Est ce un hasard, mais le rendez-vous prévu ce jour sous la pendule Daumesnil permit qu'il n'y ait aucun retardataire. Ça s'arrose par quelques gouttes, sortirons nous les parapluies ? Eh bien non !
Nous nous dirigeons vers l'église du Saint Esprit datant de 1930, construite en brique de Bourgogne et nous attardons sur les détails de la fresque de cette époque. Continuons rue Cannebière sur les pas de Marie Dubas en fredonnant en choeur "De l'autre coté de la rue" tout en prenant le risque de faire pleuvoir, qu'importe. Autrefois les chanteurs de rues étaient ils meilleurs ?
Rue de Madagascar, nous évoquons l'empoisonneuse, la tumultueuse Violette Nozière. Passons par la rue Edouard Robert où un ballon dirigeable explosa suite à une imprudence. Arrivés Porte Dorée nous apercevons le musée de l'immigration, à l'origine musée des colonies construit sous Gaston Doumergue pour l'exposition de 1931. Un peu plus loin il y eut jusqu'en 1970 une manufacture de tabac.
Puis, imaginons tout près le cabaret de "La Grande Pinte", mais ne nous y arrêtons pas. Pressons le pas, la visite au Saint Esprit ne nous a pas protégés des giboulées. Vite, tous aux abris ; nous nous réfugions donc dans un temple de la consommation puis nous nous séparons plus rapidement que prévu.
Annick D.