Les aventures de Noah et Zette (suite)
Le printemps est revenu et, avec lui, nos oiseaux et notamment nos geais Noah et Zette (Mais s’agit-il des mêmes ? Nous nous posons régulièrement la question …) qui ont hiberné dans le bois de Vincennes voisin.
Ils ne sont cependant pas là toute la journée : ils arrivent en fin d’après-midi, après le départ des ouvriers en charge du ravalement de notre immeuble depuis plus d’un an.
Mais alors ils ne perdent pas une minute et se gavent de noisettes, amandes et autres morceaux de brioche que leur prodigue Nicole (il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de glands….)
Ils ne sont pas seuls : sont là aussi, entre autres, corneilles, merles, moineaux, et, fait bizarre : quelques étourneaux qui d’ordinaire ne sont là qu’à l’automne pour grappiller les raisins de la vigne vierge.
Et puis, les mésanges bleues sont aussi de retour avec leurs petits : c’est un vrai bonheur de voir ces trois oisillons voleter sous la conduite de leurs parents.
Une vraie basse cour !
Mais voici un fait étrange : l’autre soir, Nicole entend un miaulement caractéristique : elle se penche à la fenêtre pour voir quel est le matou présent. Et grande est sa surprise d’entendre à nouveau le geai … miauler rageusement !
Vérification faite dans la littérature, cela a déjà été constaté à maintes reprises… pour essayer d’effrayer un chat qui les inquiète.
L’été est là maintenant et nos amis arrivent dès le matin, car le Resto du Cœur ouvre de bonne heure. C’est la saison des cerises et les amateurs sont nombreux et les disputes aussi entre geais et merles.
Nos geais sont venus nous présenter leurs deux petits de la deuxième nichée, (la première en mai n’en avait qu’un) à qui ils apprennent à voler et à manger.
Mais voici le dernier haut fait de Noah : après s’être gavé de noisettes, Nicole le voit creuser un trou dans le gazon puis y enfoncer une noisette et… aller chercher une petite pomme de pin qu’il pose sur le trou probablement comme repère. À trois reprises !
C’est la saison de la mue et les geais se présentent à nous le plumage ébouriffé. Ils ont eu la délicate attention d’abandonner une jolie petite plume bleue sur la pelouse sous nos fenêtres.
On ne s’ennuie jamais avec nos oiseaux
Jacques et Nicole