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paris - Page 277

  • L'argyronète

    C'est la seule araignée qui vit sous l'eau.

    Pour respirer, elle tisse, dans l'eau,  une sorte de cloche avec ses fils qu'ellle accroche à des algues. Puis elle y amène des bulles d’air capturées à la surface, qu’elle renouvelle tous les trois ou quatre jours.


    C’est dans cet abri que l’Argyronète vit, dort, mange, s’accouple, et élève ses petits. Et l’hiver, elle reste dans sa cloche, bien au chaud !

    Jeanet

  • Expo "L'Art en guerre, France 1938-1947 : de Picasso à Dubuffet"

    paris,expositionCette exposition "L'Art en guerre, France 1938-1947 de Picasso à Dubuffet", curieusement et admirablement illustrée par "La guerre" du Douanier Rousseau est riche des oeuvres realisées dans cette période.

    On peut y constater, entre autres, l'activité débordante de Picasso dans son atelier des Grands Augustins et la révélation de nouveaux talents, comme l'ancien employé municipal de Mulhouse Joseph Steib.

    Le Musée d'Art Moderne jusqu'au 17 février 2013 vous révèle encore bien d'autres surprises (Chagall...).

    On ne peut regretter cette visite.

    Jean-Paul

  • Lire "La frondeuse"

    paris,livreLes journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn nous livrent dans "La frondeuse" un des ouvrages les plus décapants sur la vie antérieure et présente de " la première Dame Valérie Trierweiler.

    L'atmosphère ayant précédé l'épisode du "tweet" ravageur est bien rendue. Il ne reste plus qu'à attendre un nouvel épisode et un nouveau livre.

    Jean-Paul

  • Film "Alceste à bicyclette"

    paris,filmSi vous aimez les superbes paysages de l'ile de Ré, la si belle langue de Molière et le jeu de grands acteurs, allez vite prendre une place pour "Alceste à bicyclette" avec Fabrice Luchini et Lambert Wilson.

    Ils répètent devant nous les rôles d'Alceste et de Philinte du Misanthrope qu'ils jouent avec subtilité. Ils arrivent d'ailleurs à l'affrontement au fil des jours et de leurs répétitions.

    Croyez-moi, allez-y vous ne pouvez être déçus.

    Jean-Paul

  • Théâtre "La Vénus au phacochère"

    paris,théâtreCe titre assez énigmatique cache un épisode important de la vie de Misia la "Reine de Paris" de la "Belle Epoque". Elle y quitte son premier mari pour tomber dans les bras du "phacochère" le très vulgaire et richissime Alfred Edwards "l'homme qui respire les femmes".

    Alexandra Lamy joue avec maestria 3 rôles, dont celui de l'amie de Misia, Geai Simpson que le spectateur met un certain temps à découvrir. Ceci réalisé il profite pleinement de ce spectacle.

    Retenez bien ce titre "La Vénus au phacochère" au théâtre de l'Atelier, et courez-y si vous le pouvez.

    Jean-Paul

  • Expo : L'art d'aimer au Moyen Âge "le Roman de la rose"

    paris,expositionJusqu'au 17 février 2013 la Bibliothèque de l'Arsenal dans le cadre de l'exposition ; L'art d'aimer au Moyen Âge ; "Le Roman de la rose" nous permet de mieux connaître ce monument de la tittérature médiévale, dont la paternité est attribuée à Guillaume de Lorris (1230) et Jean de Meun (1270-80).

    Les amateurs de manuscrits sont à la fête, les enluminures, mises en valeur, les personnages bien replacés dans le contexte de l'histoire.

    Un exposition à déguster d'autant plus que l'entrée est libre.

    Jean-Paul

  • La Galigaï

    paris,histoire,conférenceUne sacrée arriviste du XVIIe siècle, Léonora Dosi.

    Italienne issue d'un milieu ouvrier, jeune fille, maligne, elle fut introduite dans la famille Médicis par son père bien placé, pour tenir compagnie à Marie un peu plus jeune, et languissante.

    Elle sut lui plaire, la distraire, la guider et sera toute sa vie auprès d'elle, aiguisée par l'ambition, d'abord en Italie, puis en France.

    Alors que Marie de Médicis devint l'épouse de Henri IV, Léonora pour accéder à la Cour de France, donc être auprès de la nouvelle Reine, dut acheter un nom, celui d'une famille célèbre : "Galigaï". Arrangement de l'époque bien commode pour arriver à ses fins; voici donc les deux femmes à nouveau réunies.

    La Galigaï auprès d'une Reine influençable, peu énergique, se déploiera en conseils, envoûtera celle-ci jusqu'à la Régence.

    Si le nom "Galigaï" nous était presque inconnu, d'autres chantèrent à nos oreilles éveillant des souvenirs tels : Henri III, Henri IV, Margot, François 1er, Louis XIII, Concini...

     Justement Concino Concini époux de Léonora se trouve également à la Cour Royale de France. L'époque était trouble, fin des guerres de religions. Des clans se formèrent, ce qui créa des tensions, des rivalités entre les groupes de nationalité italienne et française, des complots, des assassinats, les bonnes places étant convoitées !

    (Rappelez-vous... La Saint- Barthélemy… le Duc de Guise... Pas très joli tout cela).

    C'est ainsi que ce couple ayant connu l'apothéose auprès de la royauté durant dix-sept ans, connu aussi une fin terrible à Paris. Concini pris dans un guet-apens fut égorgé et lapidé par le peuple, la Galigaï, fut jugée, décapitée, brûlée soupçonnée de sorcellerie.

    Marie de Médicis n'intervint pas auprès de cette compagne troublante, elle-même dans l'impossibilité d'agir, car emprisonnée par son fils à Blois ! Drôle d'époque !

    Après cet éventail déployé beaucoup plus largement que ce résumé, un peu d'air était nécessaire...

    paris,histoire,conférenceAvec légèreté nous avons dégagé la table garnie, puis resserré les rangs autour d'elle pour fêter l'Epiphanie et faire revenir quelques têtes couronnées, sous la découverte des fèves. Coutume adoptée dans notre groupe avec le même succès, permettant à "nos Gens de Cour" de se retrouver pour converser à leur guise sur les potins et rumeurs de couloirs...

    Des rois et des reines élus sans violence, mais dans une douceur sucrée ! Aucune dent n'a succombé. (Juste un pincement au cœur devant les disparitions de Henri IV et François 1er...)

    Ninette