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  • Discussion "Jean de la Fontaine"

    Est-ce un retour vers notre jeunesse scolaire qui nous a aparis,la fontainettirés nombreux pour retrouver ce génie de l’écriture ? Voire approfondir un peu le profil de ce personnage né en 1621 à Château-Thierry, marié à 26 ans avec une jeunette de 14 ans 1/2 (normal à l’époque) a failli entrer dans les ordres, mais finalement pas fait pour ce dévouement, car de tempérament libertin, poussé par son père suit des études de Droit.

    À 31 ans il reçoit la charte "des maitres des eaux et forêts" C‘est l’année de la naissance d’un fils éduqué par son parrain.

    D’esprit “cavaleur” il fréquente les cabarets à Paris, il dit ; “j’aime le jeu, l’amour, les livres et la musique”.

    À 33 ans il publie sa première œuvre “l’Eunuque” une comédie en 5 actes, sans succès. Grâce à son oncle magistrat, il entre au service de Fouquet, pensionné (pension poétique) contre des écrits tous les trois mois.

    Il assiste à la réception fastueuse de Vaux-le-Vicomte donnée pour Louis XIV où la troupe de Molière interprète pour la première fois “ Les Fâcheux” dont il se fait reporter. (Nous avons eu des lumières dans les yeux à la découverte de la distribution de diamants lors d’une loterie, et de l’ambigu, le buffet salé, sucré, servi dans la vaisselle en vermeil....). Mais tout cela mènera, on le sait, Fouquet en prison à Pignerol par ordre du Roi.

    Du coup, Louis XIV n’aimera pas La Fontaine, et son oncle sera exilé à Limoges (d’où l’expression limogé) et pour s’éclipser La Fontaine fera la voyage Paris Limoges, un écrit en découlera.

    paris,la fontainePlus tard de retour à Château-Thierry, il se fait pensionner par la duchesse de Bouillon Marie Anne Mancini nièce de Mazarin, elle-même soupçonnée dans l’affaire des poisons, sera exilée. Par le fait La Fontaine rentre au service de la 2eme femme de Gaston d’Orléans, Marguerite de Lorraine, au palais du Luxembourg. Il doit présenter les plats, faire les commissions, porter les messages, promener les chiens... C’est l’époque où il écrit les contes coquins. Lire la suite ICI

    1695 Il meurt à l’hôtel d’Hervart à Paris, retrouvé avec un cilice sur le corps. (Il voulait sans doute être en paix auprès de ces animaux si taquinés.... mais innocents qui l’attendaient, forcément au ciel !...)

    ⇒ Pour ne pas rester sur cette image triste et pour jouer avec votre mémoire, un petit quiz sur les fables vous a été proposé. Comme vous aviez été à bonne école, sans la torture de passer au tableau, en écoliers(es) appliqués(es) vous avez répondu spontanément avec brio ! Bravo !

    Ninette

  • 2 - Un rendez-vous avec Anders Zorn (1860-1920)

    Rendez-vous réussi au Petit Palais (après un essai loupé le 11 novembre).

    paris,expositionIl faisait gris et froid à Paris en ce samedi 2 décembre 2017. Une météo quelque peu suédoise mais idéale pour aller à la rencontre de ce peintre peu connu dans l'Hexagone.

    Aquarelliste, peintre, sculpteur, graveur de génie et pour finir… photographe.

    Né en Suède, pays aux longs hivers et rigoureux, Zorn a cherché la lumière dans ses œuvres et dès le début de notre déambulation cette lumière est partout : sur les visages des portraits, sur la surface d'un lac, à travers des feuillages… Lui aussi déambule : Espagne, Londres, Paris. Puis, la Turquie, l'Italie, la Grèce, l'Afrique du Nord et pour finir sur un triomphe aux États-Unis.

    Mais sa renommée ne fut pas immédiate. Né dans une famille pauvre, fils naturel d'un industriel brasseur de bière qui a pris en charge ses études, Zorn s'est expatrié pour faire fortune.

    paris,expositionTrès motivé car amoureux d'Emma dont le banquier de père ne voulait pas comme gendre un saltimbanque fauché, Zorn décide d'atteindre un but : être riche pour demander et mériter la main d'Emma. Il décide de parcourir l’Europe à la recherche d’une clientèle aisée composée de banquiers, d'industriels et hommes politiques qui accourent pour se faire "tirer" le portrait. Zorn avait bien vu.

    Les portraits les plus austères, les plus académiques sont attachants et étonnent par la lumière qui finit par illuminer un visage même banal.

    Les modèles sont souvent des personnes connues. Certains ont insisté pour être immortalisés par Zorn qui a compris très vite que pour réussir son talent de portraitiste mondain était son premier atout. C'est aux États-Unis qu'il connait un triomphe.

    L'amour réciproque et passionné d'Emma et Zorn a résisté cinq ans au cours desquels les tourtereaux ont patienté. Ils deviennent des globe-trotters et s’installent dans des lieux agréables et accueillants.

    Il y a de la légèreté dans les paysages traversés par les rayons du soleil, les reflets aquatiques, le rendu du clapotis de l'eau.

    Il y a de la sensualité dans chaque tableau car Zorn était un bon vivant. Au fil du temps, ses autoportraits ou autres représentations de cet artiste, le montrent de plus en plus imposant et ventripotent.

    Mais, il est sensible. Élevé par une grand-mère en milieu très rural il a fait œuvre "d'anthropologue" en illustrant sous son pinceau magique des scènes de la vie simple et bucolique comme autant de scènes folkloriques.

    Graveur à succès et surdoué, il ne s'intéresse à la gravure qu'en 1882. Il est influencé par Rembrandt et Manet.

    Sur le tard, il s'intéressera aussi à la sculpture.

    Marie Dp

  • Lire "Les dessous croustillants de l’Histoire de France"

    paris,livreAlain Dag’Naud, agrégé d’histoire, collaborateur au Canard enchainé ose ici une autre Histoire de France aussi captivante, parfois plus, que la plus classique.

    Ce livre conséquent permet d’appréhender ladite Histoire depuis Clovis jusqu’à Emmanuel Macron sous son aspect émoustillant voire érotique.

    Il nous procure une relecture parfois irrésistible de 20 siècles d’une Histoire de France inédite.

    Jean-Paul

  • 1 - Expo "Anders Zorn"

    Nous l’avions attendueparis,exposition
    Partir, nous avions dû,
    Mais nous sommes revenus
    Bienheureux, nous l’avons vue !
    Découvrir cet inconnu
    Son talent, nous porte tous aux nues
    Par ses aquarelles, qui l’eut cru ?
    À s’imaginer dans la nature
    Qu’il a si bien rendue.
    Ses portraits, des photos ? Non, sa peinture !
    Cette exposition, une superbe aventure !

    On connait en Suède La Petite Sirène, il y a sûrement aussi de bonnes fées ! Remerciements à celle qui s’est penchée sur le berceau de cet artiste (1860-1920) très glorieux dans son pays, talentueux aquarelliste, peintre, graveur, au destin particulier, de famille modeste, abandonné par son père, à 20 ans il sillonne l’Europe, puis l’Afrique du Nord, les États-Unis. Il réussit vite à se faire connaitre.

    L’exposition nous présente 150 œuvres surprenantes par la finesse de son travail débuté si jeune, avec la difficulté de l’aquarelle surtout sur grandes dimensions, puis évoluant vers la peinture et la gravure.

    paris,expositionDe nombreux portraits de personnalités de l’époque représentées dans leur environnement, avec de superbes effets de lumière, cette lumière qui le fascine, elle joue sur les visages, sur le mobilier, dans les tissus, reflète sur les eaux. Cette lumière passe dans la main de l’artiste pour interpréter la finesse des voiles, du tulle ou celle de la peau des baigneuses nues.

    Un émerveillement de tableaux en tableaux réalisés au cours des voyages du peintre, rendus encore plus vivants par les commentaires d’une guide qui nous a également démontré la méthode employée, assez compliquée, pour la gravure noire représentant des parties de tableaux en miniatures exposées en vitrine.

    Une exposition rayonnante, qui nous emplit de bonheur ! Il parait qu’en France nous ne possédons, hélas, que 3 de ses tableaux !

    Ninette