffée d'air frais. Par cette journée très ensoleillée je décide d'en profiter. J'enfourche mon vélo et me dirige vers la forêt proche de mon village.

    Je croise quelques promeneurs seuls ou en famille, les salue de la main et continue mon chemin.

    Tiens, un petit pont vermoulu attire mon attention. Je pose mon vélo le long de la rambarde et descends jusqu'à la rivière. Le clapotis sur les cailloux et les brindilles me donne soudain l'envie de tremper mes pieds, la fraîcheur de l'eau me détend. Je me sens bien à l'ombre des peupliers. Autour de moi le balancement des feuillages, le piaillement des oiseaux, le souffle d'un vent léger font divaguer mes pensées. Les rayons du soleil réchauffent mes épaules.

    Dans cette nature je me sens en paix, le temps s'écoule paisiblement, je fais le vide, je ne pense à rien. Je m'allonge le long de la berge et savoure ces précieux instants.

    Soudain, des voix d'enfants me sortent de ma torpeur. À cet instant je me souviens du temps passé près de mes parents ici même il y a bien longtemps.

    Allons, pas de nostalgie, je me ressaisis.

    Je ne sais toujours pas où je vais, mais j'ai le cœur aussi léger qu'un soir d'été.

    Annick D

  • Lire et relire le "traité sur la tolérance" de Voltaire

    paris,livreC’est en 1763 que Voltaire publia cet essai philosophique contre le fanatisme religieux et ses dérives. Nous l’avions parcouru d’un œil distrait il y a bien longtemps….

    À l’occasion du drame du 11 janvier 2015 à Paris, les éditions de l’Itinérant (aide aux pauvres et aux SDF) ont procédé à une édition bon marché de ce texte. Procurez-vous ce livret d’une centaine de pages, c’est remarquable, étonnant de hauteur de vues, soutenues par une langue admirable et une impressionnante érudition. (2 €, dans la rue) Il en a été vendu plus de 100 000 exemplaires depuis.

    C’est en effet il y a plus de 250 ans que Voltaire publiait cet essai philosophique qui faisait suite à l’affaire Calas, du nom d’un marchand de tissus toulousain, protestant, accusé d’avoir tué son fils pour l’empêcher de se convertir au catholicisme. Dans la très catholique Toulouse, l’accusé clamera jusqu’au bout son innocence, sera torturé puis brûlé vif en mars 1762.

    Voltaire obtiendra en 1765 la révision du procès et, grâce a une forte mobilisation de l’opinion, la réhabilitation posthume du commerçant. Il écrira : "l’abus de la religion la plus sainte a produit un grand crime. Il est donc de l’intérêt du genre humain d’examiner si la religion doit être charitable ou barbare".

    Alors même que dans plusieurs régions du monde l’extrémisme fait des ravages, ce réquisitoire contre le fanatisme religieux est à inscrire plus que jamais devant nos yeux.

    Jacques et Nicole

  • Film "Une famille a louer "

    paris,filmCe film m'a profondément touché par ses personnages à la fois romantiques et sérieux. Il nous présente une vie de famille tantôt dans le doute parfois en crise.

    Cette belle histoire de couple est rendue crédible grâce au jeu naturel des acteurs Benoît Poelvoorde, Virginie Efira.

    Jean-Yves

  • Théâtre "Molière Malgré moi"

    paris,théâtre"Molière Malgré moi" à la Gaité-Montparnasse.

    Qui n'a pas vu une pièce de Molière depuis son enfance ?

    Si vous voulez entendre du Molière, mais surtout revivre sa vie, ses passions, entouré de ses comédiens, ses amis et ennemis et même Louis XIV, vibrer devant l'interprétation magnifique de l'auteur Francis Perrin littéralement habité de ce "génie" et qui nous offre un spectacle enthousiasmant mêlé de citations, d'anecdotes et d'humour.

    Vous vous régalerez devant l'exploit de cet acteur talentueux, plein d'énergie qui nous replonge dans le XVIIe siècle durant 1h30.

    Dépêchez-vous ! Date limite prévue le 5 septembre, séances mardi, mercredi, jeudi, vendredi 19h.

    Ninette

  • Bons baisers... de Versailles..

    Ou plus exactement du célèbre château, où nous avons eu le privilège de passer la soirée du jeudi 26 juin à écouter, émerveillés, le concert intitulé "la Nuit de Louis XIV". Beau temps, ciel clair, lune à sa moitié.

    L’orchestre était celui des "Arts florissants" dirigé par l’éminent chef anglais William Christie.

    La soirée se déroula en trois parties : d’abord au Théâtre royal, ensuite à la Chapelle royale, enfin dans la Galerie des glaces.

    Les musiciens d’époque : notamment Lulli, Marc-Antoine Charpentier, Haëndel, Rameau … furent bien sûr à l’honneur brillamment mis à l’honneur par la cinquantaine de musiciens de cet orchestre exceptionnel.

    Un superbe feu d’artifice dans la cour du château, vu depuis la Galerie des Glaces, clôtura cette magnifique soirée

    Pour mémoire…

    Jacques et Nicole

  • Autour de Champs-sur-Marne

    Journée d'évasion

    Le château, une bien jolie demeure de plaisance, avec quelques spécificités qui marquent cette visite.

    Un escalier placé sur le côté du château permet aux pièces de se trouver regroupées d'une façon plus intime et forment ainsi comme un appartement. Leur accès, s'il est souhaité discret, est possible par un couloir rejoignant l'entrée principale.

    Cette propriété est un "petit bijou" superbement meublé où l'on retrouve tout l'art du XVIIIe siècle, comme le salon des chinoiseries aux inventions du peintre Christophe Huet, les boiseries de style Rocaille, l'évolution des sièges, des commodes, des meubles agrémentés de marqueterie, somptueux décors de lits, de fenêtres, de nombreuses porcelaines de diverses origines, des pendules à l'heure dans chaque pièce, sans oublier les lustres parmi lesquels, une découverte exceptionnelle, un modèle en bronze dessiné par Charles Boulle évoquant "le temps qui passe" représenté par des visages.

    Tout cela grâce au dernier propriétaire passionné de cette époque, qui redonna vie au château après saisie à la Révolution. Il fit restaurer l'intérieur en l'adaptant au mode de vie de la grande bourgeoisie, par une salle à manger des enfants, des salles de bain, un fumoir, un billard, le chauffage par air chaud etc...

    paris,champs sur marneÀ l'entrée, immédiatement dans le grand salon, on peut apprécier toute la perspective du parc, ses deux bassins, ses parterres de broderies grâce aux immenses baies et même profiter d'un accès direct par des portes-fenêtres au rez-de-chaussée.

    En 1935 l’État fait l'acquisition du domaine. Il a été utilisé de 1939 à 1974 pour la réception des chefs d'états étrangers. (On sait recevoir...).

    Bienheureuse idée, ensuite, que de l'avoir laissée à la disposition du public, car elle nous a permis une bien belle et agréable visite !

    Si la nourriture de l'esprit est importante, un arrêt de restauration était le bienvenu, au Campanile de Bussy. Deux heures pour reprendre des forces avant de se rendre aux alentours de Meaux, pour la visite de l'usine élévatoire de Trilbardou.

    De quoi s'agit-il ? Apporter l'eau nécessaire à la Capitale. J'ai retenu ceci :

    Grâce à un système ingénieux placé au XIXeme siècle, composé d'une monumentale roue hydraulique de plusieurs tonnes qui brasse l'eau de la Marne en douceur, et entraîne des machines qui régulièrement pompent l'eau, la redistribuent par d'énormes tuyaux afin d'alimenter le canal de l'Ourcq, qui, lui-même fournit l'eau à la ville de Paris !

    Après la fascination devant ces turbines dans l'usine, faisons un détour pour découvrir une cascade de 1,20m de hauteur, construite par l'homme, offrant une Marne furieuse animée de grosses vagues et tourbillons, un spectacle étonnant !

    Par un escalier vertigineux à gravir alertement, allons faire un tour au bord du canal de 11m de large, entouré de verdure semi-sauvage et du chemin de halage.

    Au-dessus de l'eau l'apparition de libellules bleues et de poissons sauteurs osent distraire mon écoute (ce côté nature reposante me sied à merveille, après un court instant d'égarement, je m'accroche pour un retour au sérieux).

    C'est dans ce cours d'eau que circulaient les péniches, "les flûtes" transportant des tonnes de bois, de pierres, des matériaux de construction pour Paris au XIXe siècle. Ces bateaux descendaient à la force du courant, et remontaient tirés par des hommes, puis par des chevaux et enfin des tracteurs suivant le chemin de halage. Une très jolie maquette permet de faire revivre cet endroit peu banal.

    paris,champs sur marneC'est une visite très technique, intéressante, une découverte pour la plupart d'entre nous. J'espère qu'à la vue de l'eau dans les caniveaux, ou à la rencontre de l'arroseuse municipale chacun aura une pensée particulière pour cette construction géniale qui demande une simple surveillance sur le niveau d'huile nécessaire au mécanisme, le niveau du canal, qui en cas de baisse sera comblé par une simple ouverture de vanne. À écouter le guide... Tout est simple... Tout marche tout seul... Fallait seulement y penser !

    Merci au créateur ingénieur, Monsieur Sagebien ! Quand même une question : Avez-vous tout compris Vous ?

    Voilà une journée bien remplie dans sa diversité où chacun aura forcément puisé quelque part un petit moment de bonheur à faire provision, car c'était la grande séparation avant la période estivale.

    Arrivé à bon port, il fallait se quitter, mais pas sans énoncer la phrase magique : "Bonnes vacances".

    Ninette

  • Expo "Lascaux"

    N'étant pas un "fan" de la Préhistoire vu le prix : 15,90 € (pourquoi pas 16 € ?) je me suis dit : tu vas être enthousiasmé ! Eh bien ! Je suis relativement déçu. C'est une exposition assez quelconque qui réserve après une explication de la découverte de la grotte en 1940, et un passage dans un fac-similé climatisé de cette même grotte, une salle où des jeux interactifs certainement passionnants pour des enfants vous attend.

    Une exposition à visiter en famille jusqu'au 30 août, Porte de Versailles.

    Jean-Paul