Si vous vous intéressez à l'Histoire dans les années 3O, vous ne pouvez qu'être satisfaits par l'exposition Agusti Centelles, journal d'une guerre et d'un exil 1936-1939, jusqu'au 13 septembre, Hôtel de Sully.

Le cadre est austère mais les photos parlantes. Elles nous racontent dans une première salle la guerre civile à Barcelone puis sur le front d'Aragon.

Dans une seconde salle, nous visionnons sa vie dans le camp d'internement de Bram où il séjourna avant d'obtenir un travail chez un photographe de Carcassonne.

Sur des journaux d'époque de 1939, relatant bien entendu la guerre d'Espagne, est indiqué la mort subite de Monsieur de Paris sur le quai du métro Porte de Saint-Cloud.

Si vous voulez savoir qui était Monsieur de Paris, vous aurez la réponse dans un " le saviez-vous" ? à paraître.....

Jean-Paul

Centenaire de la traversée de la Manche par Blériot

Si vous voulez glisser dans le Blériot XI à la place qu'occupa Blériot pour une simulation de vol, comme si vous étiez le pilote, le 25 juillet 1909 pour un vol de 4h41 du matin ( ! ) à 5h19 soit 38 mn de Calais à Douvres, une seule adresse le Musée des Arts et Métiers 60 rue Réaumur Paris 3eme, où jusqu'au 18 octobre se déroule l'exposition "l'Avion de l'Exploit 1909 Louis Blériot traverse la Manche".

J'ai personnellement tenu environ 5mn avant de sombrer lamentablement dans la Manche. Vous ferez certainement mieux !

De plus, si vous y êtes vers 12h ou 17h vous assisterez à la démonstration qui prouve que la terre tourne sur elle-même, le Pendule de Foucault vous le prouvera.

Si vous vous rendez le dimanche 19 juillet à 14h, 15h ou 16h vous pourrez voir s'animer les automates dont la superbe "joueuse de tympanon" construite pour Marie-Antoinette. Hors de ces heures vous pourrez toujours admirer entre autres, l'Avion III de Clément Ader, le Fardier de Cugnot (avec une nouvelle animation-vidéo expliquant son fonctionnement) et de nombreux métiers et véhicules.

Jean-Paul

Voyant la liste des expositions temporaires s'allonger au Louvre, je décide de m'y rendre. Tout d'abord direction l'aile Sully. Après avoir longé Le Louvre Médiéval voici l'exposition photographique; Le Louvre pendant la guerre jusqu'au 31 août. Cela n'a pas été une mince affaire de véhiculer en province (Touraine puis Sud-Ouest) des statues millénaires et des tableaux, certains bien imposants.

Ceci visionné, voilà dans la même aile Sully l'exposition "Bréguet au Louvre" jusqu'au 7 septembre. Elle nous permet d'admirer des montres et des pendules plus belles les unes que les autres. C'est un vrai régal pour les amateurs.

Puis dans l'aile Richelieu direction Laurent de la Hyre dessinateur jusqu'au 21 septembre celui-ci participa notamment à l'élaboration de tapisseries pour l'église Saint-Etienne du Mont au XVIIe siècle.

Dans la même aile les premiers retables" jusqu'au 6 juillet. Admirable exposition à recommander aux amateurs d'art religieux (un retable polychrome du XIIe siècle est particulièrement remarquable, (mais bien d'autres méritent également l'attention).

Avant de quitter Le Louvre allons saluer la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo, l'incontournable Joconde sans oublier l'immense " Les Noces de Cana". Ouf ! ces chefs d'oeuvre sont bien là et ne sont pas, semble-t-il, prêts de repartir pour d'aventureux voyages en province.

Jean-Paul

Si vous désirez un dimanche après-midi visiter accompagné d'un(e) guide sans bourse déliée, R.V. à 15 heures église Saint -Sulpice.

Votre guide bénévole vous racontera l'histoire de cette vaste église et vous conduira près du gnomon, si cher à Dan Brown dans Da Vinci Code,et après avoir admiré la Vierge à l'enfant de Pigalle dans la chapelle des Saints-Anges, vous contemplerez les peintures murales de Delacroix : Saint-Michel terrassant le dragon, Héliodore chassé du temple et le combat de Jacob avec l'ange.

Jean-Paul

"A la grandeur de l'oeuvre on mesure la grandeur de l'homme". S'il a réellement écrit ou prononcé cette phrase, Gustave Eiffel n'avait pas, soyons honnêtes à juste raison, une piètre opinion de lui-même. Jusqu'au 29 août se déroule à l'hôtel de ville, une exposition gratuite sur "Gustave Eiffel magicien du fer". Il vous en coûtera une demi-heure d'attente environ.

Puis une fois vérifié si vous ne transportez pas de bombe, vous pourrez pénètrer au sein de l'exposition divisée en 3 parties : tout d'abord avant la construction de la Tour qui porte son nom, son travail d'ingénieur audacieux, constructeur de ponts à l'architecture métallique (Bordeaux, Porto, Garabit)

Puis c'est le point d'orgue de sa carrière, la construction de la Tour à la suite d'un concours d'architecture où 107 études furent présentées (on peut y voir la maquette de Bourdais le plus sérieux concurrent)

Enfin après le scandale de Panama en 1892, il se consacre à sa carrière de chercheur en aéronautique. Dans cette 3eme partie vous pourrez visionner un film composé des actualités d'époque, certaines particulièrement pittoresques, sur fond de Tour Eiffel : course de triporteurs, course de livreurs de journaux, descente à vélo et essai de descente en parachute...

Jean-Paul

Lors de notre promenade "sur les pas de Gainsbourg" nous sommes passés près de l'église Saint Joseph des Carmes, 70 rue de Vaugirard, mais faute de temps il nous a fallu passer outre.
Si vous disposez d'un samedi après-midi, vous pouvez réparer cet oubli en vous rendant avant 15 heures dans cette église.

Une charmante guide bénévole vous fera admirer, lors d'une visite de plus de 2 heures, la superbe coupole, le splendide retable en marbre du XIVe siècle, représentant La Cène et l'émouvante scuplture de la Vierge à l'enfant d'un élève de Bernin, d'après un dessin du maître.
Ceci fait vous vous intéresserez à l'épisode révolutionnaire du massacre de septembre 1792 qui s'y déroula. Vous pourrez même pénétrer dans une crypte où les restes de ces prêtres massacrés ont été rassemblés.

Jean-Paul

Pendant l'exposition de Jacques Tati à la cinémathèque française, 51 rue de Bercy, Patrice Thibaud de la troupe Deschiens et Compagnie anime des visites gratuites, loufoques et décalées, la dernière a lieu dimanche 14 juin à 16h.

Jeanet

Si l'histoire du cinéma vous passionne vous ne pouvez que vous intéresser aux expositions actuelles de la Cinémathèque française 51 rue de Bercy " Jacques Tati 2 temps, 3 mouvements" jusqu'au 2 août 2009 et "Méliès, magicien du cinéma" jusqu'au 29 juin 2009.

Si vous choisissez celle-ci vous verrez le matériel de magicien dont Méliès se servait, et visionnerez avec plaisir entre autres " Le voyage dans la lune" et "La conquête du Pôle". (N'oubliez pas de vous procurer une chaise pliante mise obligeammant à votre service à l'entrée de l'exposition).

Vous pourrez admirer aussi les premiers films couleurs de l'histoire du cinéma " Les 400 farces du diable" et "Le chaudron infernal". A voir absolument, c'est surprenant !

Jean-Paul

Avant la visite programmée le 20 juin du château d'Ecouen et de l'exposition "le bain et le miroir : soins du corps et cosmétiques à la Renaissance", je ne saurais trop vous conseiller de vous rendre au Musée de Cluny pour visionner le 1er volet de cette exposition "Le bain et le miroir : cosmétiques et soins du corps de l'Antiquité au Moyen Age".

Vous en profiterez après avoir salué La Dame à la licorne, pour découvrir le frigidarium des thermes de Lutèce récemment restauré, ainsi que plusieurs salles du Musée nouvellement aménagées.

Je vous rappelle que le 1er dimanche du mois, donc, le 7 juin la visite est gratuite.

Jean-Paul

L'exposition "Les grandes heures de Montmartre au temps de Suzanne Valadon et Maurice Utrillo" au Musée de Montmartre 12 rue Cortot Paris 18è, jusqu'au 15 septembre, se veut complémentaire de l'exposition Valadon-Utrillo à la Pinacothèque.

Pour être honnête je m'attendais à mieux. Cependant certaines curiosités méritent le détour : notamment la reproduction photographique du "Coucher de soleil sur l'Adriatique" qui constitua le canular du début du XXè siècle, peint soi-disant par Boronali (en fait l'âne Aliboron du Lapin Agile) et un excellent film de 40 minutes sur la vie et l'oeuvre de Maurice Utrillo.

Ce film présenté dans la maison qui le vit peindre, n'en a que plus d'intérêt.

Jean-Paul