Mémorial du Maréchal Leclerc et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin.
Si l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale vous intéresse vous ne pouvez que vous rendre au Jardin Atlantique couvrant la gare Montparnasse, métro Pasteur. Dans le Musée Jean Moulin maints documents (journaux, vidéos ...) vous raconteront la vie de ce grand Résistant, et faisant son pendant, Le Mémorial du Maréchal Leclerc jouera le même rôle pour ce soldat qui reste si cher au coeur des Parisiens.
À remarquer que ces 2 Musées sont gratuits. Jusqu'au 15 novembre, si le coeur vous en dit, vous pourrez aller observer les accessoires et objets (coiffures, chaussures, foulards, robes ...) témoignages de vies de femmes à Paris durant l'occupation. Il vous en coûtera 4 euros (3 euros pour les seniors).
Jean-Paul
Commentaires
Si le coeur vous en dit, cette visite peut être programmée après une discussion sur Jean Moulin.
Si nous envisageons un jour une autre réunion ayant pour base le livre "Les soldats de Salamine" de Javier Cercas (guerre d'Espagne, Libération de Paris) une visite du mémorial Général Leclerc s'impose.
Jean-Paul
Ce serait une excellente idée de programmer la visite du musée Jean Moulin après une discussion.
Au printemps, après la discussion sur Jean Moulin, il est prévu une promenade clôturée par la visite du Musée.
Chose promise,chose due.
Après une discussion sur Jean Moulin le samedi 22 mai,
nous visitons le Musée avec le Mémorial du Maréchal
Leclerc le dimanche 30 mai après nous être donnés
rendez-vous à 14h30 place Denfert-Rochereau autre
lieu emblématique de la Résistance Parisienne.
Cette visite au Musée Jean Moulin nous permettra d'admirer ses talents de dessinateur notamment en illustration de poèmes de Tristan Corbière, auteur
breton dont il était "fan".
C'est l'un des "poètes maudits" de Verlaine.
Pour coder ou décoder les messages permettant les
relations avec Londres ou les différents réseaux de
Résistance ,Jean Moulin avait choisi un poème de
Tristan Corbière :
Prends pitié de la fille-mère,
Du petit au bord du chemin,
Si quelqu'un leur jette la pierre
Que la pierre se change en pain.
Voir note http://arvem-association.blogspirit.com/archive/2009/07/10/lire-alias-caracalla.html
Parmi les illustrations de Romanin (Jean Moulin) sur les
poèmes de Tristan Corbière nous avons remarqué un
dessin où une masse de corps nus s'entassent les uns
sur les autres. Prémonition de Jean Moulin visionnaire
sur le camp de Buchenwald ? s'interroge le commentaire
affiché du Musée. Hélas non ! Il y a représenté un camp
de concentration bien français datant de... 1870 où le
gouvernement de l'époque préféra laisser mourir de
faim, dans le camp de Conlie près du Mans, les Bretons
rassemblés là plutôt que de les armer pour combattre
les Prussiens.
C'est en pénétrant dans l'Hôtel des Invalides (Musée de
l'ordre de la Libération) que vous découvrirez dans l'une
des vitrines la gabardine ,l'écharpe et le chapeau de
Jean Moulin ainsi que son uniforme de préfet.
Dans le même Musée, une autre vitrine nous montre,
avec surprise, la photo d'une barricade dans la rue de
Charenton au carrefour Dugommier, photo prise le
23 août 1944.
Savez-vous ce qu'est la"Retirada"? Si vous n'en avez
pas idée, rendez-vous au Musée Jean Moulin où
jusqu'au 26 juin 2011 est présentée l'exposition
"Engagement dans l'exil,une famille de Républicains
espagnols".Les tableaux et les statues évoquent bien
cette "Retirada".De plus une vidéo de 25 mn , des panneaux et des fascicules à consulter nous permettent
de revivre le parcours d'une famille balottée par l'Histoire.
Une exposition très instructive sur "Le quotidien des
Parisiens sous l'Occupation"est actuellement visible au Réfectoire des Cordeliers,15 rue de l'Ecole de Médecine
Paris 6 éme de 11h à 19h jusqu'au 9 janvier 2011.
Vous pourrez ainsi visionner la vie des Parisiens dans cette si dure période où les queues duraient des heures
pour obtenir un pain parfois bien médiocre et où ,dans les jardins du Louvre, on voyait pousser des poireaux et des haricots.
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