Même si vous ne pouvez plus voir l'exposition sur Tivoli qui s'est terminée le mois dernier, je vous invite à vous rendre dans ce beau musée dont les collections permanentes valent le détour. De plus ce musée est gratuit.

C'est un peu le petit frère du Musée Jacquemart André, on se croit à une autre époque. J'ai particulièrement apprécié les portraits d'enfants de Greuze, quelques toiles de Fragonard, Boucher, Canaletto et même un Rembrandt dans ses débuts. De belles boiseries, bergères aux motifs champêtres, du mobilier 18ème et des porcelaines de Messein dans de jolies vitrines.

J'ai beaucoup apprécié la collection de tabatières de formes, matières et styles très variés. Quelques belles sculptures aussi méritent d'être vues. De plus le quartier est animé, vous pouvez en profiter pour déambuler dans les rues du Marais et faire du shopping en sortant.

Si vous lisez l'origine de ce musée, à droite en entrant sous le porche, vous y apprendrez des informations surprenantes.

Florence V.

Si vous voulez admirer dans maintes vitrines les divers ordres qui fleurirent en Europe de l'Ancien Régime (ordre de St Michel, ordre de la Toison d'Or, ordre de la Jarretière...) à nos jours (ordre de la Légion d'Honneur), allez au Musée de la Légion d'Honneur.

Vous ne serez pas déçus par toutes les médailles plus belles les unes que les autres,c ela dans les collections permanentes.

Jusqu'au 29 mai, vous bénéficierez même d'un supplément ; une exposition temporaire dénommée "Écrins impériaux" qui insiste sur les échanges d'ordres et de médaillles entre les divers gouvernements sous le Second Empire.

Jean-Paul

Jusqu'au 22 mars la Maison de Victor Hugo présente "Les carnets des voyages d'exil" de notre grand écrivain.

C'est dans son cabinet de travail que l'on peut admirer, car il était aussi un grand dessinateur, les croquis réalisés lors de ses voyages avec Juliette Drouet en Belgique, au Luxembourg et sur les bords du Rhin dans les années 1862 - 63 - 64.

À noter dans les collections permanentes un décor renouvelé dans le salon de réception avec 2 tableaux de Louis Boulanger "Le feu du ciel" et "La ronde du Sabbat" ainsi qu' un tableau du genre retable "Scènes tirées de Notre-Dame de Paris". Tout cela est romantique à souhait.

Jean-Paul

Amoureux de la peinture, si vous vous rendez place de la Madeleine, vous pouvez profiter de la naissance d'un nouveau Musée "La Pinacothèque de Paris".

Deux choix s'offrent à vous : soit une sélection de la collection réalisée par les Tsars depuis Pierre le Grand, ou celle de nobles hongrois les Esterhazy, chacune de ces visites étant en prime agrémentée par la possibilité d'admirer les tableaux de la collection permanente du Musée.

En parcourant les collections Romanov et Esterhazy vous avez le sentiment de côtoyer le goût si raffiné des héritiers du "siècle des Lumières".

Dans la collection Romanov entre autre le Titien "Christ Tout Puissant" est superbe et dans la collection Esterhazy "La Madone Esterhazy" de Raphael, à elle seule vaut le déplacement. Dans les collections permanentes c'est l'atmosphère "cabinet de curiosité" qui domine avec notamment des tableaux d'artistes plus près de notre temps (Monet, Renoir, Modigliani ...)

Jean-Paul

Fin novembre Jean-Paul qui avait le livre "Paris Graffiti, les marques secrètes de l'histoire" de Christian Colas nous a fait découvrir deux graffiti dans le marais.

Je viens d'avoir l'occasion de découvrir ceux de l'église Saint Médard, dans le 5e arrondissement.

Plusieurs graffiti se trouvent sur le flan droit de l'église attenant au jardin d'enfants. Pour les voir de près, il faut enjamber une petite porte au bout de la clôture qui sépare le jardin d'enfants d'un petit jardin avec arbustes. On y trouve :


Cliquez sur les images pour les agrandir

- une croix pattée (photo 1 mais pas présente dans le livre)
- "Pierre 666" (photo 2 + page 13 du livre)
- CY GY a coté d'un cagoulard (page 14 du livre)

et un graffiti très intéressant se trouve à l'intérieur de l'église. Au dessus du bénitier en entrant à droite on trouve un bouc. (Photo + page 11 du livre).

- pour bien le voir il est préférable de l'éclairer à la lampe électrique. On commence a distinguer le mufle, puis les yeux et les cornes ensuite le corps se voit facilement dont la patte longue tournée vers le bénitier.

On trouve le livre dans les bibliothèques de la ville de Paris.

Françoise J.

Le Musée de Montmartre présente jusqu'au 28 février "Aux grandes heures de Montmartre" "Peintures, bals et cabarets".

Des affiches (surtout Lautrec) ornent les salles où sont présentées les collections permanentes. Des tableaux de peintres de la grande époque (début du XXeme siècle) peuvent être admirés. À remarquer notamment un tableau d'Utrillo "La place Pigalle en 1910".

Dans la salle consacrée à la Commune il a été procédé à un renouvellement intéressant des documents, (affiches de 1870 signées G. Clémenceau maire du 18eme arrondissement).

Jean-Paul

Plusieurs raisons de se rendre à la Bilipo (Bibliothèque des livres policiers) 48 rue du Cardinal Lemoine Paris 5eme, jusqu'au 26 février.

Tout d'abord l'entrée est gratuite, ensuite l'exposition est bien présentée et pousse à bien des réflexions.

Toute société a voulu éloigner les indésirables, mais avec la colonisation on voulait aussi mettre en valeur les nouveaux territoires et "régénérer les criminels" dans la mesure du possible. L'exposition "Les bagnes coloniaux" mérite votre visite.

Jean-Paul

L'Académie d'Architecture, située au premier étage de l'Hôtel de Chaulnes - 9 place des Vosges - présente 50 agrandissements de photos réalisés entre 1858 et 1878 par Charles Marville au regard de 50 photos prises sous le même angle de vue en 2009 et 2010, et commentées par Patrice de Moncan, historien de Paris.

Outre l'intérêt de cette exposition cela donne l'occasion de pénétrer dans une cour et un hôtel de la place des Vosges.

Exposition "Paris, avant-après" ouverte en semaine de 11h à 19h - entrée gratuite - jusqu'au 24 février.

Françoise J.

La Maison de Balzac jusqu'au 6 février expose "Louise Bourgeois : Moi Eugénie Grandet". J'aime cette histoire, ce pourrait être l'histoire de ma vie".

Ainsi s'exprimait Louise Bourgeois qui se réfugia à New-York pour échapper à son père qui comme celui d'Eugénie Grandet l'empêcha, dit-elle, de grandir.

Elle préparait cette exposition avant de récemment décéder. Elle avait raison d'en espérer beaucoup, car le cadre de la Maison de Balzac s'adapte avec bonheur à ses divers travaux. Une exposition qui mérite d'être vue.

Jean-Paul

Le Musée du Louvreprésente jusqu'au 14 février l'exposition "L'Antiquité rêvée " qui nous permet d'admirer sous un jour nouveau les peintures et les sculptures d'artistes du 18eme siècle, tels Edmé Bouchardon pour "L'amour taillant son arc dans la massue d'Hercule", Canova "Psyché" ou David "Les funérailles de Patrocle".

Bien d"autres peintres et sculpteurs nous sont présentés. À noter J.B Greuze pour son tableau "l'Empereur Sévère reproche à Caracalla d'avoir voulu l'assassiner". L'Empereur semble courroucé, on le comprend !

Jean-Paul