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  • "Les Pourquoi de l'Histoire Stéphane Bern" n°3

    paris,livresSi l'Histoire vous intéresse ce livre a été écrit pour vous. Du cochon responsable de la mort du fils ainé d'un roi de France et de la rivalité anglo-française qui s'ensuivit à la Grosse Bertha cause du 1er divorce de Sacha Guitry, vous retrouvez avec délice 100 épisodes pittoresques qui jalonnent notre si passionnante Histoire de France grande ou petite.

    Le style est agréable et coule de source. Une courte anecdote (2 pages) achevée vous n'avez plus qu'une idée en tête : lire la suivante.

    Bonne lecture.

    Jean-Paul

  • Notre 19e vide-greniers

    Christophe Maé chante :
    "Mais il est où le bonheur? Il est où ?
    Moi je déchante
    Mais il est où le soleil ? Il est où ?
    Suivant Stromaë,
    Où t'es papa, où t'es ?
    Où t'es beau printemps? Où t'es ?
    Car bientôt au vide-greniers
    Tout va être mouillé !
    Quand le ciel est en pleurs
    C'est l'enfer des vendeurs.
    Alors, ça va nature
    Tu as fait ton devoir,
    Arrête de pleuvoir
    Tu vois, la terre sature !
    Et moi j'angoisse
    De l'éventuelle poisse
    Qui régulièrement en juin,
    Sur le trottoir, me revient.
    Même si durant quelques heures
    Apparut quelque peu la chaleur,
    C'était juste pour me narguer
    Après ces refrains répétés.

    Comme toujours vient la première corvée,
    Le chargement de la voiture
    Pleine, peu de bricoles surtout de lectures
    En tous genres BD, revues, bouquins
    Qui d'années en années s'accumulent.
    Comme devant rien je ne recule,
    Je pense à l'instant où ils plairont à quelqu'un.

    Ce 19e vide-greniers s'est passé
    Aussi bien qu'il était souhaité.
    Juste de petites bruines par moment
    Afin de bien garder les mouvements,
    Vite fait, replacer les bâches
    Puis les ôter délicatement,
    Les secouer pour que les gouttes se lâchent !
    Mais toujours avec enthousiasme retrouver
    Les fidèles clients, les habitués,
    Ou de nouveaux à choyer
    Quittant l'étal bien chargés !
    Même si la bourse n'est pas très remplie,
    Au moins le stock s'est amaigri.
    À l'époque des écrans, des tablettes,
    Le papier fait encore recette.
    De saines lectures vont occuper
    Pas mal de résidents du quartier.
    Mais grâce à qui ? À votre avis ?
    Certes, à mon mari
    Évidemment, oui même
    Grâce également, à Arvem !

    Alors merci à tous, voilà...
    "Le bonheur il est là !"

    Ninette

  • Lire "Louvois - Le double de Louis XIV"

    Louvois le double de Louis XIV.jpgDès l'école primaire tout élève ayant écouté les cours d'Histoire de France connaît la joie de Colbert devant sa table couverte de dossiers lui assurant une grande journée de travail au service de Louis XIV.

    L'autre grand ministre du roi Soleil, Louvois, avait plutôt le mauvais rôle : hautain, brutal, cynique.

    Dans ce livre Jean-Philippe Cénat le restitue hors de la légende noire. Louvois était également un grand travailleur, très efficace, sachant s'entourer de conseillers dévoués comme Vauban. Son implication dans certains épisodes peu glorieux du Grand Siècle comme l'affaire des Poisons, la révocation de l'édit de Nantes, le ravage du Palatinat n'est pas minimisée mais relativisée.

    Le lecteur peut, ainsi mieux connaître un grand ministre et par la même occasion mieux appréhender ce grand siècle dont nous sommes, en partie les héritiers.

    Jean-Paul

  • Discussion "Jean Moulin et Antoinette Sasse"

    Un sujet plus que sérieux et compliqué à la fois, nous a renvoyés dans la jeunesse pour certains ou l'enfance avec des souvenirs plus ou moins douloureux et des personnalités aux noms connus ravivant un peu plus la mémoire.

    Nous avons fait connaissance avec cette femme Antoinette Sasse née Kohn en 1897, deuxième enfant d'une fratrie de quatre, reçoit une éducation bourgeoise, s'adonne à la peinture fréquentant Léger, Van Dongen, Soutine. Elle expose dans les salons et dit-on "elle est pleine d'élégance et de distinction".

    Mariée en 1920, elle divorce en 1933, de nature rebelle, éprise de liberté, sportive, conduit sa voiture, pratique le ski dans les stations de sports d'hiver.

    paris,Jean moulinC'est en 1936 qu'elle rencontre Jean Moulin, époque du Front Populaire. Grâce à son carnet d'adresses bien rempli, elle côtoie le milieu politique, possède la carte de Parti Radical, elle va être auprès de Jean Moulin très liée durant l'épisode de la Résistance jusqu'à l'arrestation de celui-ci.

    Mais nous ne savons toujours pas avec certitude s'il a été trahi, et par qui ? Malgré le développement important de cette période, la nombreuses documentation, la recherche d'informations, les contradictions révélées, ce fut si compliqué avec le contre-espionnage, cette fois expliqué de manière approfondie, mêlant les espions à triple voire quadruple actions, telles "qu'un cochon n'y retrouverait pas ses petits".

    Nous avons suivi Jean Moulin jusqu'au Panthéon en 1964. Après son décès Antoinette a fait des recherches pour défendre la mémoire de son ami. Elle est décédée en 1986, n'ayant pas d'enfant, elle légua toute sa fortune et ses archives à la création du Musée Jean Moulin à Paris, inauguré en septembre 1994.

    Mais vous pouvez en ce Musée, jusqu'au 29 janvier 2017 faire plus ample connaissance avec elle, par l'exposition qui lui est consacrée, si toutefois durant cette séance vous vous êtes échappés... profitant en douce, des congés payés nouvellement institués !

    Ninette

  • Journée à Provins

    n ce 21 mai 2016 tels "les visiteurs" nous étions en route dans notre "chariotte" pour un transfert en l'an 1216 vers la cité médiévale, capitale commerciale, illustre pour ses foires de Champagne.

    Gentes dames, beaux chevaliers, troubadours, sommes venus pour un retour vers nos ancêtres, bâtisseurs, marchands, fiers chevaucheurs hauts en couleurs.

    Épisode visite guidée

    De la visite de la ville je garde en mémoire les explications d'un guide passionné par la construction (il a travaillé longtemps à Guédelon) plein d'humour et de culture sur les significations des expressions encore courantes, qui nous ont enthousiasmés.

    Nous abordons le 1er point d'arrêt de la cité par les remparts mjestueux construits sur 5 km et 25 m de haut, à la végétation sauvage dans les fossés. Il n'en subsiste que 1200m avec des tours munies d'archères et des trous boulins (trous carrés servant pour l'échafaudage à l'époque), des fausses tours ou contreforts pleins, servant à la stabilité des murs d'enceinte.Mais entrons par la porte St-Jean, porte fortifiée ou "châtelet d'entrée" très large, qui permettait le passage des charretiers après le pont levis, comprenant un espace piétons.

    On retrouve le 2e élément d'arrêt par les cavités où glissait la herse immense en bois puis le 3e élément, qu'il faut imaginer, celui d'une porte en bois à deux battants à franchir avant d'emprunter une très large rue destinée aux convois (l'autoroute d'autrefois, puisqu'il y avait péage à l'entrée).

    Très vite se présentent des maisons de constructions différentes, aux XIIe et XIIIe siècles les demeures étaient de pierres taillées, puis de jolies façades à pans de bois. La différence entre les pans de bois et les colombages ? Les 1er sont tous verticaux, les seconds sont de positions différentes ; colombages venant du nom d'un outil "colombe".

    Mais voici La Grange aux Dîmes (Dixme) ce qui correspond à 1/10 de redevance sur la recette des ventes et rendu directement au clergé. Le seigneur recevant les droits de péage d'entrées et sorties, les taxes sur les comptes, le coût de l'occupation du sol lors de la vente entre-autre...

    Dans la Grange, la salle basse est composée de voûtes en ogives et de colonnes aux chapiteaux sculptés de fleurs stylisées. Là sont reconstituées des scènes de marchands et des métiers ainsi qu'au rez-de-chaussée "le changeur" (souvent juif ou italien) assis avec sa balance posée sur "la banqua" table "la banque" dont le couvercle se soulève pour accéder aux casiers où sont rangées les pièces de monnaie.

    Son rôle durant 5 jours francs (les foires duraient 5 à 7 semaines) consistait à vérifier s'il n'y avait pas de fausses monnaies. L'argent était aussi bien flamand, italien, ou venu d'Orient. Il fallait l'échanger en monnaie unique, celle de Provins !

    Pour vérifier l'authenticité d'une pièce.... Lire  la suite ICI