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atelier écriture - Page 10

  • Atelier écriture février 2018 "thème ou motif cuisine"

    Phrase-clé : On se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale.

    La femme moderne a pris l'habitude de consacrer moins de temps à la cuisine, tant parce qu'elle travaille que comme preuve d'émancipation. Ses enfants sont moins gâtés mais ne s'en aperçoivent guère car dès la tendre enfance elle leur donne l'habitude des plats tout préparés.

    Quand des reportages télévisés détaillent la composition de ces plats, c'est une catastrophe : ils sont trop salés, contiennent du sucre en excès et autres éléments nocifs qui ont pour but de conserver plus longtemps, d'offrir un joli aspect coloré et surtout de réduire toujours plus les coûts !

    Des restaurateurs et experts en cuisine se réunissent régulièrement pour choisir,  parmi 3 plats, le meilleur pour la santé : la pizza industrielle fait particulièrement l'objet de leurs critiques elle est entre autre composée pour moitié de pain !

    Nous sommes dans un mode de civilisation qui, flattant les choix des plus jeunes, permet aux lobbies de l'agro-alimentaire d'engranger toujours plus de profits, misant sur le temps limité qu'ont les mères de familles à se consacrer à la cuisine. Toutefois, en matière de plats tout prêts, l'on pourrait sans doute gagner en discernement, et donc en qualité, en lisant mieux les compositions ?

    Et lorsqu'on a des invités, que se passe-t-il ? De plus en plus souvent, on se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale sans avoir à préparer un repas ; le mot "apéritif" recouvre d'ailleurs un assez large champ d'ingrédients.

    Et si on regrette le temps des plats longuement mitonnés ? On peut certes retrouver leurs qualités gustatives dans certains restaurants, mais leur prix les ferme souvent au "grand public".

    Le problème devient philosophique : comment concilier l'inconciliable, c'est-à-dire le travail des femmes et l'attention qu'elles aimeraient consacrer à leur famille ? La question reste en suspens...

    On peut suggérer, quand ils sont disponibles, de donner aux grands-parents un rôle dans la rééducation des goûts des juniors, si toutefois ceux-ci, absorbés par les "nouvelles technologies", ne se mettent pas en tête d'inverser les rôles et d'essayer de convaincre les "ancêtres" d'adopter plutôt leur mode de vie !

    Françoise V

  • Atelier d'écriture "Souvenez-vous de celui ou celle qui…"

    Celui qui m'a donné le goût des mots est professeur de géographie. Il instruit en école primaire jusqu'en 6è.

    Tous les matins, il arrivait à l'école dans sa petite auto vert olive. Elle avait 2 gros phares à l'avant.

    Lui, dès qu'il sortait il se dépliait tel un pantin désarticulé. Il était grand, maigre avec des grands pieds et des mains très fines. Il portait toujours le costume avec un chapeau mou, à son bras pendait un parapluie et sous l'autre son cartable. Ah, ce fameux cartable était rempli de livres de géographie ainsi que des cahiers, crayons et stylos à bille. Il donnait ses cours sous la dictée. Cela m'a forgé à l'orthographe, quand j'y pense…

    Iles Falkland, New York, Tchécoslovaquie, Lac Titicaca, Paraguay, sans compter le nom des monnaies le won pour la Corée, le yen, la roupie, le mark et les minéraux améthyste, le kaolin, le caca d'oiseau = guano ; Tribus africaines Zoulous, Éwés, Masaïs, Peuls ; Au Pôle Nord les Inuits et esquimaux ; En Amérique du Sud les Incas et les Aztèques.

    Enfin pour vous dire que toutes ces lettres misent bout à bout forment un vocabulaire géographique instructif et plaisant par ces lettres accolées les unes aux autres.

    Yves-Marc

  • Atelier écriture : D'après une photo

    paris,atelier écritureJ'ai choisi la photo sur laquelle on voit des objets en fil de fer. Il y a des rayons en forme de soleil et des jetons.

    Ouh ! ouh ! C'est moi. Je suis là. Y-a t-il quelqu'un, quelqu'un qui m'entend, quelqu'un qui m'attend ?

    Je m' présente, je m'appelle Fildeferrine. Je suis arrivée sur terre à la vitesse de l'éclair. C'est Cupidon qui m'a aidée. Il m'a dit va voir le monde comme il est vaste. Il est temps, ton heure est venue de partir. Tu vas complètement te désespérer et rouiller si tu reste figée dans le ciel. Vas-y avant que Zeus ne te foudroie et que tu ne deviennes cendres. J'ai réfléchi. C'est vrai, je m'suis dis. J'en ai assez de voir mes membres de figurine en fil de fer tressaillir et se tordre sous les foudres de Jupiter. J'ai joué à un jeu avec Coluche et Yves Montand. Au jeu, du qui perd, gagne. J'ai lancé un jeton sur la case en forme de soleil comportant des degrés et je suis tombée sur celle de la terre.

    Alors Cupidon, m'a dit, allez, viens, blottis toi dans mes ailes et avec ma flèche, je t'indique le chemin. Tu trouveras de quoi assouvir ta soif d'amour et de connaissances. - Amour - Désir - Plaisir - Rêver - Tu vas trouver le bonheur.

    Je répète, légèrement inquiète ouh ! ouh ! où êtes-vous ? Je vois le soleil qui éclaire une sculpture qui ressemble à une sphère terrestre. La flèche de Cupidon s'est fichée directement dedans. Elle pointe vers l'Enfer ou le Ciel là d'où je viens.

    C'est beau ici, c'est vert, il y a quelques fleurs sauvages dans le parc. Tout est si réel. Mais... il n'y a personne, la solitude. Rien, en fait, si c'est çà la Terre, je crois que je vais m'ennuyer.

    Eh bien ! Je vais attendre demain, là, juchée sur la table ronde en pierre blanche. Quelqu'un passera bien, c'est sûr. Il va craquer en m'apercevant. Il me recueillera et m'emmènera dans son univers. Où ? C'est là un véritable mystère.

    JacquelineF

  • Atelier écriture "Vous entrez dans une pièce..."

    Thème : Vous entrez dans une pièce. Tout y est en désordre, seul un jeu de carte est étalé sur une table.

    Alors que je rendais visite à mon grand-père près de Figeac, j’arrive tard chez lui, très tard !!... Je venais de me payer 700kms en 2Cv. Sa porte pas fermée, je l’ouvre. Quel bordel !!!!.

    Écroulé sur son canapé en cuir plus ou moins délabré, il ronfle. Par terre, un cendrier plein de mégots de cigares dont un fume encore. Lui, collectionneur et amoureux de pendules et peintures, je suis resté bête.

    J’approche à pas de loup pour ne pas le réveiller. À côté d’un verre de vin couché et une bouteille de Saint-Emilion presque vide, il y a une table Louis XV avec des bronzes dorés très travaillés. Dessus, un jeu de cartes étalé comme s’il venait de jouer. Je le manipule délicatement.

    Humm !!!, l’odeur du vieux papier. Combien de mains les ont essuyées. Le flanc est doré et les chiffres en caractères romain - Et vas-y, que je ronfle - Je découvre ce graphisme avec une précision dans le dessin, la finesse du détail. Le roi est couronné avec une dorure. Mais, quel roi ?. La reine portait un diadème avec des points rouges et blancs ; des rubis et des diamants ?. Que c’est beau !!!.

    Régnait l’odeur du cigare éteint mais celle du vieux carton était meilleure. Derrière la carte. Tiens ! Un paquebot est dessiné. C’est écrit en diagonale "Compagnie Transatlantique". Le fond est de couleur bleue, un peu gris. Ça me fait Tilt !!! Merde !!! Que je crie. Je m’en souviens, Août 1960, on est parti en France avec l’El Djezaïr. Ils avaient le même jeu de cartes.

    Ça l’a réveillé. À moitié bourré, il me demande ce que je fous là. No comment…

    Yvesck

  • 2 - Atelier écriture "Brodez un texte à partir de : J'aime la pluie

    Tiens, aujourd’hui il pleut ! Certains vont se plaindre : "Encore il pleut" "Quel temps de chien".

    D’abord pourquoi un temps de chien ! Les pauvres, Ils n’y sont pour rien eux s’il pleut !! Cela n’est pas de leur faute !! Bof de toute manière, y’en a qui sont jamais contents de rien ! Qu’il pleuve, qu’il vente, et même quand il fait beau ! Et bien "OUI" Moi j’aime la pluie !

    Je ne dis pas que je n’aime pas le soleil. Mais oui, j’aime aussi la pluie ! Hum, c’est bon la pluie… Hum, ça sent bon après. L’herbe a un parfum bien particulier. Et puis réfléchissons… Lorsqu’il ne pleut pas… Hé bien, il faut arroser les fleurs du jardin pour qu’elles poussent, et puis tout se dessèche… Plus de légumes, plus de fruits… plus de fleurs !

    Mais attention ne pas confondre avec le déluge ! Mais j’aime la pluie ! Une paire de botte, un imper, un panier…. hé hop ! On va chercher les escargots.

    Dans les bois, on n'entend que la pluie qui caresse les feuilles. Tout se tait. Tous se calfeutrent.

    Et puis, avez-vous remarqué à la mer, sur la plage, les baigneurs quand il pleut, ils sortent de l’eau en courant !! Pourquoi !? Ridicule ! Puisqu’ils sont déjà mouillés ! En plus, l’eau de la mer est encore plus chaude quand la pluie vient lui chuchoter aux vagues. Moi, je vous dis, J’aime la pluie ! Mais j’aime aussi le soleil… à l’ombre des cocotiers !

    Arletteck

  • 1 - Atelier écriture "Brodez un texte à partir de : J'aime la pluie"

    S'il faut absolument que l'on aime la pluie… allons-y !

    La pluie tiède de l'été qui me rafraîchit et dégouline sous mon tee-shirt, j'aime. Cette même pluie qui imprègne les prés, le creux des chemins de terre, j'aime. Et l'odeur sauvage qui se dégage après l'ondée et transforme l'air en un festival de parfums plus ou moins grisants, j'adore. J'y retrouve l'odeur âcre de la camomille sauvage, mais aussi les effluves de l'anis, du fenouil, du thym et des tilleuls. Je ferme les yeux et c'est le bonheur.

    Cette pluie, je l'aime, à condition qu'elle ne s'éternise pas plusieurs jours.

    Que dire de la pluie qui vous accompagne pendant une partie des vacances ? Le campeur ne l'aime pas. Quand je campe, moi non plus.

    Planquée dans la tente, je ne sais même plus comment m'habiller. Rien ne sèche… tout sent le chien mouillé. Vive les laveries automatiques mais en vacances nous aimerions fréquenter d'autres lieux.

    Qui dit camping pluvieux dit visites de musées et orgies de crêpes. Ah, oui ! Quand il pleut en Bretagne il nous reste le joker "crêperies".

    Mais que font les vacanciers en Auvergne quand la pluie redouble ? Est-ce qu'ils se bâfrent avec de l'aligot à cinq heures de l'après-midi ?

    La pluie c'est pour les intellos bien au chaud devant un feu de cheminée accompagnés d'un bouquin et d'un chat qui n'en peut plus de ronronner. Lui, le matou un peu dodu, c'est sûr, il a horreur de la pluie…. les souris sont tranquilles. La pluie c'est aussi pour les rêveurs.

    Je ne suis pas sûre que le S.D.F. qui déambule dans mon quartier trouve un quelconque attrait à la pluie. Il paraît que c'est bon pour le teint, mais le S.D.F. il s'en fiche de son teint. Il préfère le soleil et la brise légère. Et un grand parapluie serait son paradis.

    Le jardinier est plus philosophe. Mon voisin qui bichonne son petit lopin de terre avec amour aime la pluie … mais juste ce qu'il faut.

    Comme le disait l'écrivain Pierre Daninos qui ne manquait pas d'humour :

    "Il y a trois temps qui déplaisent souverainement aux jardiniers : le temps sec, le temps pluvieux et le temps en général."

    Il rejoint mon voisin : un coup la pluie, un coup le soleil.

    Et moi, dans tout ça. Je ne sais pas si j'aime la pluie.

    C'est un peu comme l'huile de foie de morue que l'on essayait de me faire avaler quand j'étais gamine. Cela faisait du bien … il paraît !

    Idem avec la pluie : il faut être préparé pour la recevoir la pluie tout comme la monstrueuse cuillerée de ce breuvage infâme…. qui est si bon pour ce que j'ai ou ce que je n'ai pas !

    Sous un grand parapluie, la pluie se domestique.

    Et avec mon amoureux, sous ce même parapluie, sous l'averse, tout est prétexte à ne pas être sérieux. Mais qu'est ce que nous sommes heureux !

    Marie DP

  • Atelier écriture du 26 juin 2017

    D'après une liste de 14 titres de chanson. Sélectionner ceux que l'on désire. Écrire un texte en incorporant les titres choisis.

    C'est une chanson

    Aline, assise sur un strapontin de toile à rayures orange, au bord du lac Majeur, scrute tous les bateaux, tous les oiseaux. Ils sont là devant ses yeux Elle pense, avec le temps, va tout s'en va. Tous ceux que j'aimais s'en sont allés.

    Elle se souvient, c'était hier. Elle se revoit au bal des pompiers du quatorze juillet. Ses amies, Lucie et Cécile l'accompagnaient. Elle ne se disait pas, j'ai dix ans, non, cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus dix ans et qu'elle avait dépassé la phase de l'enfance. À l'adolescence, Mamy Blue, alors, l'emmenait au bal et ne la quittait pas du regard.

    Puis, à 18 ans, ce jour là, elle avait croisé le regard noir d'un bel espagnol. Rodrigo, il s'appelait. Il portait un blouson, un casque de moto, avec un aigle noir dans le dos.

    Lui aussi l'avait remarquée. Il a écarté quelques personnes lui barrant le passage Il est venu vers elle. Il a crié, Aline, pour qu'elle revienne. Il lui a lancé sans nuances, vous me plaisez ? Tenez , écoutez, l'orchestre, il joue une valse à mille temps. Je vous invite, Mademoiselle.

    Aline, le cœur cognant fort dans sa poitrine s'est élancée sur la piste de danse, dans la valse et dans la vie avec son bel hidalgo.

    Il l'a emmenée avec lui ce soir là. C'était l'homme à la moto. Celui dont elle avait toujours rêvé. Et, d'aventures en aventures, ils ont bourlingué ensemble pendant des kilomètres, mais aussi des années.

    Aujourd'hui Aline plonge dans ses souvenirs. La guerre a été déclarée et Rodrigo s'est considérablement engagé dedans. C'était un révolutionnaire. Un jour, elle a vu quatre ou cinq soldats qui les ont pris en embuscade. Ils ont emmené Rodrigo à l'écart. Lui ont hurlé après, ne lui ont pas fait de procès. Ils l'ont mis en joue. Elle a crié : Soldats ne tirez pas, c'est mon homme. Ils n'ont rien voulu savoir. FEU !.. Rodrigo est tombé dans la poussière. C'était la mort du clown.

    Jacqueline F

  • Atelier écriture "Écrire une histoire ou un commentaire en rapport avec la photo"

    paris,atelier écriture

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    MÉCANIQUE DE LA BOUTIQUE

    La canicule m'avait poussée à rechercher l'ombre et la fraîcheur. Je suis passée dans une petite rue étroite qui ne payait pas de mine et je suis tombée en arrêt devant une sorte de caverne d'Ali Baba.

    "Tiens, des vieux trucs ! Ou, comme il sied de le dire aujourd'hui, des articles vintage…. question de générations !

    Un effet "madeleine de Proust" m'a submergée. Retour vers le passé !

    Des objets amoureusement conservés et réparés attendent que des passants (nostalgiques) les admirent et les ramènent chez eux pour une nouvelle vie.

    Au premier rang, des jouets, des chevaux de trot attelé prêts à démarrer pour une course folle… pourquoi pas à Auteuil ?

    Discrètes mais fières, des trottinettes, ancêtres de celles qui ont envahi nos villes aujourd'hui, semblent prendre leur revanche. Des enfants s'étonnent de découvrir que leurs parents et même leurs grands-parents étaient adeptes de ce petit bolide tout simple.

    Je me souviens de la trottinette que l'on m'avait offerte pour mes cinq ans. Elle était rouge avec un guidon chromé… et quand je partais faire un tour, juchée sur mon engin, le roi n'était pas mon cousin… comme aimait à le répéter la voisine quelque peu ironique. J'aurais dû la garder pour l'offrir un jour à mes petits-enfants.

    En retrait, j'aperçois des voitures à pédales. Elles sont élégantes et prêtes à bondir pour une course endiablée. Que sont devenus les enfants qui se prenaient  pour des champions ?

    Ce qui me plait ce sont les pin-up qui se pavanent sur les calendriers  et les plaques publicitaires pour des boissons ou autres friandises ! Elles déclenchèrent, à l'époque de ma prime adolescence, mes premières émotions. En effet, ces femmes, belles et sensuelles, je ne les voyais que sur des catalogues.

    J'ai commencé à comprendre que les filles étaient faites pour plaire et possédaient des armes pour arriver à leurs fins. Mais, très vite, j'ai compris aussi, qu'elles étaient là pour satisfaire le regard lubrique des hommes. Ces filles délurées au sourire ravageur m'ont vite énervée car à l'adolescence les garçons ricanaient et se moquaient de nous car nous n'avions pas les mêmes rondeurs !

    Je reviens dans ma boutique !

    Deux voitures anciennes, une De Dion Bouton et une Peugeot luisent dans la pénombre. Je précise : ce ne sont pas des miniatures. Ce sont des vraies voitures majestueuses. Leurs phares et leurs calandres leur donnent un aspect humain … comme un visage.

    Elles ont dû en promener des belles femmes distinguées pour de folles équipées.

    Est-ce que l'une d'entre elles a rencontré la voiture de la bande à Bonnot ?

    À l'intérieur de la porte le bonhomme Michelin me fait signe. Il trône en haut d'un tableau bleu et jaune sur lequel figurent des colonnes de chiffres indiquant la bonne pression pour les pneus.

    Il semble dire : "Si tu es sous pression, viens vérifier !"

    Ce bonhomme débonnaire m'a toujours intriguée lorsque j'étais gamine… et un jour, mon grand-père a levé le mystère.

    - "Il est tout rond et boudiné parce qu'il est gonflé … comme les pneus."

    Je me demande à qui appartient la boutique. Peut-être est-ce un mécanicien ou un garagiste ou un bricoleur hors-pair ? Ou les trois à la fois !

    Une chose est sûre. C'est un magicien qui m'a fait voyager !

    Marie DP

  • Atelier d’écriture : écrire une histoire ou un commentaire en rapport avec la photo.

    paris,atelier écriture

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    RÊVERIE

    Je suffoque, j’étouffe, je dégouline par tous les pores de ma peau. Je n’en peux plus de ce soleil qui pique, de cette chaleur écrasante.

    Comment lutter ? Rien n’y fait. Ni eau, ni bosquet, ni arbre, ni souffle d’air ne viennent à bout de mon malaise.

    Alors, je m’évade dans ma tête et me mets à rêver. Je rêve d’une belle soirée d’été, après une chaude journée ensoleillée, quand la Nature s’apaise et respire autour de soi.

    La fraîcheur est tombée sur une jolie villa aux fenêtres illuminées et accueillantes. Deux Amours soufflent des jets d’eau fraîche, les libellules scintillent à la lumière, une brise légère apaise mon visage en feu… J’ai presque froid, je frissonne. C’est doux, c’est bon.

    Je retarde le délicieux moment où je gravirai les marches du perron. Car là, dans la grande pièce, à la lueur des chandelles, je sais que mon amant m’attend avec impatience, devant une table garnie d’huîtres, d’écrevisses, de grappes de fruits et mets rafraichis en abondance.
    Alors, il me tendra une coupe, un calice glacé du meilleur des Champagnes.

    Martine C

  • Atelier écriture "Détournement de sens"

    paris,atelier écritureJ’ai acheté une télé. Elle m’a tapée dans l’œil, et je la regarde.

    Me faisant les yeux doux, elle me prend la tête !!! Elle me parle à cœur ouvert mais n’a pas la langue dans la poche. Ça me casse les pieds…

    V’là qu’elle me fait les gros yeux avec sa langue de vipère, je ne sais même plus sur quel pied danser.

    Si je l’éteins, je donne ma tête à couper qu’elle me fait perdre la tête ! Mais elle ne me fera plus les gros yeux. Je ne vais pas me laisser mener par le bout du nez.

    J’ai mis les pieds dans le plat, je l’ai prise, et mise dans la cheminée. Elle aura chaud aux fesses et se cassera le nez !!!.

    Yvesck