Si vous vous intéressez à l'histoire de la Russie, n'hésitez pas jusqu'au 24 mai, le Louvre expose sur la "Sainte Russie" soit l'art russe chrétien de la principauté de Kiev du prince Vladimir, au Xeme siècle jusqu'à Saint Pétersbourg de Pierre le Grand à la charnière du XVIIIeme siècle.

Vous comprendrez, par exemple, en admirant les peintures sur bois typiquement orthodoxes, qui les représentent, la sainte vénération des Russes pour les saints Boris et Gleb qui se sacrifièrent pour la paix civile du pays.

Au milieu des icônes plus belles les unes que les autres, vous pourrez évoquer Alexandre Nevski héros et saint guerrier, les folies furieuses d'Ivan le Terrible et le roman de Saint-Pétersbourg que Pierre le Grand voulut construire en y taillant "à la hache une fenêtre sur l'Europe".

En tous points une exposition d'une très grande richesse nous transporte vers une civilisation qui a su résister aux aléas de l'Histoire.

Jean-Paul

Pour les amoureux de peintures traitant de thèmes inédits, le si agréable Musée Jacquemart-André présente jusqu'au 1er août la collection Pérez-Simon, un riche et éclairé collectionneur hispano-américain, "Du Gréco à Dali". (Cliquez sur l'image)

Cette collection comporte entre autres une belle miniature du Gréco ("Tête du Christ"), des bronzes à patine de Salvador Dali ("La noblesse du temps" , "Profil du temps" et une " Vénus de Milo à tiroirs") et de nombreux tableaux de maîtres espagnols (Ribera, Murillo, Goya, Miro, Picasso et de nouvau Dali). Une exposition très intéressante dans sa diversité.

Jean-Paul

"On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine" déclarait Victor Hugo. (Cliquez sur l'image pour voir d'autres photos)

C'est une lacune que vous pouvez combler en visitant l'exposition "Crime et châtiment" qui s'abrite au Musée d'Orsay jusqu'au 27 juin. Il est exact que l'engin donne froid dans le dos.

Le calme de Charlotte Corday avant son exécution est absolument admirable, elle, qui n'exprimait que de la curiosité en découvrant l'abominable instrument du supplice.

L' exposition vous permet également d'admirer des dessins de Géricault (il s'intéressa beaucoup à l'affaire Fualdes en 1817) , Daumier, Goya, Victor Hugo, (il dessinait d'une façon très réaliste) et des tableaux de Gustave Moreau, Picasso, Munch, Delacroix, Courbet, Cézanne, Degas, Rouault, Warhol, Magritte, David (superbe tableau de la mort de Marat)... et de bien d'autres peintres de moins grande notoriété.

Vous pourrez si le coeur vous en dit, vous intéresser à la phrénologie et aux méthodes d'identification de Bertillon.

Arriverez-vous à la conclusion de Victor Hugo (encore lui) "Cette tête de l'homme du peuple cultivez-la, moralisez-la vous n'aurez pas besoin de la couper".

Une belle et riche exposition qui pousse à la réflexion.

Jean-Paul

Androuet du Cerceau 1520-1586 est-il l'inventeur de l'architecture à la française ? L'exposition présentée au Palais de Chaillot jusqu'au 9 mai, dans la cité de l'architecture et du patrimoine, tente de répondre aux questions les plus essentielles le concernant.

Ainsi la principale énigme : est-il l'architecte de certaines demeures et châteaux dont il nous a laissé les dessins et les plans dans "les dessins des plus excellents bâtiments de France". Sur un des écrans tactiles, j'ai notamment cherché et trouvé ses dessins sur le château d'Anet, but d'un de nos prochains voyages.

L'exposition est superbement présentée et ne peut que passionner les visiteurs intéressés par les constructons datant de la Renaissance.

En quittant cette exposition temporaire, c'est avec toujours grand plaisir que j'ai pu admirer de loin le tympan de Moissac et celui de Conques, fleurons des collections permanentes du superbe Musée si magnifiquement rénové, après l'incendie qui endommagea l'ancien Musée des Monuments Français.

Jean-Paul

Jusqu'au 6 juin la Cité de la musique dans le Parc de la Villette propose à tous ses "fans" "Chopin à Paris l'atelier du compositeur".

C'est une exposition incontournable pour tous les adeptes du piano et les familiers des oeuvres du génial compositeur polonais.

Une fois habitué à l'audioguide vous pourrez, confortablement assis, tout en admirant les pianos sur lesquels il joua (à queue, droit, et carré) écouter religieusement, si le coeur vous en dit, un nombre incalculable d'oeuvres.

Puis après avoir observé les nombreux documents exposés (partitions originales, écrits, dessins, tableaux, statues...) vous serez sans aucun doute attiré par le salon du cinéma où sont projetés des extraits de films utilisant la musique de Chopin : La règle du jeu de Jean Renoir (1939) La chanson du souvenir de Charles Vidor (1945), Sonate d'automne d'Ingmar Bergman (1977), La note bleue d'Andrzej Zulawski (1991), bien sûr Le Pianiste de Roman Polanski (2002) et même le Guignolo de Georges Lautner (1980).

Une exposition en tout point remarquable.

Jean-Paul

Jusqu'au 11 juillet dans le cadre du bi-centenaire de la naissance de Frédéric Chopin, le Musée Renan-Scheffer Vie Romantique présente l'exposition "Frédéric Chopin La note bleue". Elle nous propose au son des oeuvres de cet artiste romantique par excellence, de retrouver l'atmosphère des années du règne de Louis-Philippe à l'aide de nombreux tableaux et dessins (notamment de Corot et Delacroix celui-ci grand ami de Chopin).

Cette exposition temporaire complète magnifiquement les collections permanentes du Musée qui évoquent également si bien la vie artistique et littéraire de la première moitié du XIXe siècle (souvenirs de George Sand, Ernest Renan, et bien d'autres).

En prime dès la fin avril, après la visite, vous pourrez profiter d'un temps de repos pour déguster un thé sous les ombrages du jardin.

Romantique à souhait.

Jean-Paul

L'exposition de photos "la grande crue de 1910 vue par le journal des Débats" qui se tient au Louvre des antiquaires est prolongée jusqu'au 18 avril - 1er étage à coté du bar - gratuit - de 11h à 19h du mardi au dimanche.

Les photos sont différentes et un bon complément de l'exposition de la Galerie des bibliothèque, rue Malher

Françoise J

"Le plus grand peintre de tous les temps vit parmi nous et peint pour nous" déclarait de William Turner, un peintre anglais contemporain qui quoique rival était rempli d'admiration.

Nous pouvons aller le vérifier jusqu'au 24 mai au Grand Palais, dans le cadre de l'exposition "Turner et ses peintres".

Je ne peux qu'acquiescer (le plus grand peintre de tous les temps, c'est peut-être exagéré quand même) après avoir joué des coudes pour admirer de plus près les superbes tableaux de Turner et de ses maîtres (Poussin, Le Lorrain, Rembrandt, Le Titien...)

Un conseil : si vous n'avez pas acheté votre billet précédemment, venez en fin d'après-midi, vous éviterez la queue aux caisses. Bonne exposition, vous ne serez pas déçus.

Jean-Paul

Jusqu'au 24 mai le Musée de Cluny propose plus de 200 oeuvres issues d'édifices médiévaux prestigieux (Notre Dame de Paris, La Sainte Chapelle, St Germain des Prés...)

Certaines d'entre-elles font déjà partie du Musée en temps ordinaire, d'autres présentées dans le frigidarium, nous sont peu connues, quoique remarquables, je pense à la statue de Sainte Geneviève provenant de l'abbaye du même nom située à l'emplacement du lycée Henri IV, et à celle de Childebert 1er qui ornait le trumeau du réfectoire de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés.

Grâce à cette exposition "Paris ville rayonnante" nous nous retrouvons plongés dans le Paris du XIIIe siècle, qui devenu capitale royale connaît une démographie sans précédent, entraînant une multiplication des chantiers de construction civils et religieux.

Pour les amoureux de nos racines moyenâgeuses.

Jean-Paul

Dans le pavillon Saint-Pierre de Montmartre près de l'église voisine du Sacré Cœur jusqu'au 7 mars est présentée l'exposition "Les célèbres résidents du Père Lachaise", qui font partie de la fine fleur intellectuelle de la société française des XVIIIeme et XIXeme siècles.

Cette exposition réunit des œuvres issues de collections particulières et de musées, elles nous dévoilent des femmes et des hommes qui bien que tombés dans l'oubli pour certains, ont contribué à la grandeur de leurs pays respectifs.

Peut-être comme moi aurez-vous la chance d'avoir comme guide, le commissaire de l'exposition qui ayant oublié les "cartels" (de l'italien cartello : affiche) à Milan où il réside, nous a présenté sans une pointe d'accent, dans un français impeccable et avec de nombreux détails intéressants, les différentes œuvres exposées. Un vrai plaisir !

Jean-Paul