De James Mangold avec Timothée Chalamet, Edward Norton, Elle Fanning

Qui d’entre nous n’a été bercé par les chansons Folk de  Bob Dylan ? J’étais encore sur les bancs du lycée lorsque je le découvrais, et à travers ses paroles, nous rêvions d’un monde meilleur avec mes camarades. "Blowing in the wind ", j’en connais encore les paroles par cœur (How many roads must a man walk down before you call him a man ?..............). 

Grâce à ce biopic qui vous laisse écouter nombre des chansons de Bob Dylan mais aussi de Joan Baez, j’ai retrouvé mon âme de jeunesse.

Si comme moi vous appréciez Bob Dylan, allez voir ce film.

Une réminiscence, un enchantement.

MartineC

"Blowing in the wind" - Bob Dylan

"Here’s to you" - Joan Baez :

Si vous voulez tout connaître sur le début de carrière de Bob Dylan et fredonner "Blowing in the wind" tout en écoutant Joan Baez, n'hésitez pas précipitez-vous vers le "biopic" musical "Un parfait inconnu".

Vous ne regretterez pas ce bain de 2 heures dans le mouvement "folk".

 Jean-Paul

Henri d'Anselme.  Le héros au sac au dos

Voici un livre que je recommande à tous les amoureux de la France des cathédrales.

L'auteur sait faire participer le lecteur à son périple de plusieurs mois dans la France profonde.

Il réussit à transmettre sa reconnaissance envers les compagnons qui ont su ériger (ou reconstruire nous pensons tous bien évidemment à Notre Dame de Paris) de si beaux monuments témoins de la France éternelle.

Un ouvrage à dévorer et à méditer.

Jean-Paul

De Arnaud Desplechin avec Mathieu Amalric, Dominique Païni, Clément Hervieu-Léger

Ce long-métrage tient à la fois du documentaire apportant extraits d’archives ("Sortie de l’usine Lumière" de L. Lumière, le générique fameux de "Les 400 coups" de F. Truffaut etc…), et de la fiction à travers la passion d’un homme tombé amoureux fou du cinéma dès la plus tendre enfance.

Qu’est-ce que "aller au cinéma ?". Pourquoi y allons-nous depuis plus de 100 ans ? Que nous apporte le cinéma en salles obscures, au milieu d’inconnus ?
Ce film est une réflexion philosophique fine et légère (nonobstant des scènes douloureuses de la Shoah) sur l’essence du cinéma.

Le cinéma est à nous, spectateurs ! C’est chacun de nous qui le créons, le vivons à travers notre culture, notre histoire, nos émotions propres à chacun.
N’est-ce pas le langage que je vous tiens à chaque séance, amis Avermois, lors de "Parlons film !" ?

Qui a mieux parlé du cinéma que Stanley Cavell (1) : "Les films - et c’est là le génie du cinéma - se partagent mécaniquement puisque, dans la salle, nous regardons tous un seul point de vue, celui enregistré par le cinéaste. Nous partageons ce point de vue durant le temps de la projection. Et la merveille c’est que nous pouvons en sortir en total désaccord ! Mais la conversation a commencé. Les films comptent, nous en parlons, nous les discutons, tous à égalité. La salle de cinéma est l’endroit le plus démocratique qui soit. C’est une énigme qui nous est donnée, qui nous appartient et qui nous aide à mieux vivre".

Avis aux cinéphiles, aux amoureux des salles obscures : que ce modeste exposé vous encourage à voir et partager ce moment de pure magie.

MartineC 

(1) Écrivain américain -1926-2018- cité dans le film.

De Agathe Riedinger avec Malou Khebizi, Idir Azougli, Andréa Bescond

Liane, 19 ans, vit avec sa mère et sa petite sœur dans une cité de Fréjus. Elle passe le plus clair de ses journées sur sa tablette et découvre en la télé-réalité la possibilité de transcender sa condition et devenir la plus belle de toutes.

Liane a transformé sa petite chambre HLM en studio Instagram. Chaque matin, elle se métamorphose : faux cils, lentilles colorées, faux ongles, faux cheveux. Sa bouche est botoxée, ses seins énormes sont "chirurgicaux". Puis elle passe le restant du jour sur des réseaux sociaux qui lui permettent, grâce à ses followers, de gagner de l’argent.

Que cherchent donc ces jeunes que la société a fabriqués au travers des réseaux sociaux ? Je ne suis pas sûre qu’ils poursuivent un but ; ils se vautrent littéralement dans un paradis artificiel pour sortir d’une réalité vide de sens. Et demain, que deviendront-ils ? Qu’en fera la société une fois que cette jeunesse (biberonnée au consumérisme et aux réseaux sociaux prônant comme unique valeur l’artifice) devenue adulte se retrouvera sans autre "bagage" qu’une pauvre image flétrie par une surabondance d’artifices ?

Ce film, très bien mis en scène et interprété, nous emmène avec intelligence dans ce monde et soulève des questions qui n’ont pas de réponses.

J’y ai découvert un monde que je croise au quotidien sans comprendre. Un abyme nous sépare.

MartineC

Bonjour les Cinéphiles

Suite à notre soirée autour du film "Sarah Bernhardt la Divine", je vous adresse ci-dessous quelques liens qui illustrent le caractère, la vie, le jeu de notre grande iicône.

1899 : Hamlet

Les Voix du Siècle : Sarah Bernhardt (1844 – 1923

SarahBernhardt

Sarah Bernhardt (1915)

Sarah Bernhardt déclamant Phèdre de Racine

Woman and time : Sarah Bernhardt

Sarah Bernhardt, l’histoire d’un monstre sacré 

MartineC

Le vendredi 24 janvier à 19h à la librairie Publico, 145 rue Amelot, je présenterai mon dernier livre "Transamance" (éditions Éditinter).

Je dirai quelques poèmes. Venez échanger sur ces textes et boire le verre de l'amitié.

Marie-claire Calmus

De Noémie Merlant avec Souleila Yacoub, Sanda Codreanu, Noémie Merlant

Trois jeunes femmes dans un appartement, à Marseille en pleine canicule. En face, leur mystérieux voisin, objet de tous les fantasmes.

J’allais voir ce film pensant me réjouir d’une comédie féministe. Que nenni !

Les hommes y sont machos, beaufs, castagneurs, violeurs. Ce film ne défend pas la cause des femmes : il est dans la haine du genre masculin, avec des scènes extrêmement obscènes et insupportables : le corps d’un homme empalé par une des jeunes femmes et sur lequel la caméra s’attarde. Émasculé, les testicules jetés en pâture au chien, le pénis mis dans une boite et rangé au frigo. 

En bref un festival de scènes gores, de laideurs visuelles et psychologiques assumées. 

Ce film vulgaire est contre-productif. À mon sens un ratage complet.

À fuir !

MartineC

De Pedro Almodóvar avec Tilda Swinton, Julianne Moore, John Turturro

D’après un roman américain "Quel est donc ton tourment" de Sigrid Nunez

Ingrid et Marthe, la soixantaine et amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Lorsque Ingrid devient romancière à succès et Martha reporter de guerre, leurs chemins se séparent. Des années plus tard, leurs routes se recroisent dans de troublantes circonstances.

Almodovar aborde là le thème de la fin de vie sans tabou. Il met en scène deux actrices dont l’une (Tilda Swinton) est bien décidée à mourir dans la dignité et l’autre (Julianne Moore), de l’accompagner dans ses derniers jours de vie. Une lourde charge psychologique pour cette dernière qui oscille entre angoisse et légèreté, tout comme la première.

Un très beau duo sous l’emprise de la mort, de l’amour et de la peur, créant cependant une ambiance solaire (aidée par la lumière des images et les couleurs, notamment des costumes).

Ce film est traité et interprété avec une grande délicatesse sur un sujet abyssal.

Tout simplement splendide.

MartineC

PS : mieux vaut le voir en compagnie. 

de Olivier Bétourné

Voici un livre sérieux, c'est le moins que l'on puisse dire, qui place le lecteur, deux siècles après l'exécution de Louis XVI , devant ce dilemme , qu'aurait-il fait s'il avait dû personnellement se prononcer sur le sort du roi déchu?

Était-il jugeable ? N'était-il pas jugeable ? Aurait-il voté la mort ?

En conclusion on ne peut que méditer sur cette affirmation de Pierre Joseph Cambon député de la Convention qui le 21 janvier 1793 jour de l'exécution du roi aurait déclaré "Nous venons enfin d'aborder dans l'ile de la liberté et nous avons brûlé le vaisseau qui nous y a conduits."

 Jean-Paul